Neufchâtel-en-Bray
Neufchâtel-en-Bray | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté Bray-Eawy | ||||
Maire Mandat |
Xavier Lefrançois 2014-2020 |
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Code postal | 76270 | ||||
Code commune | 76462 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Neufchâtelois | ||||
Population municipale |
4 680 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 424 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 44′ 05″ nord, 1° 26′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 230 m |
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Superficie | 11,03 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Neufchâtel-en-Bray | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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Neufchâtel-en-Bray, prononcé [nøʃatɛl] ou quelquefois [nœfʃatɛl][1] est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
C'est dans la région que l'on fabrique le fromage AOP du même nom.
Géographie
Situation
Neufchâtel est une commune brayonne traversée par la Béthune et son affluent, le Philbert.
Neufchâtel est située à 15 km de Londinières et de Saint-Saëns, à 17 km de Forges-les-Eaux, à 21 km de Buchy, à 27 km d'Aumale, à 28 km de Blangy-sur-Bresle et à 36 km de Dieppe.
Voies de communication et transports
La ville se situe en bordure de l'A28 reliant Rouen à Abbeville, à proximité immédiate de son intersection avec l'A29 (Beuzeville - Le Havre - Amiens - Saint-Quentin).
La commune a perdu sa gare, la ligne Paris-Saint-Lazare - Dieppe ayant été fermée entre Serqueux et Dieppe (fermeture jugée illégale par le tribunal administratif). Désormais, l'ancienne voie a été remplacé par une "avenue verte", une voie ludique pour les piétons, cycliste ou autre véhicule non motorisé.
Neufchâtel-en-Bray est desservie par des autocars TER Normandie reliant Dieppe à Gisors-Embranchement via Serqueux. La gare de Neufchâtel-en-Bray, qui avait été reconstruite dans un style local après la Seconde Guerre mondiale, est devenue un lieu d'exposition tandis que la plate-forme ferroviaire est devenue un maillon de l'Avenue verte.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Drincurt en 1040 - 1047, Druoncurt en 1152, Drioncurt en 1174 - 1188 et Driencurt, forme la plus fréquente au XIIe siècle souvent altérée en Lincourt. Ce toponyme ancien disparait définitivement au XVe siècle[1].
Il signifie « la ferme de Drugo », nom de personne germanique, décliné au cas régime comme c'est toujours le cas pour les noms en -court et qu'on retrouve dans le patronyme Druon. Driencourt avait pour homonyme Driencourt (Somme). Les noms en -court sont antérieurs à la formation du duché de Normandie[1] et correspondent à l'expansion initiale des Francs en Gaule.
L'ancienne paroisse de Nogent, du celtique Novientum « nouvel établissement » (peut-être le nom gaulois primitif du lieu) a été rattachée à Neufchâtel.
Le nom actuel de Neufchâtel se réfère initialement à un château qu'y fit construire au XIIe siècle Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie[2]. En effet, on rencontre la forme française Chastel-Nof chez Benoît de Saint-Maure vers 1135 puis la forme normande assez proche du nom actuel Neufcastel dès le XIIIe siècle ; et ce conjointement à Driencourt jusqu'au XVe siècle également[1].
La prononciation commune entendue aujourd'hui « neufchâtel » est motivée par une lecture littérale du toponyme. En réalité, le [f] devant une consonne s'est régulièrement amuï (on ne le prononce plus) dès la fin du Moyen Âge comme dans les noms de lieux homonymes Neuchâtel de l'Est de la France et de la Suisse, ainsi que dans les toponymes régionaux Neufbosc (prononcé « neuboc », le Neubosc 1715, à 13 km de Neufchâtel), Neuf-marché et le Neubourg (Eure, Neufbourc / Neufbourt 1401).
L'abbé Jean-Eugène Decorde indique dans son Glossaire du patois brayon en 1852 que la commune, dont le nom est Neufcâtel-en-Bray en normand, est familièrement appelée el Câtel (avec l'l final muet, Câtel étant prononcé Câté et parfois orthographié en conséquence Câtet) par ses habitants et les gens des environs.
Ce toponyme connaît un hypocoristique « neuneu », répandu parmi certains habitants. Ce phénomène onomastique est suffisamment rare pour être signalé[3].
Histoire
L'origine de la ville remonte à l'époque gallo-romaine, quand une bourgade s'établit sur les bords de la Béthune, appelée alors la Telle. Cette nouvelle agglomération, peut-être Novientum (> Nogent), prend de l'importance et se développe en amont de la rivière. Vers le IVe - Ve siècle, les Francs commencent à s'installer dans la pays de Bray comme en témoignent les premières fouilles menées par l'abbé Cochet. Ils se mêlent à la population gallo-romaine et le nom de Drincourt apparaît.
Au IXe siècle, Drincourt est un bourg important où une première église est édifiée dans la partie la plus ancienne de la ville : l'église Saint-Pierre.
Au XIe siècle, afin de contrôler la limite septentrionale du duché, le duc de Normandie et roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc établit en 1106 dans le haut du bourg un neuf castel, un nouveau château, à l'abri duquel va pouvoir de se développer la ville.
Deux nouvelles églises s'élèvent : l'église Notre-Dame au XIIe siècle puis l'église Saint-Jacques au XIIIe siècle, montrant à la fois un enrichissement et un accroissement conséquent de la population pendant cette période.
La ville, de par son importance et sa position géographique stratégique près des marches de Normandie, va subir au fil des siècles de nombreux sièges:
Emportée en 1167 par Louis VII le Jeune, roi de France, qui la livre au pillage, Neufchâtel est prise de nouveau en 1174 par le comte de Flandre, qui la pille également. En 1189, Jean de Ponthieu prend Neufchâtel et dévaste une partie de la Normandie afin de se venger d'Henri II Plantagenêt, duc de Normandie. En 1201, son fils Jean sans Terre reprend la cité. Trois ans après, le roi de France Philippe-Auguste l’assiège à son tour et la rattache au domaine de la couronne ainsi que l'ensemble du duché normand.
L'armée anglaise d'Henri V s'empare de Neufchâtel la même année que Rouen et elle sera reprise comme cette dernière en 1449 par les Français, mettant fin à la guerre de cent ans dans cette partie de la région avant la victoire finale de Formigny en 1450. À peine relevée de ses ruines, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, se présente à son tour pour assiéger la ville en 1472 et ne se retire qu'après l'avoir réduite en cendres.
Les guerres de Religion n'épargnent pas non plus la cité, et Henri IV ordonne le démantèlement des fortifications du château en 1596.
Neufchâtel est le chef-lieu du district de Neufchâtel de 1790 à 1795.
La ville est occupée pendant un mois par l'armée prussienne, durant la Guerre franco-prussienne de 1870[4]
Le : l'arrondissement de Neufchâtel est supprimé à la suite du décret Poincaré.
Le centre-ville est bombardé le vendredi , pendant la Bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, détruisant 80 % de la ville. 800 des 1200 maisons qui la composaient furent anéanties, faisant ainsi de Neufchâtel-en-Bray l'une des trois villes brayonnes les plus durement éprouvées au cours de la dernière guerre.
Neufchâtel-en-Bray, véritable ville martyre, est donc après-guerre une ville à reconstruire. C'est l'architecte urbaniste Robert Auzelle qui sera désigné en 1941 par le ministère de la Reconstruction pour réaliser le plan du futur Neufchâtel.
En 1952, Robert Auzelle est également chargé, avec l'assistance de Louis Roulle, de la réalisation du centre administratif, composé de quatre bâtiments regroupés dans un même lieu : le théâtre, le palais de justice, l'hôtel de ville et la salle des fêtes.
Le , Neufchâtel prend le nom de Neufchâtel-en-Bray.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime (dénommée Seine-Inférieure jusqu'en 1955). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Neufchâtel-en-Bray[5]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur de ce canton, qui est modifié et agrandi.
Ancien chef-lieu d'arrondissement, Neufchâtel-en-Bray a gardé jusqu'à la réforme Dati, en 2009-2010, un tribunal d'instance[6] et un tribunal de commerce[7].
Intercommunalité
La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Neufchâtelois, créée au par transformation de l'ancien SIVOM de Neufchâtel, constitué le .
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes de Saint-Saëns-Porte de Bray et huit communes issues de la communauté de communes du Bosc d'Eawy pour former au la communauté Bray-Eawy, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
- Whitchurch, conté de Shropshire (en) (Angleterre) depuis 1975.
Internet
Afin d'améliorer l'attractivité du bourg, la municipalité décide d'équiper son centre d'un réseau Wi-Fi public gratuit, opérationnel en [8].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2021, la commune comptait 4 680 habitants[Note 1], en diminution de 1,02 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
La commune dispose d'une cité scolaire regroupant trois lycées (lycée d'enseignement général, lycée professionnel et lycée professionnel agricole (LPA Pays de Bray)), un collège, une école primaire (13 classes) et une école maternelle (7 classes).
Équipements culturels
La commune possède un cinéma, un musée et un théâtre récemment rénové ainsi qu'une médiathèque regroupant plus de 20 000 documents (livres, CD, DVD, accès Internet et Wi-Fi).
Santé
La commune dispose d'un hôpital local et d'une maison de santé.
Sports
La commune possède des équipements sportifs (piscine, gymnases, piste d'athlétisme, dojo). Le dojo a été nommé en l'honneur du champion olympique de judo David Douillet. L'un des gymnases a été nommé en l'honneur du pilote français Jean-Luc Thérier.
Manifestations culturelles et festivités
La foire-à-tout a lieu le premier dimanche de septembre.
La Fête du fromage le troisième dimanche de septembre.
Concerts d'été : chaque été, la municipalité organise des concerts gratuits en centre-ville.
Féodales de Neufcastel : tous les deux ans, la ville organise une fête médiévale regroupant un grand marché et de nombreuses animations.
Économie
- Laiterie Gervais puis Danone (fabrication de Petits-Suisses, fermée en 2008).
- Fromagerie (neufchâtel).
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen.
La ZA Sainte-Radegonde est aujourd'hui remplie[Quand ?]. Les prochaines implantations auront donc lieu sur la zone des Hayons à Esclavelles[réf. nécessaire].
En termes d'emploi, la ville est marquée par une prépondérance de l'emploi public, avec, en 2010, l’hôpital (210 emplois), le lycée (200 emplois), la commune (130 emplois), et le collège (80 emplois).
Le secteur privé est principalement représenté par le Centre Leclerc (120 emplois), et, dans la zone d'activité, les entreprises Celec (40 salariés), Mecanolav Ridel (40 salariés), Grosse Équipement et Peltier Nettoyage (plus de 30 emplois chacune), suivis de MRE, Poxblanc Charpentes, Bastéa constructeur, Guerard (une vingtaine d'emplois chacun), ainsi qu'un tissu artisanal et commercial de petites entreprises[12].
Un supermarché et deux hard-discounters sont regroupés dans la zone de la Grande Flandre, un autre hard-discounter étant installé en centre-ville.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Deuxième église édifiée à Neufchâtel-en-Bray à partir de 1130, l'église Notre-Dame est classée au titre des monuments historiques par arrêté du . De l'église romane primitive subsiste, visible uniquement de l'extérieur, la base de l'ancienne tour-lanterne, située à la croisée du transept, présentant des arcs en plein cintre retombant sur des chapiteaux simples. Transformée au XIIIe siècle et agrandie au cours des siècles suivants, l'église Notre-Dame de Neufchâtel-en-Bray fut durement touchée lors de l'incendie de la ville par Charles le Téméraire en 1472. La nef sera reconstruite durant la première moitié du XVIe siècle.
Durant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le , l'église ne sera pas épargnée par les bombardements allemands : une bombe tomba sur le transept, des bombes incendiaires mirent le feu à la toiture, aux combles, transformant l'église en un immense brasier. Sa restauration fut entreprise en 1950 sous la direction des Monuments historiques.
- Musée des Arts et Traditions Populaires Mathon-Durand
Classé « Musée de France » et situé au centre de Neufchâtel-en-Bray, à quelques pas de l’Avenue Verte London-Paris, dans la plus ancienne maison bourgeoise à pans de bois et encorbellement datant de la fin du XVIe siècle qui subsiste dans la Ville, le musée des Arts et Traditions Populaires Mathon Durand présente aux visiteurs l’histoire et les traditions de Neufchâtel-en-Bray et du Pays de Bray à travers ses collections riches et variées uniques sur le plan local, s’étalant de la préhistoire jusqu’au début du XXe siècle. Les collections se déploient sur 4 niveaux. Dans la cave voûtée d’origine a été reconstitué un espace dédié au plus vieux fromage AOP de Normandie : le Neufchâtel. Le rez-de-chaussée et le 1er étage regroupent les collections d’archéologie, art militaire, art sacré, ethnographie, numismatique, céramique, arts décoratifs, mobilier, métiers disparus tel l’arracheur de dents, la reconstitution d’un intérieur brayon….. Puis au 2e étage, sous la magnifique charpente d’origine, le musée propose aux visiteurs de découvrir une maquette représentant la ville de Neuf Castel fortifiée, animée par un robot déclenchant commentaires et lumières.
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Musée Mathon Durand].
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Musée des Arts et Traditions Populaires Mathon-Durand, Neufchâtel-en-Bray, classé Musée de France.
- Centre administratif, classé au Patrimoine National du XXe siècle.
Réalisé entre 1952 et 1961 par l'architecte urbaniste Robert Auzelle avec l'assistance de Louis Roulle, le centre administratif de Neufchâtel-en-Bray est composé de quatre bâtiments. L'élément primordial pour l'architecte urbaniste était la réalisation d'un vaste espace libre entre chaque structure afin d'organiser des chemins piétonniers pour joindre la motte de l'ancien château à la place du Pot-d'Etain, offrant ainsi une multitude de points de vue. Afin d'obtenir un équilibre harmonieux, Robert Auzelle voulu créer une disparité entre les surfaces et les volumes de ces structures. De manière à garder l'authenticité du patrimoine bâti traditionnel, tout en apportant ce côté novateur et avant-gardiste, les matériaux locaux ont été choisis : cailloux de silex dans les soubassements et parements de briques.
- Centre des Impôts
De forme carré, ce bâtiment était conçu à l'origine pour accueillir l'hôtel de ville, avec un rez-de-chaussée pour abriter les services de l'état-civil, le poste de police et le logement du concierge. À l'étage, la salle du conseil, la salle des mariages et les bureaux du maire et des adjoints. Cette structure fut agrandie en 1997 par l'architecte Hervé Rattez, dans le respect de l'œuvre de Robert Auzelle.
- Théâtre Robert-Auzelle
Ayant la forme d'une ellipse de 800 m2 répartie sur trois niveaux, cette structure possède un escalier central constitué d'éléments métalliques apparents avec un pilier central en tubes de fer. La salle de 435 m2 possède un sol incurvé en forme de coquille. En façade sur l'esplanade, le mur est percé d'alvéoles garnis d'émaux de Briare. Une passerelle aérienne métallique, dont les parois sont garnies de verres multicolores, relie le théâtre à la salle des fêtes et constitue un foyer commun pour les deux salles.
- Salle des fêtes
De forme carré, la salle des fêtes possède une piste de danse de 470 m2 sans point d'appui au centre, et dispose d'un parquet traditionnel posé à l'anglaise.
- Mairie
Conçue à l'origine pour abriter le palais de justice et le tribunal, cette structure abrite aujourd'hui les locaux de la mairie.
Premier édifice réalisé avec un budget plus que restreint provenant uniquement des dommages de guerre, Robert Auzelle a su créer un bâtiment jugé révolutionnaire pour l'époque. Avec une surface de 1 400 m2, la luminosité est donnée par une longue baie vitrée qui éclaire les bureaux, et par des lanterneaux disposés dans la toiture afin d'apporter un éclairage zénithal à l'intérieur.
- Chapelle et source Sainte Radegonde
Construite à l'origine durant la première moitié du XIIe siècle sous l'autorité du duc de Normandie et roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc, la chapelle de l'ancien prieuré de Sainte-Radegonde est l'une des plus anciennes constructions de Neufchâtel-en-Bray. Elle a été édifiée près de la Béthune où se trouve la source de Sainte-Radegonde, dont la foi populaire prêtait des vertus curatives pour les maladies de la peau.
En 2009, la municipalité décide de sauvegarder l'édifice, qui était devenu au fil des siècles un bâtiment agricole délabré. Avec le soutien de la ville, l'association Les Œuvriers de Sainte Radegonde est créée en 2010 afin de restaurer la chapelle et la source. Après cinq années de dur labeur, la persévérance et le courage de cette équipe de bénévoles passionnés ont su redonner vie à cet édifice.
- Vestiges de l'église Saint-Pierre
- Esplanade du Vieux-Château
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Sépulcre de l'église Notre-Dame.
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Couronnement de la Vierge, bois polychrome, XVe siècle.
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Thémis, œuvre de Maurice Calka.
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Les Tourelles.
Gastronomie
On fabrique dans la région le fromage du même nom[Note 2].
Personnalités liées à la commune
- Jehan de Launay (alias Launoy, Lannais ou Lasne) : capitaine de Courtrai en 1380, capitaine des Gantois rebelles en 1381. À la tête de plusieurs milliers d'hommes, il est battu à Nevele (près de Gand) le par les troupes du comte de Flandre Louis de Male. Après cette défaite, il se réfugie dans le pays de Bray sur les terres de sa grand-mère maternelle Jeanne de Calletot pour se ranger du côté du roi d'Angleterre. Jehan de Launay deviendra le capitaine des ville et forteresse de Neufchâtel-en-Bray. Probablement mort vers 1414, il était le fils de Mathieu de Launay et d'une demoiselle de la Maison de Montmorency et le petit-fils de Jean de Launay, seigneur de Lannay et Thieusies, baron de Rumes, grand bailli du Hainaut.
- Clément Lasne (alias Laisne) fils de Jehan de Launay ; avocat et conseiller vers 1436 de Catherine de France, reine d'Angleterre pour son douaire de Neufchâtel-en-Bray.
- Jehan Lasne (alias Laisne), lieutenant du bailli de Caux pour le ressort de Neufchâtel-en-Bray dans la première moitié du XVe siècle (fils de Clément Lasne).
- Catherine de Valois, reine d'Angleterre, épouse de Henry V, roi d'Angleterre. Elle séjourna à Neufchâtel-en-Bray vers 1436, année où Clément Lasne fut son conseiller et avocat.
- Louis XI et Charlotte de Savoie qui y séjournèrent.
- Saint Louis[pourquoi ?]
- Eudes Rigaud, archevêque de Rouen[pourquoi ?]
- Adrien Mitton, président en l'élection de Neufchâtel-en-Bray, auteur d'un mémoire sur l'histoire de cette ville et des environs[réf. nécessaire].
- Percheval de Grouchy : avocat du roi à Neufchâtel-en-Bray, auteur d'un poème en latin Saliberna dédié aux pères pénitents, successeurs des premiers moines.
- Grouchy conserva les anciennes armes de la famille : d'or fretté de six pièces d'azur, tandis que les Grouchy-Robertot portaient d'argent à trois trèfles de sinople, armes de la famille d'Escorchebœuf, prises par Jean Ier, vers 1370, et qui furent modifiées en 1671[réf. nécessaire].
- Pierre Charles Victor Vincent (1749-1817) Député en 1792, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né et mort à Neufchâtel[15].
- Charles Lemercier de Longpré, baron d'Haussez (° le à Neufchâtel - † le à Saint-Saëns), homme politique français, député de la Seine-Inférieure et ministre de la Marine (1829-1830) sous la Seconde Restauration[16].
- Jean-Luc Thérier (1945-2019), pilote automobile, champion de France des rallyes (1977...).
- David Douillet (° le à Rouen), judoka français, champion olympique et du monde.
- Bruno Thibout (° le à Neufchâtel-en-Bray), ancien coureur cycliste professionnel.
- Robert Auzelle, architecte urbaniste.
- Édouard Crevel, architecte français, né à Neufchâtel.
Bibliographie
- François Fouquet, Neufchâtel en Bray : Ephéméride 1939-1940 : Ville martyrisée, t. 1, Grandvilliers, éd. Delattre, , 160 p. (ISBN 9782915907759)
- Henri Sarlin, Neufchâtel-en-Bray depuis le Moyen Âge jusqu'en 1792, réimpression de l'édition de 1926,éd Page de Garde, 2003, 248 p. ( (ISBN 2-84340-248-4))
Articles connexes
Liens externes
HÉRALDIQUE D'azur à trois tours d'argent crénelées de trois pièces et maçonnée de sable. Au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or Le trait du chef et les bords de l'écurie chargés d'un filet d'argent
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Le neufchâtel peut avoir trois formes : le cœur, le carré et la bonde (la plus ancienne). Il s'agit de la plus ancienne AOC de Normandie et il doit être affiné dans le pays de Bray.
Références
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 115
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Neufchâtel-en-Bray » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
- Christian Guerrin - Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime [article] Nouvelle revue d'onomastique Année 2000 - page 320.
- « Nos communes : Neufchâtel-en-Bray », sur ot-pays-neufchatelois.fr (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2008-145 du 15 février 2008 modifiant le siège et le ressort des tribunaux d'instance, des juridictions de proximité et des tribunaux de grande instance
- Décret no 2008-146 du 15 février 2008 modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce
- Cynthia Lhérondel, « Le wifi arrive en centre-ville de Neufchâtel le mois prochain : Neufchâtel-en-Bray veut offrir l'image d'une ville branchée aux touristes et brayons en proposant le wifi gratuit en cengtre-ville », Le Réveil de Neufchâtel, édition Bresle-Oise-Somme, no 3499, , p. 2 (ISSN 1779-3769).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- I.V., « Hôpital, lycée, ville : les plus gros employeurs neufchâtelois », Le Réveil de Neufchâtel, , p. 40
- Notice no PA00100771, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Église Notre-Dame
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