Narciso Ibáñez Serrador

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Narciso Ibáñez Serrador
Narciso Ibáñez Serrador en 2012.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalités
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Pepita Serrador (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Narciso Ibáñez Serrador aussi connu comme Chicho Ibáñez Serrador ou par son pseudonyme Luis Peñafiel, est un scénariste et réalisateur uruguayen né le à Montevideo (Uruguay) et mort le à Madrid (Espagne).

Il s'est démarqué par sa contribution au cinéma de fantasy et d'horreur en espagnol, ainsi que par les nombreux programmes qu'il a réalisés pour la télévision publique espagnole.

Biographie[modifier | modifier le code]

Narciso Ibáñez Serrador est né en 1935 à Montevideo et a été influencé dès le plus jeune âge par le monde du théâtre : son père était le metteur en scène de théâtre espagnol Narciso Ibáñez Menta, tandis que sa mère était l'actrice argentine Pepita Serrador. Il a passé son enfance en Amérique latine à accompagner leurs parents lors de leurs tournées. Il fait ses débuts à huit ans en doublant Panpan du film Bambi pour les pays de langue espagnole[1].

En 1947, il s'installe en Espagne où il fréquente le lycée de Salamanque. Il a commencé à travailler avec la compagnie de théâtre de sa mère et en 1951, il a débuté comme acteur sur la scène. Plus tard, il a fait ses débuts de metteur en scène avec La Ménagerie de verre de Tennessee Williams. Au cours des années 1950, il a écrit nombreuses œuvres pour la radio sous le pseudonyme de Luis Peñafiel et il a réalisé des programmes de vulgarisation comme Los premios Nobel (Les prix Nobel) et Cuentos para mayores (Des contes pour adultes) aussi pour la radio en Amérique Latine et en Espagne[2]

En 1963, il commença à travailler à la télévision espagnole et plus tard, passa à la réalisation de longs métrages et réalisa des films tels que La Résidence (La Residencia) en 1969 et Les Révoltés de l’an 2000 (¿Quién puede matar a un niño?) en 1976. Les deux œuvres qui l'ont rendu célèbre en Espagne étaient à la télévision. Il s'agissait de l'émission de jeu Un, dos, tres ... responda otra vez et de la série d'horreur Historias para no dormir.

En 2001, Narciso Ibáñez Serrador reçoit la médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[3].

Il est décédé le d'une infection des voies urinaires à l'âge de 83 ans[réf. nécessaire].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme scénariste[modifier | modifier le code]

Comme réalisateur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « El rey del terror y los concursos », sur decine21.com
  2. (es) [1], sur biografiasyvidas.com
  3. (es) « Relación de premiados del año 2001 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Concepción Cascajosa, « Narciso Ibáñez Serrador, an early pioneer of transnational television », Studies in Hispanic Cinemas, vol. 7, no 2,‎ , p. 133-145 (DOI 10.1386/shci.7.2.133_1).
  • (es) Aída Cordero Domínguez, « El fantástico de Narciso Ibáñez Serrador », Área Abierta, Universidad Complutense de Madrid, no 17,‎ (lire en ligne).
  • (es) Aída Cordero Domínguez, Aportaciones de Narciso Ibáñez Serrador al cine fantástico-terrorífico español, Madrid, (lire en ligne)
    Thèse dirigée par Emilio Carlos García Fernández et soutenue à l'université complutense de Madrid le .
  • (es) Ada Cruz Tienda, « Monstruos infantiles : la poética de lo fantástico de Narciso Ibáñez Serrador y Juan José Plans », dans Miguel Soler Gallo et María Teresa Navarrete Navarrete (dir.), El viento espira desencanto : estudios de literatura española contemporánea, Rome, Aracne, , 350 p. (ISBN 978-88-548-5980-7, lire en ligne), p. 281-290.
  • (es) Luis Alberto de Cuenca et Paul Naschy (dir.), Las tres caras del terror. Un siglo de cine fantaterrorífico español : Paul Naschy, Narciso Ibáñez Serrador, Jesús Franco, Madrid, Alberto Santos, , 319 p. (ISBN 84-95070-50-2).
  • (en) Antonio Lázaro-Reboll, « Screening "Chicho" : the horror ventures of Narciso Ibáñez Serrador », dans Antonio Lázaro Reboll et Andrew Willis (dir.), Spanish Popular Cinema, Manchester, Manchester University Press, coll. « Inside Popular Film », , 272 p. (ISBN 0-7190-6282-9), p. 152-168.
  • (en) Antonio Lázaro-Reboll, Spanish Horror Film, Édimbourg, Edinburgh University Press, (ISBN 978-0-7486-3638-9), « Narciso Ibáñez Serrador, Horrormeister : Historias para no dormir (1966-8), La Residencia (1969) and ¿Quién puede matar a un niño? (1976) », p. 97-126.
  • (es) Alex Mendíbil, Narciso Ibáñez Serrador presenta, Valence, Fundación Municipal de Cine / Mostra de Valencia y Ayuntamiento de Valencia, (ISBN 9788484840145).
  • (es) Fernando Gabriel Pagnoni Berns, Alegorías televisivas del franquismo : Narciso Ibáñez Serrador y las Historias para no dormir (1966-1982), Cadix, Editorial UCA, université de Cadix, coll. « Faro de la Memoria », , 240 p. (ISBN 978-84-9828-796-7, présentation en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :