Myriophyllum alterniflorum

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Myriophyllum alterniflorum, de nom commun Myriophylle à feuilles alternes, est une espèce de plantes aquatique vivace du genre Myriophyllum, de la famille des Haloragaceae.

Description[modifier | modifier le code]

Appareil végétatif[modifier | modifier le code]

Touffes.

C'est une plante grêle, à tiges flottantes pouvant atteindre 1 m de longueur. les feuilles submergées sont verticillées par 3 à 5, généralement aussi longues que les entrenoeuds, constituées de 8 à 18 segments capillaires et mous[1].

Jeune pousse.

Appareil reproducteur[modifier | modifier le code]

L'inflorescence est aérienne, à l'extrémité redressée de tiges dont les feuilles sont de taille sensiblement réduite ; les fleurs en épi pauciflore, jaunâtres striées de rouge, sont alternes et très réduites ; unisexuées, les inférieures femelles ont les pétales avortés ; les supérieures mâles ont 4 pétales. Les bractées florales se réduisent de la base au sommet ; l'épi se termine par des fleurs. Le fruit est une capsule très petite, conique et tronquée[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

C'est une plante hydrophyte dont la pollinisation est assurée par le vent et la dispersion des graines par l'eau, parfois par les oiseaux[1]. La floraison a lieu de Juillet à Septembre[2]

Habitat et écologie[modifier | modifier le code]

Cette espèce, qui vit essentiellement dans les tourbières, lacs, étangs ou rivières de montagne avec eaux très claires, exige des eaux fraîches (pas plus de 20 °C), très douces (craint le calcaire), acides (pH 5 à 7, mais maximum à 6,5 de préférence), un sol riche en tourbe et une exposition bien ensoleillée[3]. Elle pousse jusqu'à 1000 m d'altitude[1].

Répartition[modifier | modifier le code]

C'est une espèce européenne, présente du Portugal et de la Sicile jusqu'en Laponie et en Russie, même au Groenland. Elle pourrait avoir été introduite en Amérique du nord où elle a été signalée. En France, on la retrouve çà et là, surtout dans les régions cristallines, mais elle est généralement assez rare ; elle est absente de la région méditerranéenne, mais présente dans les montagnes corses[1].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Les myriophylles peuvent servir de plantes ornementales dans les bassins[4].

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Myriophyllum alterniflorum DC. var. alterniflorum
  • Myriophyllum alterniflorum var. americanum Pugsley, 1938
  • Myriophyllum alternifolium Macoun, 1894
  • Myriophyllum verticillatum subsp. alterniflorum (DC.) Bonnier & Layens, 1894[5]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Conservatoire botanique national du Bassin parisien, CBNBP », sur cbnbp.mnhn.fr (consulté le )
  2. « FLOREALPES : Myriophyllum alterniflorum / Myriophylle à feuilles alternes / Haloragaceae / Fiche détaillée Fleurs des Hautes-Alpes », sur www.florealpes.com (consulté le )
  3. « Myriophyllum alterniflorum (Myriophylle à fleurs alternes) », sur AquaPortail (consulté le )
  4. « Myriophyllum : Planter et entretenir. », sur ooreka.fr (consulté le )
  5. « Myriophyllum alterniflorum DC., 1815 - Myriophylle à feuilles alternes », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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