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Muzillac

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Muzillac
Muzillac
L'étang de Pen Mur.
Blason de Muzillac
Héraldique
Image illustrative de l’article Muzillac
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Communauté de communes Arc Sud Bretagne
(siège)
Maire
Mandat
Michel Criaud
2020-2026
Code postal 56190
Code commune 56143
Démographie
Gentilé Muzillacais
Population
municipale
5 022 hab. (2022 en évolution de +0,46 % par rapport à 2016)
Densité 127 hab./km2
Population
agglomération
14 875 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 14″ nord, 2° 28′ 50″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 65 m
Superficie 39,5 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Muzillac
(ville isolée)
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Muzillac
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Muzillac
Géolocalisation sur la carte : France
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Muzillac
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Muzillac
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Muzillac
Liens
Site web http://www.muzillac.fr/

Muzillac [myzijak] est une commune française, située dans le département du Morbihan en Région Bretagne. Elle fait également partie des 12 communes de l'intercommunalité Arc Sud Bretagne et de l'arrondissement de Vannes. Elle a obtenu le label Village étape en 2016.

Géographie

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Communes limitrophes de Muzillac
Noyal-Muzillac Marzan
Ambon Muzillac
Billiers Mor braz Arzal

En 2004, la commune de Muzillac regroupe 4 200 habitants. Elle est située à 30 km de Vannes, à 90 km de Nantes. Située en Bretagne Sud, Muzillac bénéficie d’un climat océanique : ensoleillé et à faible pluviométrie, doux l’hiver et tempéré l’été. Les animations sont nombreuses grâce à la commission culturelle, aux 53 associations et à l’union des commerçants.

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Saint-Éloi, le Loc[1], le Pont Noyal[2], le Kervily[3], le Pont de Coléno[4], le ruisseau de Saint-vincent[5], le Val[6] et divers autres petits cours d'eau[7],[Carte 1].

Le Saint-Éloi, d'une longueur de 37 km, prend sa source dans la commune de La Vraie-Croix et se jette dans l'Océan Atlantique en limite d'Ambon et de Billiers, après avoir traversé six communes[8].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Pen Mur (34,44 ha)[Carte 1],[9].

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[11]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[12]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[13]. Elle est en outre dans la zone H2a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[14],[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Arzal à 9 km à vol d'oiseau[16], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,0 mm[17],[18]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11,3 °C, atteinte le [Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station ARZAL (56) - alt : 26 m, lat : 47°30'45"N, lon : 2°22'57"O
Records établis sur la période du au
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,5 3,2 4,9 6,5 9,7 12,3 13,9 13,9 11,6 9,5 5,9 3,8 8,2
Température moyenne (°C) 6,4 6,7 9 11 14,3 17,1 18,8 18,8 16,5 13,3 9,4 6,9 12,3
Température maximale moyenne (°C) 9,4 10,3 13 15,6 18,8 21,8 23,6 23,7 21,4 17,1 12,9 10 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−10,6
02.01.1997
−11,3
10.02.1991
−9
01.03.05
−3,2
21.04.1991
−0,4
14.05.1995
2
09.06.1989
5,9
12.07.00
6,6
29.08.09
2,4
30.09.1988
−2
30.10.1997
−5,9
21.11.1993
−7,6
31.12.1996
−11,3
1991
Record de chaleur (°C)
date du record
16,3
27.01.03
21,6
27.02.19
24,1
30.03.21
27,7
20.04.18
31,1
26.05.17
35,8
30.06.15
41,1
18.07.22
38,3
09.08.03
33
09.09.23
28,8
09.10.23
20,6
12.11.22
16,8
19.12.15
41,1
2022
Précipitations (mm) 97,3 75,7 64,2 66,3 62,8 48,8 46,7 55,4 65,7 92,9 103,8 107,4 887
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
39,4
11.01.1993
45,6
25.02.1997
39,8
01.03.20
32,3
30.04.15
62,4
28.05.16
39,4
07.06.22
43
01.07.1998
62,1
14.08.22
37,6
30.09.1993
50,9
02.10.21
40,9
11.11.14
45,6
12.12.14
62,4
2016
Source : « Fiche 56004001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,4
3,5
97,3
 
 
 
10,3
3,2
75,7
 
 
 
13
4,9
64,2
 
 
 
15,6
6,5
66,3
 
 
 
18,8
9,7
62,8
 
 
 
21,8
12,3
48,8
 
 
 
23,6
13,9
46,7
 
 
 
23,7
13,9
55,4
 
 
 
21,4
11,6
65,7
 
 
 
17,1
9,5
92,9
 
 
 
12,9
5,9
103,8
 
 
 
10
3,8
107,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Au , Muzillac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Muzillac[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[21]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,7 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (7,4 %), forêts (3,9 %), eaux continentales[Note 4] (1,5 %), zones humides intérieures (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Musuliacum en 1120[27], Musilac en 1250, Musuillac en 1252, Mesullac, Mesuillac en 1270, Premur jouxte Musseilac en 1298, Mesullac en 1307, Musuillac en 1330[27], Mesulec en 1373, Musuillac en 1387, Mesuillac en 1401, Bourgc Paulle de Musillac en 1407, Muzillac, Musuillac en 1453, Mezillac au XVIe siècle, Missuillac, Musuillac en 1516, Bourg Peaule Musuillac en 1554, Bourpaule Muzilac en 1630, Bourg-Peaule-Mussilac en 1779[28].

En gallo, la prononciation de la localité a été rapportée par Henri-François Buffet sous la forme Muzia dans un ouvrage de 1954[28]. Elle témoigne d'un phénomène global d'amuïssement du -k final dans les toponymes en gallo de Haute-Bretagne[29].

La forme bretonne normalisée donnée par l'Office public de la langue bretonne est Muzilheg[30].

Dans une étude publiée en 1990, Jean-Yves Le Moing indique que 82,6 % des toponymes de la commune sont bretons[27].

Préhistoire

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  • - 300 000 ans : les outils taillés, retrouvés dans les falaises de Cromenac’h (Ambon), sont les plus anciennes traces d’humains dans la région[31].
  • - 5000 à - 2000 : des hommes dressent des dolmens et utilisent des haches en pierre polie[31].
  • - 1700 : des tumuli sont construits comme tombeaux. Celui situé entre Bourg Pol et Pen Mur existe jusqu’en 1840[31].
  • - 400 : des Celtes, les Vénètes occupent la région entre la Laïta et la Vilaine[31].
  • 56 av. J.-C. : les Vénètes sont vaincus par Jules César[31].
  • 200 : une voie romaine passant par Lannac’h, Brehoty et Kerlann relie Portus Nammetum (Nantes) à Darioritum (Vannes)[31].
  • 450 à 650 : des Celtes arrivent d’outre-Manche avec leurs coutumes et leur langue qui deviendra le breton[31].

Époque moderne

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  • 1678 : des Ursulines arrivent à Muzillac pour y créer un couvent et éduquer les jeunes filles[31].

Révolution française

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  • 1790 : Muzillac devient commune et chef-lieu de canton, Bourg Paul reste la paroisse[31].
  • 1792 : les Ursulines sont chassées et leurs biens sont vendus aux enchères[31].

Le XIXe siècle

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Remède de bonne femme (photographie prise par Charles Géniaux à Muzillac vers 1890).
  •  : la bataille de Pen Mur oppose l'Armée impériale à des membres de la petite chouannerie[31].
  • 1835 : construction d’une mairie-école (actuel Office du Tourisme), avec les pierres d’une ancienne caserne de douanes, située route de Vannes[31].
  • 1842 : construction d’une chapelle Saint-Julien (actuelle salle Adélaïde)[31].
  •  : l'école publique de garçons de Muzillac est laïcisée[32].

Le XXe siècle

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La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Muzillac porte les noms de 121 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[34].

Un soldat originaire de Muzillac, Élie Lescop[35], du 336e régiment d'infanterie, fut fusillé pour l'exemple le à Châlons-sur-Marne (Marne) pour « abandon de poste devant l'ennemi par mutilation volontaire » par décision du conseil de guerre de la 4e armée[36].

  • 1929 : le clocher de l’église de Bourg-Paul est incendié par la foudre[31].
  • 1931 : René Bazin fait paraître son roman Magnificat dont l’action se déroule en majeure partie autour de Muzillac[31].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Muzillac porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[34].

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

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Un soldat originaire de Muzillac, Raymond Rival, est décédé en 1946 pendant la guerre d'Indochine.

  • 1947 : désaffectation de la gare de Muzillac[31].
  • 1987 : après l'achat par la municipalité en 1970, le moulin à papier de Pen Mur est aménagé[31].
  • 1990 : ouverture du Centre d’Animation du Vieux Couvent[31].

Le XXIe siècle

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  • Été 2002 : création d'un spectacle « son et lumière » regroupant plus de cent-cinquante acteurs et figurants et faisant revivre la Bataille de Pen Mur. Cette reconstitution est reconduite, depuis, chaque année[37].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[38]
Période Identité Étiquette Qualité
1891 1914 Urbain Mauduit Droite Propriétaire
Conseiller général (1899-1919)
1914 1932 Roger d'Andigné    
1932 mars 1932
(décès)
Comte Guy d'Andigné    
1932 mai 1935 Jean-Baptiste Besse Rad.ind. Médecin
Conseiller général de Muzillac (1919-1937)
mai 1935 mars 1971 Raymond Le Duigou[39] URD puis RI Notaire honoraire, maire honoraire
Conseiller général de Muzillac (1937-1940 puis 1945-1973)
mars 1971[40] 18 mars 1983 Jeanne Le Failler   Docteur en médecine retraitée
Réélue en 1977
18 mars 1983[41] mars 1989 Ernest Le Goff[42] DVD Notaire, maire honoraire (1995)
Premier adjoint (1989 → 1995)
mars 1989 18 mars 2001[43] Claude Le Duigou DVD Notaire honoraire
Réélu en 1995[44]
18 mars 2001[45] 24 mai 2020 Joseph (Jo) Brohan DVD Conseiller fiscal et juridique retraité
Conseiller général de Muzillac (1999-2015)
Réélu en 2008 et 2014
24 mai 2020 En cours Michel Criaud[46] DVD Chef d'entreprise
Suppléant de la députée Horizons Anne Le Hénanff
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

En 2022, la commune comptait 5 022 habitants[Note 5], en évolution de +0,46 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7911 6381 6742 0281 8912 1282 2362 4352 422
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4212 3702 4022 3782 4262 4232 5282 5512 594
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5732 6352 5952 5032 5102 2542 2022 2512 043
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 1892 5162 9873 2283 4713 8054 2184 3224 644
2014 2019 2022 - - - - - -
4 9445 0665 022------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

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Muzillac était une paroisse bretonnante au Moyen-Âge[51]. La langue bretonne a été parlée jusqu'au milieu du XIXe siècle, nous ne connaissons de la variété locale du breton haut-vannetais parlée dans cette commune que ce que nous apprend la lettre qu'écrivit François Guiot, recteur de Bourgpaul, à sa servante Françoise Milles le 14 mars 1793, et conservée aux archives départementales du Morbihan. A la fin du XIXe siècle : la langue bretonne ne semble plus utilisée à Muzillac.

Une filière catholique bilingue français-breton est créée en 2011.

À la rentrée 2017, 53 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 10,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[52].

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 5 juillet 2012.

Lieux et monuments

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  • Le Vieux Couvent : en mars 1678, l’évêché de Vannes accorde aux Ursulines de Ploërmel l’autorisation de fonder un couvent à Muzillac. Le 1er octobre 1792, l’envoyé de la République, François Le Batteux, émule de Carrier, chasse les religieuses qui sont envoyées à Vannes. Les bâtiments seront vendus comme biens nationaux. En 1982, il est racheté par la municipalité pour en faire un centre culturel qui sera ouvert en 1990.
  • Moulin à papier de Pen Mur.
  • Château de Séréac (privé).
  • Église Sainte-Thérèse (1930): Elle en forme de croix latine et la nef à deux étages comporte six travées de chaque côté. Elle est construite selon les plans de l'architecte Caubert. Elle est consacrée le 4 avril 1934 en présence du maire de l'époque[53].

Blasonnement

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Les armoiries de Muzillac se blasonnent ainsi :

De gueules, au léopard lionné d’hermine.
(Armes de la famille de Muzillac).

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Muzillac » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le Loc »
  2. Sandre, « le Pont Noyal »
  3. Sandre, « le Kervily »
  4. Sandre, « le Pont de Coléno »
  5. Sandre, « le ruisseau de Saint-vincent »
  6. Sandre, « le Val »
  7. « Fiche communale de Muzillac », sur sigesbre.brgm.fr (consulté le ).
  8. Sandre, « le Saint-Éloi »
  9. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  11. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  12. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
  13. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  14. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Muzillac et Arzal », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Arzal », sur la commune d'Arzal - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Arzal », sur la commune d'Arzal - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Muzillac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Muzillac ».
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  25. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  39. « Muzillac : Les obsèques de M. Raymond Le Duigou, ancien conseiller général et maire », Ouest-France,‎
  40. « Mme Le Failler élue maire de Muzillac », Ouest-France,‎
    « Mme Le Failler a été élue maire par 15 voix sur 19. »
  41. « Muzillac : M. Ernest Le Goff élu maire », Ouest-France,‎
    « Vendredi soir, à 20 h 45, salle de la mairie, le nouveau conseil municipal s'est réuni pour l'élection du maire et de ses adjoints. Ont été élus : maire, M. Ernest Le Goff »
  42. « Nécrologie : M. Ernest Le Goff », Ouest-France,‎
  43. « Claude Le Duigou ne sollicitant pas un troisième mandat, c'est Jo Brohan, premier adjoint, conseiller général, qui conduira la liste issue de la municipalité sortante », Ouest-France,
  44. « Claude Le Duigou pour un deuxième mandat », Ouest-France,‎
    « Dimanche, en fin de matinée, le maire sortant Claude Le Duigou a été réélu au premier tour avec 22 voix sur 23, premier magistrat de sa commune. »
  45. « Élu maire, Jo Brohan succède à Claude Le Duigou », Ouest-France,‎
    « Formé d'un groupe largement renouvelé, le nouveau conseil municipal a montré toute la confiance qu'il porte à Jo Brohan en l'élisant, à l'unanimité dès le premier tour, maire de la commune. Élu conseiller municipal en mars 1989, puis premier adjoint en juin 1995, c'est aux côtés de Claude Le Duigou alors maire de Muzillac, que Jo Brohan a, durant douze années, travaillé au service des Muzillacais. »
  46. « Municipales à Muzillac. Michel Criaud est le nouveau maire », sur Maville.com, 24 ami 2020 (consulté le )
    « Ce dimanche 24 mai 2020, Michel Criaud, tête de la liste « Muzillac Horizon 2030, Dynamiques et Solidaires » a été élu maire de Muzillac (Morbihan) à l’unanimité. Il est entré au conseil municipal en 2001 comme adjoint. »
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  51. Gaston Esnault - Presses universitaires de France, 1925 - Métaphores occidentales: essai sur les valeurs imaginatives concrètes du français parlé en basse-Bretagne comparé avec les patois, parlers techniques et argots français , page 64.
  52. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  53. http://www.infobretagne.com/muzillac.htm
  54. « À fond le rafiot », Libération, 22 novembre 2011

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