Saneatsu Mushanokōji

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Saneatsu Mushanokōji
Description de l'image Saneatsu Mushanokoji 2.jpg.
Nom de naissance Saneatsu Mushanokōji
Naissance
Tokyo
Décès (à 90 ans)
Tokyo
Activité principale
Écrivain
Auteur
Langue d’écriture Japonais

Saneatsu Mushanokōji (武者小路 実篤(實篤, Mushanokōji Saneatsu?), né à Tokyo le et mort à Tokyo le , est un romancier et dramaturge japonais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille de la noblesse japonaise (son grand frère est le diplomate Kintomo Mushanokōji), il étudie à Gakushūin et s'intéresse très jeune à la littérature et à la philosophie. Il est également très influencé par l'œuvre de Léon Tolstoï. En 1910, il fonde le cercle littéraire Shirakabaha (Bouleau blanc) avec Shiga Naoya, Takeo Arishima et Kinoshita Rigen et commence à publier ses travaux dans la revue littéraire du cercle, le Shirakaba. Les écrits de Mushanokōji, surtout des romans et des pièces de théâtre, prônent une philosophie humaniste où le développement spirituel de l'être humain doit favoriser l'harmonie universelle.

En 1918, il part fonder une communauté socialiste et utopique dans la préfecture de Miyazaki afin de mettre en pratique ses idées philosophiques. Il nomme cette communauté Atarashiki-mura (le nouveau village) et y continue son œuvre littéraire tout en s'adonnant à la peinture. Il renonce à l'expérience en 1926 et quitte le village. Il crée ensuite une galerie d'art à Tokyo et écrit des biographies avant d'interrompre ses travaux dans les années 1930 et voyage à travers l'Europe en 1936.

Après la Seconde Guerre mondiale, il est brièvement mis à l'écart de toute fonction publique par les forces d'occupation américaines en raison de son appartenance à la Chambre des pairs du Japon et de son manque d'opposition à la guerre. Il fait son retour à la littérature en publiant Shinri sensei en 1950. Il est décoré de l'Ordre de la Culture en 1951 et devient membre de l'académie des arts en 1952.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans :

  • 1912 : Omedetaki hito (L'Innocent)
  • 1919 : Kōfukumono (Un homme heureux)
  • 1920 : Yūjō (L'Amitié)
  • 1923 : Aru otoko
  • 1950 : Shinri sensei

Théâtre :

  • 1915 : Sono imōto (Sa sœur)
  • 1922 : Ningen Banzai (Vive l'homme)

Liste des œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Rêve au pays des petits hommes, dans Les Noix La Mouche Le Citron et dix autres récits de l'époque Taishô, nouvelle traduite par le groupe Kirin, Le Calligraphe-Picquier, 1986 (réédition Philippe Picquier, 1991) ; Anthologie de nouvelles japonaises Tome I - 1910-1926 Les Noix La Mouche Le Citron, Picquier Poche, 1999.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]