Muscle grand zygomatique

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Muscle grand zygomatique
Muscle grand zygomatique (en rouge).
Artère
Nerf
Branche zygomatique du nerf facial (en), Branche buccale du nerf facialVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Nom latin
M. zygomaticus majorVoir et modifier les données sur Wikidata
TA98
A04.1.03.029Voir et modifier les données sur Wikidata
TA2
2079Voir et modifier les données sur Wikidata
FMA
46810Voir et modifier les données sur Wikidata

Le muscle grand zygomatique est un muscle de la face.

Description

Le muscle grand zygomatique s'étend obliquement de la pommette à la commissure des lèvres[1].

Insertions crâniales (origine)

Il s'insère sur la face externe de l'os malaire, un peu en dehors du petit zygomatique.

Trajet

Il se porte en bas et en avant et gagne la commissure des lèvres.

Rapports

Il est en dehors du muscle petit zygomatique, en avant du muscle buccinateur dont il est séparé par le corps adipeux de la bouche. L’artère faciale et la veine faciale passent en dessous de lui. Superficiellement, il répond à la peau, dont il est séparé par une couche de graisse.

Insertions caudales (terminaison)

Il se termine à la commissure des lèvres où il se termine a la face profonde des téguments où il mélange ses fibres avec l'orbiculaire de la bouche, le muscle triangulaire des lèvres et le muscle canin.

Innervation et vascularisation

Il est innervé par la branche buccale du nerf facial. Le muscle est vascularisé par l'artère faciale.

Variantes

Le grand zygomatique peut manquer. Il peut être double, soit dans toute son étendue, soit a l'une de ses extrémités seulement. Il peut présenter des connexions plus ou moins étendues avec le muscle petit zygomatique, l'orbiculaire des paupières, le triangulaire des lèvres ou même avec le muscle risorius[2].

Action

Sa contraction permet l'ascension de l'angle de la bouche et l'accentuation du sillon naso-génien, facilitant ainsi la grimace et le sourire[2]. Il découvre les canines. C’est le muscle de la joie de Duchenne de Boulogne, dont la contraction produit d’importantes modifications faciales. Au-delà de l'ascension de la commissure, elle accuse le galbe de la pommette en refoulant les parties molles de la joue, élève la paupière inférieure, et crée le plissement cutané connu sous le nom de ride de la patte d'oie. Cette dernière fonction s'explique par les connexions étroites existant entre les muscles grand zygomatique et orbiculaire de l’œil[3].

Références

  1. « Muscle grand zygomatique », sur IMaios (consulté le ).
  2. a et b « Muscle grand zygomatique », sur iMedecin (consulté le ).
  3. Géraldine Clèdes et al., « Anatomie musculaire du sourire », Actualités Odonto-Stomatologiques, vol. 242,‎ , p. 111-120 (lire en ligne).

Liens externes