Musée national d'Art moderne
Type |
Musée d'art, musée national (d) |
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Ouverture | |
Surface |
18 700 m2 d'expositions permanentes et temporaires[1] (28 000 m2 pour l'ensemble des espaces liés au musée) |
Visiteurs par an | |
Site web |
Collections |
art moderne et contemporain des XXe et XXIe siècles |
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Nombre d'objets |
103 290 de 6 646 artistes au 1er janvier 2016 |
Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
Centre Pompidou (Beaubourg), Place Georges Pompidou, 75004 Paris |
Coordonnées |
Le musée national d'Art moderne (MNAM) est consacré à l’art moderne et contemporain des XXe et XXIe siècles. Il est situé à Paris dans le Centre Georges-Pompidou, où il occupe deux étages (art contemporain au 4e étage et art moderne au 5e étage), outre l'atelier Brancusi, des galeries d'expositions temporaires et divers autres espaces liés au musée. La collection est ladeuxième plus grande du monde derrière celle du Musée d'art moderne de New York et rassemble plus de 100 000 œuvres dont seule une partie est exposée par roulement. L’accrochage est en principe révisé tous les deux ans[4]. Des expositions temporaires sont également présentées.
Historique
Le Musée national d'art moderne a pris le relais de l'ancien musée du Luxembourg créé en 1818 par Louis XVIII pour accueillir les œuvres des artistes vivants destinées à rejoindre le musée du Louvre dix ans après leur mort[5]. En 1861, le musée s'ouvre aux écoles étrangères jusqu'à constituer à partir des années 1890 une section suffisamment importante, qui sera installée en 1922 dans une annexe, au Jeu de Paume, laquelle deviendra en 1932 le « Musée des Écoles étrangères ». De 1922 à 1939 plus de 30 expositions temporaires consacrées à ces écoles s'y tiendront également.
Confronté de nouveau à l'exiguïté du musée du Luxembourg, malgré son installation dans le bâtiment actuel, construit en 1886, et son extension dans l'Orangerie contiguë pour y abriter les sculptures[6], et après l'abandon du projet de « Cité des musées », proposé en 1929-1930 par Auguste Perret à l'emplacement du Palais du Trocadéro, l’idée de construire un musée d'art moderne est alors promue en 1932 par Louis Hautecoeur, conservateur du musée des Artistes vivants. Déjà le Musée de Grenoble en 1919, le Museum Folkwang d'Essen en 1927, le musée d'art de Łódź en 1930, puis le musée Kröller-Müller d'Otterlo en 1938, avaient été parmi les premiers musées en Europe à consacrer une section de leurs collections à l'avant-garde de l'art moderne, alors qualifiée d'« art indépendant » en France ; tandis qu'à New York était créé en 1929 le MoMA, spécialement dédiée à cette période.
En 1934, l'État décide alors de construire un musée national d'Art moderne sur le site de l'ancienne manufacture de tapis de la Savonnerie doublé d'un second musée d'art moderne pour la ville de Paris et le 24 mai 1937 le président Lebrun inaugure le « Palais des musées d’art moderne », construit pour l’Exposition internationale de 1937 et ensuite dénommé Palais de Tokyo. Néanmoins, il accueille à cette occasion une rétrospective de l'art français depuis le Moyen Âge, le choix ayant alors été fait de présenter la collection moderne d'art français au musée du Petit Palais, avec l'exposition « Les maîtres de l'art indépendant 1895-1937 », de juin à octobre 1937 et les écoles étrangères au musée du Jeu de Paume, avec l'exposition « Origines et développement de l'art international indépendant », d'août à octobre 1937.
Le 6 août 1942, le Musée national d'art moderne, dont l'inauguration prévue pour 1939 avait été repoussée par la nécessité de travaux de finition puis par la guerre, connut enfin une ouverture partielle avec un tiers seulement de la collection ramené des dépôts de la zone occupée et sans les écoles étrangères, conservées depuis 1922 au musée du Jeu de Paume, alors évacuées et mises à l'abri au château de Chambord. À la libération, le « Musée des Arts Modernes » reprend ses activités avec l'exposition « Art et Resistance », du 15 février au 15 mars 1946. Mais le Musée national d'art moderne n'ouvrira véritablement ses portes que le 9 juin 1947 en intégrant les collections du « Musée des Écoles Étrangères » du Jeu de Paume ; tandis que ce dernier reçoit la même année les impressionnistes, déjà versés au Louvre en 1929.
En 1977, le Musée national d'art moderne est transféré dans le nouveau Centre-Georges Pompidou avec les œuvres débutant par le fauvisme en 1905, en laissant au Palais de Tokyo les œuvres post-impressionnistes des artistes nés avant 1870, qui rejoindront en 1986 le musée d'Orsay.
Sur les 8 niveaux du Centre Pompidou accessibles au public totalisant 45 000 m2[7], la Bibliothèque publique d'information (Bpi), dont l'entrée est désormais indépendante du Forum et qui possède sa propre cafétéria, occupe le tiers du niveau 1 de mezzanine et les niveaux 2 et 3, soit environ 17 000 m2, dont 10 400 m2 de salles de lecture. Le reste de l'édifice, soit environ 28 000 m2, est en réalité dévolu au Musée national d'art moderne, qui compte 18 700 m2 d'espaces d'exposition (12 600 m2 pour les collections nationales, atelier Brancusi de 600 m2 inclus, 6 100 m2 pour les expositions temporaires réparties dans 7 galeries dont 2 au sein même du musée) et à ses annexes (Bibliothèque Kandinsky, librairies d'art, boutique, ateliers pédagogiques, salles de conférences et de spectacles, ces dernières étant principalement liées à la programmation du musée) ou bénéficie directement au musée, comme les espaces de restauration des niveaux de mezzanine et du 6e étage dédiés aux expositions temporaires.
Son fonds initial a été constitué en partie par des donations d'artistes (Picasso, Braque, Matisse, Chagall, Delaunay, etc.) et de leurs héritiers, incluant le legs de fonds d'atelier (Brancusi, Kandinsky, Dufy, Rouault) et des dons de collectionneurs privés (Louise et Michel Leiris, André Lefèvre, baronne Gourgaud, Raoul La Roche, Marie Cuttoli et Henri Laugier, Daniel Cordier, Heinz Berggruen, Scaler Foundation et Clarence Westbury Foundation animées par Sylvie, Éric et Jacques Boissonnas, Dominique de Ménil et sa famille, Société des Amis du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou Foundation, Vladimir Potanin Foundation, Florence et Daniel Guerlain, Fondation Ricard, etc.) ou avec l'aide du fonds du patrimoine, ainsi que par d'importantes dations (Man Ray, Chagall, Duchamp, Breton, Derain, Dubuffet, etc.). Il se caractérise ainsi par l'importance des ensembles monographiques issus des relations tissées entre le musée, les artistes et leurs héritiers, qui permettent parfois de retracer la totalité de la carrière d'un artiste y compris par une politique volontaire d'acquisitions (Picabia, Léger, Ernst, Miró, Calder, etc.). Il est depuis régulièrement enrichi par des donations et acquisitions.
Missions et organisation du musée
Le musée constitue un département du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. Depuis 1992, il a intégré le Centre de création industrielle fondé par François Mathey et est officiellement appelé : Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle (MNAM / CCI).
Selon ses statuts modifiés par le décret no 92-1351 du 24 décembre 1992, il a pour mission[8] :
- d'inventorier, de conserver, de restaurer, d'enrichir, de présenter au public et de mettre en valeur les collections d'œuvres d'art dont le Centre Georges-Pompidou a la garde, dans les domaines des arts plastiques, des arts graphiques, de la photographie, du cinéma expérimental, de l'art vidéo, des nouveaux médias, de la création industrielle, du design de l'architecture depuis le début du XXe siècle ; ces collections comprennent également les fonds documentaires et les archives qui les concernent ;
- de présenter au public, en tous lieux, toute manifestation visant à diffuser et à approfondir la connaissance de l'art depuis le début du XXe siècle ;
- de favoriser la création contemporaine sous toutes ses formes.
Le MNAM / CCI comprend :
- la conservation des collections d'arts plastiques composée des services suivants : le service des collections historiques, le service des collections contemporaines, le service de la création contemporaine et prospective, le cabinet d'art graphique, le cabinet de la photographie, le service du cinéma expérimental, le service des nouveaux médias, le service de la restauration ;
- la conservation des collections architecture et design, composée des services architecture et design ;
- le service de la Bibliothèque Kandinsky - Centre de recherche et de documentation du MNAM / CCI, qui comprend le secteur des collections imprimées et le secteur des archives et de la documentation.
- le service des collections, conjointement avec la direction de la production.
Il assure également le secrétariat de la commission d'acquisition et le secrétariat de la commission des prêts et dépôts du Centre Georges-Pompidou.
- Activités culturelles
Outre plusieurs expositions temporaires par an consacrées à l'art moderne et contemporain, le MNAM/CCI, collabore, comme l'IRCAM et la BPI, aux manifestations et cycles réguliers des "Rendez-vous du Forum" organisés tout au long de l'année par le Centre Pompidou (cinéma, performances, danse, théâtre, concerts, débats, conférence, colloques) :
- Festival "Hors Pistes", de nature pluridisciplinaire sur les nouvelles pratiques de l'image, depuis 2006, en janvier[9] ;
- "Nouveau Festival", de nature pluridisciplinaire, depuis 2009, en février, mars[10] ;
- Festival international de films documentaires "Cinéma du réel", depuis 1979, en mars, sous l'égide de la BPI[11] ;
- Festival "Manifeste", depuis 1992, en juin, sous l'égide de l'IRCAM, où il remplace depuis 2012 "Agora" créé en 1998[12] ;
- Festival "Videodanse", depuis 1982, en octobre, novembre[13] ;
- Cycles "In Vivo", dédiés aux arts vivants à travers la performance, depuis 2011, sous l'égide du MNAM/CCI ;
- Cycle "Link", dédié, en présence des artistes, à la transmission artistique inter-générationelle, depuis 2011, sous l'égide du MNAM/CCI ;
- Cycles "Face aux œuvres" et "Un dimanche une œuvre" en présence de l'artiste, au MNAM/CCI ;
- Cycle "Cinéastes en correspondance", notamment dans le cadre du Festival d'automne, depuis 2012[14] ;
- Cycle mensuel "Prospectif Cinéma", en présence du cinéaste, le dernier jeudi du mois, depuis 2002 ;
- Cycle "Rencontres de la BPI"[15] ;
- Cycles ponctuels de conférences "Parole" (aux artistes, à l'architecture, au design, à l'histoire de l'art…), tels que "L'Encyclopédie des guerres", etc.
Collections[16]
Le musée dispose de 18 700 m2 d'exposition répartis sur plusieurs niveaux du centre :
- les collections permanentes aux 4e et 5e étages avec, au sein du musée, deux galeries d'expositions généralement monographiques et d'art graphique, ainsi qu'une librairie et un espace de consultation documentaire multimédia sur les collections ;
- cinq galeries d’expositions temporaires supplémentaires (actualités, photographie, architecture, design, etc.), qui occupent au total 5 400 m2, comprenant deux grandes galeries au 6e étage, l'Espace 315 et la Galerie Sud au niveau mezzanine et la galerie de photographies de 200 m2 au Forum -1, inaugurée le 5 novembre 2014. L'Espace 315 expose le lauréat du Prix Marcel Duchamp décerné l'année précédente lors de la Foire Internationale d'Art Contemporain ;
- l'Atelier Brancusi de 600 m2 situé sur la piazza[17].
La collection du musée reflète tous les mouvements artistiques du XXe siècle[18],[19]. Elle s'est également déployée hors les murs, avec l'antenne du musée ouverte le 12 mai 2010 au Centre Pompidou-Metz et, du 19 octobre 2011 au 29 septembre 2013, le Centre Pompidou mobile conçu par Patrick Bouchain et inauguré à Chaumont par une exposition sur "La couleur".
Le 28 mars 2015, Le Centre Pompidou de Malaga (en espagnol : Centro Pompidou de Málaga) a été accueilli dans le bâtiment de 6 300 m2 appelé El Cubo (« Le Cube ») à Malaga en Espagne, où sont présentées 70 œuvres du musée national d'Art moderne pendant cinq ans renouvelables.
Pour la première fois en juin 2005, les œuvres furent également présentées thématiquement, alors que depuis l'origine du musée, elles étaient exposées par mouvement et chronologiquement :
- 15 juin 2005 - 3 avril 2006 : Big Bang - Destruction et création dans l'art du XXe siècle, niveau 5.
- 5 avril 2006 - 29 janvier 2007 : Le mouvement des images, niveau 4, suivi d'un retour aux présentations chronologiques.
Désormais, tous les 2 ans et chaque année alternativement, le Centre Pompidou renouvelle l'accrochage de ses collections modernes au niveau 5 et contemporaines au niveau 4, sauf présentation exceptionnellement commune sur 2 niveaux :
- 27 mai 2009 - 28 février 2011 : Elles@centrepompidou - Artistes femmes dans les collections du MNAM, niveaux 4 et 5.
- 12 avril 2011 - 26 août 2013 : Collection moderne, parcours chronologique, niveau 5.
- 17 octobre 2012 - 10 mars 2014 : Fruits de la passion - 10 ans du Projet pour l'Art Contemporain, niveau 4.
- 23 octobre 2013 - 26 janvier 2015 : Modernités plurielles 1905 - 1970 - Une histoire mondiale de l'art moderne, niveau 5.
- 2 juillet 2014 - 11 janvier 2016 : Une histoire - Art, architecture et design, des années 1980 à aujourd'hui, niveau 4.
- 27 mai 2015 - 2017 : Collection moderne, parcours chronologique, niveau 5.
- 23 mars 2016 - 20 mars 2018 : Cher(e)s ami(e)s - Donateurs 2010 - 2015, niveau 4.
Tous les mouvements et œuvres des artistes figurant dans la collection, qui fin décembre 2013 comprenait 100 313 œuvres de 6 396 artistes et 90 pays différents, ne sont donc pas présentés au même moment, mais par roulement. En 2013, l'accrochage des collections permanentes, atelier Brancusi compris, prévu jusqu'en mars 2014, exposait ainsi à titre d'exemple, 680 artistes (10,6 %) et 2 151 œuvres (2,1 %) de 62 pays, soit 408 peintures, 512 sculptures et installations, dont 256 de Brancusi, 255 objets, dont 74 de design et 8 textiles, 664 dessins, 32 estampes, 181 photographies, 20 films et vidéos, 40 maquettes, etc. Par comparaison, au même moment, le MOMA exposait 1 031 œuvres et la Tate Modern 620 œuvres de 172 artistes. En 2013, néanmoins, 5 200 œuvres étaient déposées dans des musées de province (engendrant alors un reliquat de 95 113 œuvres conservées au MNAM/CCI), et 4 304 ont été prêtées, dont 2 334 à des musées étrangers[20]. En 2012, 223 œuvres avaient été prêtées au Centre Pompidou-Metz et 14 au Centre Pompidou mobile[21],[22].
La collection du musée est organisée en deux périodes, moderne et contemporaine :
Période moderne (1905-1960)
- Fauvisme avec des œuvres de Georges Braque, André Derain, Henri Matisse, Maurice de Vlaminck, Raoul Dufy, Albert Marquet, Othon Friesz, Kees van Dongen, Georges Rouault, Henri Manguin, Auguste Chabaud
- Cubisme avec des œuvres de Georges Braque, Pablo Picasso, Fernand Léger, Juan Gris, Albert Gleizes, Jean Metzinger, Jacques Villon, André Lhote, Auguste Herbin et des sculptures de Henri Laurens, Raymond Duchamp-Villon, Jacques Lipchitz, Alexander Archipenko
- Futurisme avec Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Giacomo Balla, Gino Severini, Luigi Russolo, Alberto Magnelli
- Avant-garde russe avec Kasimir Malevitch, Alexander Rodtchenko, El Lissitzky, Alexandra Exter, Natalia Gontcharova, Mikhail Larionov, Jean Pougny, Vladimir Baranoff-Rossiné, Léopold Survage, Pavel Filonov, Paul Mansouroff, Vladimir Stenberg
- Expressionnisme / Nouvelle Objectivité avec Ernst Ludwig Kirchner, Max Pechstein, August Macke, Alexej von Jawlensky, Emil Nolde, Oskar Kokoschka, Lyonel Feininger / Otto Dix, George Grosz, Christian Schad, Max Beckmann
- Mouvement Dada / Bauhaus avec Marcel Duchamp, Marcel Janco, Sophie Taeuber-Arp, Francis Picabia, Raoul Hausmann, Hannah Höch, Kurt Schwitters / Laszlo Moholy-Nagy, Josef Albers, Paul Klee et des sculptures de Jean Arp, Antoine Pevsner, Naum Gabo
- Art abstrait / Art concret avec František Kupka, Vassili Kandinsky, Piet Mondrian, Bart van der Leck, Theo van Doesburg, Georges Vantongerloo, Vilmos Huszár, César Domela, Jean Hélion, Otto Carlsund, Willi Baumeister, Otto Freundlich, Joaquín Torres García, Max Bill, Olle Baertling, Richard Mortensen, Aurelie Nemours
- Sculptures de Constantin Brancusi, Henri Gaudier-Brzeska, Julio Gonzalez, Alexander Calder, Ossip Zadkine, Henry Moore
- Peintres de l'école de Paris : Marc Chagall, Amedeo Modigliani, Chaïm Soutine, Léonard Tsuguharu Foujita, Moïse Kisling, Julius Pascin (Pincas), María Blanchard
- Surréalisme : Giorgio de Chirico, Salvador Dalí, René Magritte, Max Ernst, Joan Miró, André Breton, Man Ray, Dora Maar, Yves Tanguy, André Masson, Roberto Matta, Wilfredo Lam, Paul Delvaux, Alberto Giacometti, Hans Bellmer, Victor Brauner, Joseph Cornell, Meret Oppenheim
Après 1945 :
- Expressionnisme abstrait : Jackson Pollock, Mark Tobey, Mark Rothko, Barnett Newman, Willem de Kooning, Arshile Gorky, Clyfford Still, Robert Motherwell, Sam Francis, Adolph Gottlieb, Kenneth Noland, Philip Guston, Paul Jenkins, Joan Mitchell, Cy Twombly
- Abstraction lyrique / Tachisme : Wols (Alfred Schulze), Georges Mathieu, Hans Hartung, Camille Bryen, Jean-Paul Riopelle, Nicolas de Staël, Pierre Soulages, Gérard Schneider, Jean Degottex, Pierre Tal-Coat, Bram van Velde, Zao Wou Ki, Olivier Debré, Simon Hantaï, André Lanskoy, Alfred Manessier, Jean Bazaine, Jean Le Moal, Roger Bissière, Maurice Estève, Charles Lapicque, Serge Poliakoff, Maria Elena Vieira da Silva, Árpád Szenes, Gustave Singier, Julius Bissier, Bernard Schultze et des sculptures de François Stahly, Étienne-Martin
- Art informel / Art brut : Jean Fautrier, Jean Dubuffet, Antoni Tàpies, Lucio Fontana, Alberto Burri, Giuseppe Capogrossi, Bernard Réquichot, Gaston Chaissac, Enrico Baj, Manolo Millares, Antonio Saura, Eduardo Chillida
- CoBrA : Asger Jorn, Karel Appel, Pierre Alechinsky, Christian Dotremont, Guillaume Corneille, Constant (Nieuwenhuis), Jacques Doucet, Jean-Michel Atlan, Egill Jacobsen, Carl-Henning Pedersen
- Gutaï : Kazuo Shiraga, Saburō Murakami, Atsuko Tanaka, Shōzō Shimamoto, Hisao Domoto, Toshimitsu Imai
- Cinétisme / Op art : Victor Vasarely, Jesús-Rafael Soto, Julio Le Parc, Horacio García Rossi, Carlos Cruz-Diez, Yaacov Agam, Bridget Riley, Pol Bury, Grégorio Vardanega, Yvaral (Jean-Pierre Vasarely), Francisco Sobrino, Joël Stein, Nicolas Schöffer
- Œuvres de Le Douanier Rousseau (Henri Rousseau), Paul Signac, Robert et Sonia Delaunay, Aristide Maillol, Suzanne Valadon, Marie Laurencin, Tamara de Lempicka, Georgia O'Keeffe, Diego Rivera, Frida Kahlo, Louise Nevelson, Louise Bourgeois, Germaine Richier, Judit Reigl, Dorothea Tanning, Yayoi Kusama, Giorgio Morandi, Balthus (Balthasar Kłossowski de Rola), Bernard Buffet, Francis Bacon, etc..
En raison des règles régissant le droit d'auteur, la « reproduction non autorisée » des œuvres de certains artistes majeurs sur le site de la collection du musée ne cessera qu'à l'expiration d'une période de soixante-dix ans après leur mort, à savoir : Henri Laurens et Henri Matisse le 1er janvier 2025, Georges Braque le 1er janvier 2034 et Sonia Delaunay le 1er janvier 2050.
Période contemporaine (après 1960)
- Pop Art : Richard Hamilton, Andy Warhol, Robert Rauschenberg, James Rosenquist, Roy Lichtenstein, Jasper Johns, Claes Oldenburg, George Segal, Jim Dine, Ed Ruscha
- Nouveau Réalisme : Yves Klein, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Arman (Fernandez), César (Baldaccini), Mimmo Rotella, Christo (Javacheff) et Jeanne-Claude (Denat de Guillebon), Raymond Hains, Jacques de la Villeglé, Martial Raysse / Daniel Spoerri
- Groupe ZERO / Groupe NUL : Heinz Mack, Otto Piene, Günther Uecker, Konrad Klapheck, Herman de Vries, Jan Schoonhoven
- Azimuth / Arte Povera : Piero Manzoni, Enrico Castellani, Piero Dorazio, Dadamaino (Eduarda Emilia Maino), Giuseppe Penone, Mario Merz, Jannis Kounellis, Luciano Fabro, Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Michelangelo Pistoletto, Piero Gilardi, Gilberto Zorio
- Fluxus : John Cage, La Monte Young, Joseph Beuys, Nam June Paik, Wolf Vostell, George Brecht, Robert Filliou, Ben (Vautier), Dieter Roth, Yoko Ono / Jean-Jacques Lebel
- Minimalisme : Robert Ryman, Carl André, Dan Flavin, Dan Graham, Donald Judd, Sol LeWitt, Agnès Martin, Robert Morris, Bruce Nauman, Richard Serra, Frank Stella, Ellsworth Kelly / François Morellet, Daniel Buren, Olivier Mosset, Niele Toroni, Michel Parmentier, Daniel Dezeuze, Jean-Pierre Pincemin, Martin Barré, François Rouan, Toni Grand
- Figuration narrative : Hervé Télémaque, Bernard Rancillac, Eduardo Arroyo, Erró (Guðmundur Guðmundsson), Jacques Monory, Valerio Adami, Gilles Aillaud, Henri Cueco, Gérard Fromanger, Peter Klasen, Antonio Seguí, Antonio Recalcati, Leonardo Cremonini, Equipo Crónica / Alain Jacquet, Peter Saul
- Lettrisme / Art conceptuel : Isidore Isou, Gabriel Pomerand, Maurice Lemaître, Gil Joseph Wolman, Roland Sabatier, François Dufrêne, Jean-Louis Brau, Alain Satié, François Poyet/ Joseph Kosuth, Lawrence Weiner, Marcel Broodthaers, Bernar Venet
- Gerhard Richter, Georg Baselitz, Sigmar Polke, Wolf Vostell, A. R. Penck (Ralf Winkler), Richard Lindner, Anselm Kiefer, Jörg Immendorff, Markus Lüpertz, Per Kirkeby, Öyvind Fahlström, Dado (Miodrag Djuric), Roman Opalka, Lucian Freud, Brion Gysin, Chuck Close, Malcolm Morley, Matthew Barney, Tony Cragg, Richard Long, Barry Flanagan, Richard Deacon, Bill Viola, Peter Stämpfli, Pierre Molinier, Claude Bellegarde, Orlan (Paulette Du Brouet), Jean-Pierre Raynaud, Claude Lévêque, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Jean-Charles Blais, Gina Pane, Jean-Michel Basquiat, Hervé di Rosa, Robert Combas, Gérard Garouste, Francesco Clemente, Enzo Cucchi, Miquel Barceló, Anish Kapoor, Cheri Samba, etc..
Et de nombreux artistes des scènes étrangères et française des années 1990-2000 : Bernd et Hilla Becher, Andreas Gursky, Martin Parr, Thomas Ruff, Martin Kippenberger, Nan Goldin, Peter Fischli et David Weiss, Wim Delvoye, Gilbert (Prousch) et George (Passmore), Cindy Sherman, Peter Doig, Andy Goldsworthy, Glenn Brown, Sean Scully, John Currin, Marlene Dumas, Ernesto Neto, Tunga (Antônio José de Barros Carvalho e Mello Mourão), Subodh Gupta, Yan Pei-Ming, Wang Du, Wang Keping, Adel Abdessemed, Bertrand Lavier, Philippe Cognée, Bernard Frize, Pierre Huyghe, Alain Sechas, Xavier Veilhan, Jean-Michel Othoniel, Philippe Ramette, Bernard Piffaretti, Laurent Grasso, Claude Closky, Michel Blazy, Didier Marcel, Philippe Mayaux, Philippe Parreno, Pierre (Commoy) et Gilles (Blanchard), Valérie Belin, etc.
Architecture et design
Depuis l'intégration de la collection du Centre de création industrielle en 1992 : Otto Wagner, Peter Behrens, Gerrit Rietveld, Marcel Breuer, Pierre Chareau, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand, Eileen Gray, Ludwig Mies van der Rohe, Louis Sognot, René Herbst, Robert Mallet-Stevens, Franco Albini, Alvar Aalto, Marcel Lods, Gio Ponti, Jean Prouvé, Hans Coray, Ray et Charles Eames, Harry Bertoia, Marco Zanuso, Richard Sapper, Pierre Guariche, Raymond Loewy, Achille Castiglioni, Eero Saarinen, Sori Yanagi, Verner Panton, Arne Jacobsen, Roger Tallon, Pierre Paulin, Olivier Mourgue, Isamu Noguchi, Joe Colombo, Ettore Sottsass, Carlo Bartoli, Shiro Kuramata, Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti, Gaetano Pesce, Mario Bellini, Philippe Starck, Martin Szekely, Marc Newson, Ronan et Erwan Bouroullec, Ron Arad, Jasper Morrison, Konstantin Grcic, Matali Crasset, Patrick Jouin, Marcel Wanders, Norman Foster, Aldo Rossi, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Christian de Portzamparc, etc.
Atelier Brancusi
Situé sur la piazza en dehors du bâtiment principal et intégré à la collection, l'Atelier Brancusi[23] est une reconstitution fidèle de l'atelier du sculpteur de l'impasse Ronsin, légué à l'État en 1956 avec tout son contenu (2571 œuvres achevées et ébauches, bibliothèque de 160 ouvrages, discothèque de plus de 200 disques, meubles, outils).
Bibliothèque Kandinsky
Créée en 2002, la bibliothèque Kandinsky[24] est la bibliothèque spécialisée du musée consacrée à l'art du XXe siècle. Elle trouve son origine dans la documentation rassemblée à l'hôtel Salomon de Rothschild par le Centre national d'art contemporain (Cnac) et compte 200 000 ouvrages imprimés, depuis l'acquisition en 2006 de la bibliothèque Paul Destribats, qui en a fait le fonds le plus riche au monde pour la première moitié du XXe siècle[25]. Elle peut accueillir jusqu'à 76 lecteurs sur une surface de 390 m2.
Directeurs du MNAM
- Depuis 2013 : Bernard Blistène
- 2000 - 2013 : Alfred Pacquement
- 1997 - 2000 : Werner Spies
- 1992 - 1997 : Germain Viatte
- 1991 - 1992 : Dominique Bozo
- 1987 - 1991 : Jean-Hubert Martin
- 1986 - 1987 : Bernard Ceysson
- 1981 - 1986 : Dominique Bozo
- 1973 - 1981 : Pontus Hulten
- 1968 - 1973 : Jean Leymarie
- 1965 - 1968 : Bernard Dorival
- 1945 - 1965 : Jean Cassou
- 1941 - 1944 : Pierre Ladoué
- 1940 : Jean Cassou
Voir aussi
Articles connexes
- Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou
- Collection en ligne
- Liste des musées parisiens
- Musée d'art moderne
Lien externe
Notes et références
- Le Centre Pompidou en 2011, bilan d'activité, p. 230
- http://www.lejournaldesarts.fr/jda/archives/docs_article/101363/classement-general-2012-des-musees.php
- Le Centre Pompidou en 2011, bilan d'activité, p. 18
- Article du Figaro, 12 avril 2010.
- Histoire de la collection de peintures, site du musée d'Orsay
- Les musées du Luxembourg depuis 1750, Le musée des arts contemporains dans l’Orangerie Férou 1886-1937, Site du Sénat.
- Site du Centre Pompidou, Découvrir l'architecture du Centre Pompidou, p. 7
- http://www.legifrance.gouv.fr/./affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000726261
- Hors Pistes 2013, site du Centre Pompidou
- Un Nouveau festival, site du Centre Pompidou
- Cinéma du réel, site internet
- Manifeste 2013, site de l'IRCAM
- Vidéodanse, les trente ans, site du Centre pompidou
- Cinéastes en correspondance, site du Centre Pompidou
- Les manifestations orales, site de la BPI
- Collection en ligne du Centre Pompidou, site Videomuseum.
- Dossier pédagogique : Constantin Brancusi, site du Centre Pompidou.
- Le centre Pompidou en 2009, Bilan d'activités, Les lacunes, p. 59-61
- Mais sont par exemple absents Franz Marc, Egon Schiele, Karl Schmidt-Rottluff, Erich Heckel, Otto Mueller, Wilhelm Lehmbruck, Lioubov Popova, Ivan Klioune, Edward Hooper, Jirō Yoshihara, Keith Haring, Jeff Koons, Damien Hirst, Jan Fabre, etc.
- Rapport d'activité 2013, p. 205
- Le centre Pompidou en 2012, Bilan d'activités, p. 239
- Article du Figaro, 12/04/2010
- Dossier pédagogique, Constantin Brancusi, site du Centre Pompidou
- Bibliothèque Kandinsky, site du Centre Pompidou
- Une nouvelle acquisition de la bibliothèque Kandinsky : La collection Paul Destribats, site de l'INHA