Musée historique de Kaysersberg
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62-64, rue du Général-de-Gaulle |
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Le musée historique de Kaysersberg est un musée municipal de Kaysersberg, dans le département français du Haut-Rhin. Situé dans le centre historique de la ville, il est installé au premier étage d'une maison patricienne à trois corps de bâtiments[1], représentative de l'architecture civile urbaine en Alsace au début du XVIe siècle[2]. Les collections sont principalement dédiées à l'art religieux du XIVe au XVIIIe siècles – dont une rarissime « Vierge ouvrante » –, ainsi qu'aux arts et traditions populaires.
Historique et architecture[modifier | modifier le code]
Comme en témoignent notamment les inscriptions gravées, l'édifice a été construit pendant le premier quart du XVIe siècle[2].
Les façades, le passage d'entrée, les toitures et l'escalier en vis font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1991[2].
Collections[modifier | modifier le code]
Les collections d'histoire locale occupent plusieurs salles du premier étage, auquel on accède par l'escalier en vis.
Une série de reproductions de sceaux témoigne de l'importance de l'ancienne cité.
1293 : Adolphe de Nassau l'élève au rang de ville impériale.
1433 : Sigismond Ier confirme ses ancients droits.
1530 : Charles Quint autorise l'agrandissement des murailles.
Les statues en bois polychrome représentent notamment un Christ des Rameaux, un groupe d'apôtres, partie d'un retable de grande taille à la chapelle Saint-Wolfgang, saint Wolfgang, saint Urbain ou une Vierge à l'Enfant
Le sculpteur François Jacques Rothbletz est présent à travers plusieurs œuvres, dont un Christ au Tombeau, deux anges à corne d'abondance, un calvaire provenant de l'ancien cimetière.
Une salle est réservée à l'artisanat local : coffres, plaques de cheminée, cloche de 1521, dite « des orages », fers à gaufres, tonnellerie.
Dans une vitrine, les sabots de l'ermite pénitent évoquent une figure locale très populaire, immortalisée notamment par Théophile Schuler. Retiré en 1719 dans un ermitage au Rehbach, Léonard Willenecker (1688-1761[3]) aurait porté, en signe de pénitence, outre une croix de fer, ces lourds sabots bardés de fer (10,7 kg).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Site municipal « http://www.ville-kaysersberg.fr/musee-histoire-locale.htm »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Immeuble au 62-64, rue du Général-de-Gaulle à Kaysersberg », notice no PA00085485, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Louis Schlaefli, « Léonard Willenecker », in Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 40, p. 4247
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Annette Braun, « 1907 : Société d’Histoire de Kaysersberg », in Revue d’Alsace, no 135, 2009, p. 91-92
- (de) M. Guth, « Die zwei Riesenholzschuhe im Kaysersberger Museum », in Annuaire de la Société d'Histoire de la Hardt et du Ried, no 3, 1988, p. 43-44
- Nathalie Legendre, « Le matériel gallo-romain du musée de Kaysersberg », in Annuaire des 4 Sociétés d'Histoire de la Vallée de la Weiss, 1996
- Visite guidée du Musée de Kaysersberg, brochure, imprim. Kuster, Kaysersberg, s. d.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des monuments historiques de Kaysersberg
- Liste des monuments historiques du Haut-Rhin
- Liste des musées du Haut-Rhin
- Musée Albert-Schweitzer (Kaysersberg)