Musée de préhistoire du Mas-d'Azil

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Musée de la préhistoire du Mas-d'Azil
Vue partielle du propulseur orné dit Le faon aux oiseaux, daté du Magdalénien moyen[1].
Informations générales
Ouverture
1981
Visiteurs par an
28 799 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
issues de la grotte du Mas-d'Azil.
Genre
préhistoire
Époque
Azilien (10 000 av. J.-C.)
Localisation
Pays
France
Commune
Coordonnées
Carte

Situé au Mas-d'Azil, à 800 m de la grotte, face à l'église Saint-Étienne, le musée de préhistoire du Mas-d'Azil est complémentaire depuis 1981 de la visite de la grotte du Mas-d'Azil, offrant des conditions optimales pour l'observation de nombreux objets de l'Azilien.

Historique[modifier | modifier le code]

Le musée.

Le musée du Mas-d'Azil a ouvert au public en 1981.

Sous la direction scientifique de Carole Fritz, du CNRS, un inventaire scientifique complet des objets s'est déroulé de 2012 à 2014[2].

Le musée est labellisé Musée de France.

Collections[modifier | modifier le code]

Si le rez-de-chaussée accueille des expositions temporaires, le premier étage propose, dans la première salle, des collections, trouvées dans la grotte, d'armes, d'outils, d'objets sculptés, gravés ou décorés, dont un chef-d'œuvre de l'art paléolithique : le majestueux propulseur sculpté dénommé « le faon aux oiseaux » découvert par Marthe et Saint-Just Péquart. On y trouve aussi le crâne dit de Magda, longtemps présenté comme le seul vestige humain de la grotte du Mas-d'Azil[3]. Dans la seconde salle sont exposés des galets peints caractéristiques de l'Azilien.

Le second étage met en valeur des reconstitutions de peintures et de gravures pariétales de la grotte non accessibles au public.

Visite[modifier | modifier le code]

La visite se déroule en moyenne sur 30 à 40 minutes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. L'interprétation initiale identifie un faon sculpté en ronde-bosse dans la partie distale du propulseur. Il « tourne la tête sur la droite vers son arrière-train pour observer deux oiseaux perchés sur quelque chose de cylindrique sortant de son corps (présumément un « boudin » de matière fécale), la queue de l'un d'eux servant de crochet au propulseur ». Contrairement à cette interprétation, « l'animal représenté n'est pas un faon, mais, selon les détails anatomiques perceptibles, plutôt un isard ou un bouquetin, sans doute assez jeune. Les « oiseaux », eux, ne seraient que de simples stries ornant le propulseur (l'art magdalénien étant plus riche en signes qu'en figures animales). Quant au « boudin », il s'agirait en réalité d'une poche placentaire et l'animal serait ainsi une femelle d'isard en train de mettre bas ». Cf Marc Azéma, Laurent Brasier, Le beau livre de la préhistoire. De Toumaï à Lascaux 4, Dunod, , p. 232.
  2. « Le Mas-d'Azil. Le grand inventaire au musée de la préhistoire se poursuit », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)
  3. Jennifer Kerner, Éva David, « Étude de restes humains inédits provenant de la grotte du Mas d'Azil (Ariège) », sur Université Paris Nanterre,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]