Muflier à grandes fleurs

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Antirrhinum majus

Le Grand Muflier, Muflier à grandes fleurs, Tête-de-veau, Gueule-de-veau puis à partir du XIXe siècle Gueule-de-loup[1], ou Gueule-de-lion (Antirrhinum majus) est une plante herbacée ou arbustive vivace de la famille des Scrofulariacées selon la classification classique ou des Plantaginacées selon la classification phylogénétique.

Elle est originaire du bassin méditerranéen[2].

Fleurs blanches

Description[modifier | modifier le code]

La forme singulière de la fleur est à l'origine du nom Gueule-de-loup de la plante puisque, lorsque l'on pince les côtés de la fleur, celle-ci s'ouvre comme une gueule. Le Muflier atteint une hauteur de 15 à 150 cm. Il fleurit durant l'été et l'automne. Ses fleurs sont blanches, rouges, roses ou jaunes. Ses feuilles sont étroites et ont une longueur de 2 à 8 cm[2].

Horticulture[modifier | modifier le code]

Muflier « Sonnet » Fleurs carmin

Il est connu dans les jardins depuis 1583. C'était l'hôte privilégié des jardins de curés. De floraison estivale, on l'utilise aujourd'hui en rocailles, murets, massifs, jardinières, fleurs coupées et en suspension (selon la variété). Le muflier apprécie les sols drainants, riches, humifères, à pH neutre. Il est sensible à l'appauvrissement annuel du sol. Il aime la chaleur et supporte très bien un fort ensoleillement.[réf. nécessaire]

Les variétés horticoles sont cultivées comme plantes ornementales pour leurs fleurs, groupées en inflorescences allongées. Le Muflier à grandes fleurs offre un nombre très important de variétés et une gamme de coloris très riche. Il est cultivé comme plante annuelle[3].

Pollinisation[modifier | modifier le code]

Les fleurs reçoivent la visite de plusieurs espèces d'insectes hyménoptères assurant la pollinisation entomogame. Il s'agit essentiellement des bourdons (genre Bombus et genres voisins) suffisamment forts pour entrouvrir les lèvres de la fleur et s'introduire à l'intérieur de la corolle pour y prélever nectar et pollen[4].

Chimie[modifier | modifier le code]

La couleur rouge des pétales des fleurs du muflier est due à la présence de l'antirrhinine, une anthocyane qui est le 3-rutinoside de la cyanidine[5].

Langage des fleurs[modifier | modifier le code]

Dans le langage des fleurs, le muflier symbolise les désirs[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Trudel, Jardins et décors : fleurs d'été, Saint-Laurent (Québec), Livre-Loisirs Ltée, 65 p. (ISBN 2-89210-229-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Anne Dumas, Les plantes et leurs symboles, Éditions du Chêne, coll. « Les carnets du jardin », , 128 p. (ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295).
  2. a et b Jardins et décors : fleurs d'été, page 40
  3. Jardin! L'encyclopédie
  4. Pierre-Paul Grassé, Traité de zoologie, Masson, , p. 764
  5. Scott-Moncrieff R., 1930. Natural anthocyanin pigments: The magenta flower pigment of Antirrhinum majus. Biochemical Journal, volume 24, issue 3, pages 753–766, PMC 1254517, PMID 16744416, DOI 10.1042/bj0240753.