Moxie (voilier)
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| Moxie-Bâti-Armor | |
 Moxie en 2007 | |
| Autres noms | Moxie, Mister Moxie |
|---|---|
| Type | trimaran |
| Fonction | course au large, régate |
| Histoire | |
| Architecte | Dick Newick (en) |
| Constructeur | Walter Greene (en) |
| Chantier naval | Handy Boats, à Falmouth (Maine) |
| Fabrication | contreplaqué marine |
| Lancement | août 1979 |
| Équipage | |
| Équipage | solitaire |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 15,25 m (51 pieds) |
| Maître-bau | 10,10 m |
| Tirant d'eau | 1,40 / 2,55 m |
| Déplacement | 4,5 tonnes |
| Hauteur de mât | 18,50 m |
| Voilure | 110 / 165 m² |
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Moxie (anglais pour « courage ») est un trimaran de compétition mis à l'eau en 1979, vainqueur de la Transat anglaise 1980, ou Ostar. Il navigue toujours aujourd'hui, basé à Quiberon.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moxie est conçu par Dick Newick (en)[1] et construit par Walter Greene (en), au chantier Handy Boats, à Falmouth (Maine)[2]. Il est mis à l'eau à la fin du mois d'août 1979[3]. À son bord, Philip Weld gagne la Transat anglaise 1980 — Ostar, à l’époque[4] — en établissant un nouveau record de l’épreuve en 17 jours, 23 heures et 12 minutes[5].
Après sa victoire, Philip Weld offre Moxie à l'Académie navale d'Annapolis pour servir à la formation des officiers. Mais le bateau, jugé « dangereux et inapte à la navigation hauturière », n'est utilisé que pour des régates de baie[3],[6]. James Rubenstein est son conservateur suivant.
Son constructeur Walter Greene en assure l’entretien jusqu’en , date à laquelle Moxie est revendu à Craig Alexander. Ce dernier retraverse l’Atlantique à son bord et rejoint les côtes méditerranéennes, où il cède le trimaran en .
En , Moxie est déjà depuis deux ans au sec, délaissé, peu entretenu depuis 13 ans, et menacé de saisie. Hervé Lurton et son fils Thomas décident alors de le sauver. Ils l'achètent[7]. En août, ils le convoient jusqu'en baie de Quiberon, en Bretagne[3].
Un programme de rénovation est lancé. À terme, l'équipe veut continuer à participer à des régates en classe Multi2000 et proposer des croisières à la journée pour les particuliers et entreprises.
Thomas Lurton, navigateur professionnel, est inscrit à la Route du Rhum 2022 à la barre de Moxie, qui devient Moxie-Bâti-Armor[8].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Philippe Échelle, « Moxie: A Perfect Instrument », sur goldenoldies.biz, Multihulls World (consulté le 23 octobre 2022).
- (en) « Green Marine History », sur greene-marine.com (consulté le 23 octobre 2022).
- N17, Moxie, 12 », sur histoiredeshalfs.com, 2022 (consulté le 24 octobre 2022).
- Ostar, pour Observer Single-handed Trans-Atlantic Race.
- Paul-Gérard Pasols, « Philip Weld : le vieil homme et les trimarans », sur lemonde.fr, 27 juin 1980 (consulté le 24 octobre 2022).
- Voiles et Voiliers, janvier 1984.
- Philippe Eliès, « Route du Rhum. Thomas Lurton : un jeune skipper, un vieux bateau, une belle histoire… » sur letelegramme.fr, 19 octobre 2022 (consulté le 24 octobre 2022).
- « Thomas Lurton », sur routedurhum.com, 2022 (consulté le 24 octobre 2022).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
(en) Philip S. Weld, Moxie: The American Challenge, The Bodley Head Ltd., 1982.
