Mouriès

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Mouriès
Mouriès
Vue générale de Mouriès depuis l'ouest.
Blason de Mouriès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles
Maire
Mandat
Alice Roggiero
2020-2026
Code postal 13890
Code commune 13065
Démographie
Gentilé Mouriésens et Mouriésennes
Population
municipale
3 414 hab. (2021 en diminution de 1,04 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 24″ nord, 4° 52′ 18″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 281 m
Superficie 38,35 km2
Unité urbaine Mouriès
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Salon-de-Provence-1
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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Mouriès
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Mouriès
Liens
Site web mouries.fr

Mouriès [mu:ʁjɛs] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est connue comme la première commune oléicole de France[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Localisation de la commune de Mouriès

La commune de Mouriès se trouve au nord-ouest du département des Bouches-du-Rhône, , dans la petite région agricole des Coteaux de Provence[3].

À vol d'oiseau, elle se situe à 59,2 km de Marseille[4], préfecture du département et à 18,9 km de Salon-de-Provence, chef-lieu du canton de Salon-de-Provence-1 dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Martin-de-Crau[6].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 38,35 km2[7].

L'altitude du territoire communal varie de 1 mètre (au sud-ouest du territoire communal au niveau du marais des Baux) à 281 mètres (au nord-est du territoire communal)[8],[9]. La commune est située au sud du massif des Alpilles, massif constitué de strates de roches sédimentaires plissées en forme d'anticlinal, et au nord de la Crau.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le canal de Craponne

Mouriès est drainée par le gaudre d'Aureille (12 km)[10], le gaudre du Destet (8 km)[11] et le gaudre de la Vallongue (4,2 km)[12]. Tous trois alimentent l'étang de Berre via les canaux du marais des Baux (canal de Van-Ens et de Mouriès).

Le canal de Craponne irrigue la partie sud-est de la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 623 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eyragues », sur la commune d'Eyragues à 17 km à vol d'oiseau[15], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 631,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,9 °C, atteinte le [Note 1],[16],[17].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[18]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Vent[modifier | modifier le code]

Le mistral souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Les Alpilles dévient le vent, mais il souffle sur la commune proche des Baux de Provence aussi fort que dans le nord de la chaîne. Sur une année, le mistral souffle en moyenne, fortement 100 jours et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent. On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et en accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, accompagné de pluie[20].

Températures et précipitations[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 2 4 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
Température moyenne (°C) 6,1 7,2 9,7 12 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7 13,9
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22 25,8 29,4 29 25 19,9 14,2 11,6 19,4
Précipitations (mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source : Météo France / Station de Salon-de-Provence


Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par la directive paysagère des Alpilles qui a « pour objet, à la fois la mise en valeur des éléments caractéristiques matériels ou immatériels, constituant les structures d’un paysage, et en même temps la mise en place d’une démarche de projet qui réunit l’ensemble des acteurs locaux agissant sur ce paysage »[21].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La commune est à la limite septentrionale de la zone d'habitat de l'Aigle de Bonelli.[réf. nécessaire]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[22].

Une partie du territoire communal est incluse dans deux sites Natura 2000[23] :

  • « Les Alpilles », au nord et nord-ouest du territoire communal, d'une superficie de 17 334 ha[24].
  • « Crau centrale - Crau sèche », au sud-est du territoire communal, d'une superficie de 31 538 ha[25].
  • « Marais de la vallée des Baux et marais d'Arles », au sud-ouest du territoire communal, d'une superficie de 11 061 ha[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Mouriès comprend quatre ZNIEFF[27]:

  • La « Marais de l'Ilon - Complexe limnique de Santa-Fé » (116 ha), ZNIEFF de type II[28].
  • La « Chaîne des Alpilles » (22 336 ha), ZNIEFF de type II[29].
  • La « Marais de Figuerolle et Marais des Baux » (437 ha), ZNIEFF de type II[30].
  • La « Bois de Sainta-Fé - Bois de Chambremont - Bois de la Taulière » (1 444 ha), ZNIEFF de type II[31].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Mouriès est une commune urbaine[Note 2]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Mouriès, une unité urbaine monocommunale[32] de 3 414 habitants en 2021, constituant une ville isolée[33],[34]. La commune est en outre hors attraction des villes[35],[36].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces forestiers. La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (26,8 %), cultures permanentes (21,3%), milieux à végétation arbustive ou herbacée (21 %), prairies (14,3%), forêts (7,5 %), terres arables (3,8%), zones urbanisées (3,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1%), espaces verts artificialisés et non agricoles (2%), zones humides (0,1%)[37].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 998, alors qu'il était de 1 509 en 2007[I 1].

Parmi ces logements, 77 % étaient des résidences principales, 15,3 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 69,8 %, en légère hausse par rapport à 2007 (68,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 3,5 % contre 2,1 %, leur nombre étant constant 53 contre 27[I 3].

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Pays d'Arles, approuvé le et modifié le [38].

En matière de planification, la commune dispose d'un plan local d'urbanisme approuvé le [39].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune et son bourg sont traversés d'est en ouest par la route départementale 17 Aureille - Maussane-les-Alpilles, et du nord au sud par la route départementale 24 Eygalières - Saint-Martin-de-Crau. Les routes départementales 5, 78 et 24A traversent aussi la commune.

La commune est accessible au sud-ouest par l'autoroute A54 (Nîmes - Salon-de-Provence), sortie no 12 sur la commune de Saint-Martin-de-Crau puis, plus à l'est, par l'autoroute A7, sortie n°26 à Sénas, reliant Lyon à Marseille via Orange.

La commune est desservie par la ligne de bus régulière du réseau régional Zou ! no 29 reliant Salon-de-Provence à Arles. Trois arrêts sont situées sur la commune : Le Vallat, Le Boulodrome et Le Stade[40].

L'aéroport international le plus proche est celui de Marseille-Provence. Deux aérodromes sont situés à proximité : l'aérodrome du Mazet de Romanin, entre Eygalières et Saint-Rémy-de-Provence, et l'aérodrome de Salon - Eyguières au sud de la commune d'Eyguières.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

La forme provençale est Mouiès.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Maisons de l'oppidum des Caisses de Jean-Jean.

Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Mouriès, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Mouriès fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle[41].

Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[42]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[42]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales, passant de l'autarcie à une véritable économie d'échange. Au cours des siècles suivants, la population du massif diminue de façon conséquente, le comptoir grec d'Arles attirant de nombreux habitants venus de toute la région. Mais dès la fin de l'Âge du fer (IIe – Ier siècles av. J.-C.), l'oppidum des Caisses de Jean-Jean voit affluer de nouveaux colons. La ville se développe et des monuments sont construits dans un style tardo-hellénistique[42].

La carte de Peutinger fait référence à un lieu nommé Tericias (Tericiae).

La Table de Peutinger (Tabula Peutingeriana ou Peutingeriana Tabula Itineraria), appelée aussi « Carte des étapes de Castorius », copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain qui constituaient le cursus publicus, fait référence à un lieu qu'elle dénomme Tericias, forme dative de Tericiae. D'est en ouest, depuis Aix-en-Provence jusqu'au Rhône, on y lit les noms suivants : Aquis Sextis XVIII Pisavis XVIII Te[r]icias[43]. Ces indications localisent Tericiae sur le territoire de la commune de Mouriès, un peu à l'ouest du village. Mais de nombreux chercheurs se sont interrogés quant à son identification, son nom latin n'étant semble-t-il pas passé dans un toponyme moderne. Et l'on pourrait logiquement s'interroger quant à savoir s'il ne faudra pas voir dans l'oppidum des Caisses de Jean-Jean le site de l'antique Tericiae.

C'est un dénommé Villevieille, antiquaire à Montpellier qui, le premier, a proposé de voir en Tericiae l'antique Mouriès. L'historien-préfet, Christophe de Villeneuve-Bargemon (1824), localise la ville sur la propriété de Jean-Jean[44]. En 1884, Isidore Gilles propose le quartier de la Castelette, situé entre le village de Mouriès et les Caisses de Jean-Jean. Depuis 1895 et les études de L. Rochetin, il semble établi qu'il faille voir Tericiae en contrebas de l'oppidum[45]. Selon Fernand Benoit, une fois la paix romaine installée en Basse-Provence, la population de l'oppidum serait descendue dans la plaine qu'elle aurait colonisée, donnant naissance à la ville de Tericiae[46], d'une superficie totale de 14 hectares[47]. Benoit propose même un site précis, entre les Caisses, le Castellas, le Mazet et le hameau des Baumettes[48].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque moderne contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1887, la ville est dotée d'une gare située sur la ligne d'Arles à Salon-de-Provence. La section Fontvieille - Salon ferme son service voyageurs en 1933 et fret en 1947, date à laquelle elle est déclassée et déferrée[49].

Aujourd'hui la gare abrite le centre technique de la ville. D'ouest en est, la ligne est effacée au profit de la D17, des avenues Alphonse Daudet, Frédéric Mistral et Jean Calendal Vianes, ainsi que la route du Pont des Plaines[50],[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Mouriès est membre de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[6], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rémy-de-Provence. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux comme le Pays d'Arles[52].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Arles, à la circonscription administrative de l'État des Bouches-du-Rhône et à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur[6].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Salon-de-Provence-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[6], et de la quinzième circonscription des Bouches-du-Rhône pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010, représentée depuis le par Bernard Reynès[53].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Alice Roggiero 966 65,18 % 19 4
Grégory Ali-Oglou 516 34,81 % 4 1

Le conseil municipal de Mouriès, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[54], pour un mandat de six ans renouvelable[55]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29[56]. Les 29 conseillers municipaux issus de la liste « Mouriès, j'aime, continuons ensemble ! » conduite par Alice Roggiero (DVD) sont élus au premier tour avec un taux de participation de 54,85 %[57].

Dans les communes 1 000 habitants et plus, les conseillers sont élus au suffrage direct à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire[58]. Les 5 sièges attribués à la commune au sein de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles sont élus dès le premier tour[57].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  1813 Jacques Cornille    
1813 1821 Antoine Darmure    
1821 1830 François Marie de Bonnecorse    
1830 1840 Pierre Boussot    
1840   Honoré Eugène Laville    
       
? ? Jules Millaud Rad. Propriétaire, conseiller général du canton d'Eyguières (1919-1920)
1935 1943 Pierre Astier[59] SFIO Conseiller d'arrondissement du canton d'Eyguières (1937-1940)
1943 1945 Fernand Racineux   Président de la délégation spéciale nommée par le Gouvernement de Vichy
1945 1953 Pierre Astier SFIO Conseiller général du canton d'Eyguières (1945-1953)
1953 1971 André BLANC    
1971 1989 Jean-Louis Codaccioni    
1989 1995 Jacques Causse    
1995 2001 Anne-Marie Brunel    
2001 2014 Pierre Santoire DVD Pharmacien
mars 2014 En cours
(au 28 juin 2020)
Alice Roggiero DVD Retraitée Fonction publique

Autres élections[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[60].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école élémentaire Louis Pasteur de 206 élèves[61], d'une école maternelle de 115 élèves[62] et d'une crèche d'une capacité de 20 enfants inaugurée en 2011[63]. Le collège Charloun Rieu à Saint-Martin-de-Crau et les lycées Louis Pasquet et Montmajour à Arles ainsi que le lycée privé agricole Fontlongue à Miramas sont les établissements les plus proches de Mouriès[64].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune de Mouriès dispose d'une pharmacie, de plusieurs cabinets médicaux et d'un cabinet dentaire.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].

En 2021, la commune comptait 3 414 habitants[Note 3], en diminution de 1,04 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 9661 6431 9361 7891 8451 8301 8902 0032 101
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 1632 2422 2002 0601 9641 9951 6901 6801 648
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 5001 5001 4531 4171 3001 3001 3071 3831 434
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1 6311 8652 2832 5052 7523 0123 0853 4483 400
2021 - - - - - - - -
3 414--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête des olives vertes[modifier | modifier le code]

La fête des Olives vertes de Mouriès *
Domaine Pratiques festives
Lieu d'inventaire Mouriès
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Principale festivité de Mouriès, la fête des olives vertes se déroule annuellement le troisième week-end de septembre. Le samedi est animé par un concours d'olives cassées.

Son rendez-vous majeur est le grand défilé traditionnel du dimanche matin, qui dure près de deux heures: arlésiennes, costumes provençaux, calèches, danses folkloriques. Le dimanche après-midi est animé par une importante course camarguaise. La fête des olives vertes est une pratique inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019[69].

La fête votive de la Saint-Louis[modifier | modifier le code]

La fête votive la voto est la fête du village, nommée ainsi en hommage à son patron saint Louis : manifestations taurines dans les rues (abrivado notamment), concours de pétanque, activités pour les enfants, soirées dansantes. Elle a lieu chaque année en août, dure 6 jours et est clôturée le jeudi par un grand aïoli populaire.

La bouvine[modifier | modifier le code]

Le club taurin mouriésen a été fondé en 1912. L'ouverture de la temporada se fait à Pâques par l'organisation du trophée André Blanc (fête du club taurin), du trophée André Soler (fête votive) et de la finale des olives vertes.

La Festo dou Riban[modifier | modifier le code]

Le club taurin du village élit tous les ans une jeune fille au titre de « reine du Ruban » lors des Festo dou Riban. À cette occasion, la jeune fille, devant parler couramment la langue provençale, défile aux côtés de la reine d'Arles et représente le village lors de cérémonies culturelles.

Liste des reines du Ruban depuis la création de l'événement
No  Nom Date du règne Sources
1 Christelle Roggiero 1996-1997
2 Sandrine Favier 1997-1998
3 Hélène Vianès 1998-1999
4 Claire Martin 1999-2000
5 Amandine Ricaud-Roux 2000-2001
6 Perrine Crouau 2001-2002
7 Marjorie di Christofano 2002-2003
8 Aurélie Racamier 2003-2004
9 Émilie Dublé 2004-2005
10 Carlyne Nègre 2005-2006 [1]
11 Alexandra Engelaere 2006-2007 [2]
12 Julia Berizzi 2007-2008 [3]
13 Fanny Feraud-Simon 2008-2010 [4]
14 Annelyse Dodeler-Puech 2010-2011 [5]

Les vendredis mouriésens[modifier | modifier le code]

Irish Music et Dance[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du festival des Alpilles, la municipalité de Mouriès organise chaque année une manifestation musicale Irish Music & Dance qui met en scène un groupe de musiciens irlandais et une troupe de danseuses irlandaises. En hommage à la culture celtique, il a lieu début août dans le parc du Moulin-Peyre et son succès croît d'année en année.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune de Mouriès recèle plusieurs sites d'escalade[70],[71] offrant de nombreuses voies avec des difficultés variables. Plusieurs voies sont d'ailleurs réputées et de nombreux champions d'escalade les ont fréquenté à l'image de Catherine Destivelle, Marc Le Ménestrel, Chris Sharma ou encore Charlotte Durif. Ils ont grimpé des voies réputées telles que Magie blanche ou Fleur de rocaille, premier 8a féminin de l'histoire, réalisé en juillet 1985 par Catherine Destivelle[72].

Le site d'escalade de Mouriès est un des plus importants de la région et attire les grimpeurs et les sponsors. Dans les années 1980, Béal est venu promouvoir ses produits à Mouriès. En 2017, c'est EB qui est venu au pied de la falaise.

Cultes[modifier | modifier le code]

Catholique[modifier | modifier le code]

  • Église Saint Jacques[73].

Protestant[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 185 , ce qui plaçait Mouriès au 11 925e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[75].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 031 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,2 % d'actifs dont 66,6 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs[I 4].

On comptait 567 emplois dans la zone d'emploi en 2017, contre 544 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 384, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 40,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour deux habitants actifs[I 5]. Ainsi, 73,5% des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi et résidant à Mouriès travaillent dans une commune extérieure[I 6].

En 2017, 42,9 % des emplois sont liés au secteur tertiaire, 26,7 % aux emplois publics, 16,5% à l'agriculture, 7,8 % à la construction et 6 % à l'industrie[I 7].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le terroir agricole est reconnu par 7 appellations d'origine contrôlées[76] :

Oléiculture[modifier | modifier le code]
Le moulin coopératif de Mouriès.
Meules de moulin à huile.

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[77]. Elle produit aussi des olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence qui sont protégées par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette[78].

La commune de Mouriès est connue pour son huile d'olive. Moins « médiatique » que Nyons, elle est pourtant la première commune oléicole de France en nombre d'oliviers[79],[80]. Ses vergers produisent diverses variétés qui donnent sa saveur particulière à l'huile d'olive AOC de la vallée des Baux-de-Provence. Cette huile extra-vierge aux notes herbacées est extraite par première pression à froid.

Viticulture[modifier | modifier le code]
Les vignobles au Mas de Lauzière

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[81]. Cette AOC a été reconnue par un décret du pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du dans le cadre des coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux englobant sept communes du massif des Alpilles. Sa production annuelle atteint 15 500 hectolitres, dont 75 % en rouge et 25 % en rosé[82].

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production annuelle est d'environ 6 000 hectolitres. Son vignoble, planté sur un plateau caillouteux, est limité au nord par la Durance et au sud par les Alpilles[83].

Activité commerciale[modifier | modifier le code]

Les commerces de la commune se concentrent essentiellement sur le cours Paul-Révoil, ainsi que dans l'avenue Pasteur, artères principales du village.

Un marché alimentaire et textile se tient tous les mercredis matin sur le cours Paul-Révoil, au centre du village.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme se développe autour du massif des Alpilles. Les producteurs viticoles et oléicoles tiennent compte de son développement, et de plus en plus de domaines proposent leurs produits à la dégustation et dispensent, dans certains cas, de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles : le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals ; le tourisme de détente, traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie, de la location saisonnière et par la multiplication des piscines et des marchés provençaux ; enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnée et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'oppidum des Caisses de Jean-Jean, oppidum du VIe siècle.
  • L'église Saint-Jacques-le-Majeur, consacrée en 1782[84].
  • Le temple protestant datant de 1823[85].
  • Le mas de Brau, inscrit partiellement monument historique le (façade sud et toiture) [86], à l'ouest du bourg.
  • Le mas de Malacercis, ancienne dépendance du marquisat des Baux-de-Provence, datant du XVIe siècle.
  • Le mas Saint Michel, ancienne propriété et dépendance du marquisat des Baux-de-Provence, datant du XVIIIe siècle et situé en plein cœur du bourg.
  • Le moulin Peyre, ancien moulin à huile d'olive, datant de 1654.
  • Le château de Servanes, au nord du bourg, aujourd'hui hôtel[87].
  • Les arènes André-Blanc, inaugurées le .
  • De nombreux anciens mas structurent le secteur agricole du territoire.

Bien que situé sur le territoire de Saint-Rémy-de-Provence, le site de Pierredon (ancienne abbaye, chapelle monument historique), qui n'est accessible que depuis Mouriès, peut être considéré comme lié au patrimoine de la commune. C'est de nos jours un domaine viticole[88].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Armes de Mouriès

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable, sommée de deux colombes d'argent, becquées et membrées de gueules, supportant de leur bec un écusson du même à l'étoile à 16 rais d'argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Insee

Dossier relatif à la commune, [lire en ligne (page consultée le 20 janvier 2021)]

  1. LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie en historique depuis 1968
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité
  5. EMP T5 - Emploi et activité
  6. ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone
  7. EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité
Autres références
  1. M.A., « Mouriès : les légumes asiatiques poussent dans la commune », La Provence, (consulté le ).
  2. Philippe Mirkovic, « Aznavour. Les habitants de Mouriès se souviennent du « grand Charles » », Ouest-France, (consulté le ).
  3. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Mouriès" et "Marseille" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Mouriès" et "Salon-de-Provence" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b c et d « Métadonnées de la commune de Mouriès », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  8. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  9. Carte de Mesnil-Roc'h, sur Géoportail, consulté le 6 janvier 2021.
  10. Fiche du Gaudre d'Aureille sur le site du SANDRE
  11. Fiche du Gaudre du Destet sur le site du SANDRE
  12. Fiche du Gaudre de la Vallogue sur le site du SANDRE
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  18. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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  26. « INPN - FSD Natura 2000 - FR9301596 - Marais de la vallée des Baux et marais d'Arles », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
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  90. « Mouriès à visiter (13) | Provence 7 » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jo Lapolla, Mouriès : Village des Alpilles, , 142 p.
  • Guy Barruol, Nerte Dautier, Henri Amouric, Patrice Arcelin, Françoise Arlot et al., Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, vol. 1, Forcalquier, Les Alpes de lumière, , 347 p. (ISBN 978-2-906162-97-6).
  • Fabienne Gateau (dir.) et Michiel Gazenbeek (dir.), Les Alpilles et la Montagnette : Carte archéologique de la Gaule. [Nouvelle série]. ; 13, 2, Paris, Fondation maison des sciences de l'homme, , 464 p. (ISBN 2-87754-059-6, BNF 37096135), p. 203-207
  • Jean-Noël Pelen, Ernestine Gonfon, Bénédiction de la bûche à Noël dans le village de Mouriés au début du 20e siècle en langue provençal, Maison méditerranéenne des sciences de l'homme,
  • Jean-Noël Pelen, Ernestine Gonfon, Le repas de noël à Mouriés au début du 20e siècle,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]