Montseron
Montseron | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Alain Pons 2020-2026 |
Code postal | 09240 |
Code commune | 09212 |
Démographie | |
Gentilé | Montséronais |
Population municipale |
98 hab. (2018 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 01′ 10″ nord, 1° 19′ 31″ est |
Altitude | Min. 335 m Max. 580 m |
Superficie | 8,88 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Est |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Montseron est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Montséronais.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune du piémont pyrénéen située entre Foix et Saint-Girons. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
L'Arize, le ruisseau de Peyrau sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Hameaux[modifier | modifier le code]
Bogue, Baydoux, Cabeil, Chapitréou, Gouarné, Lalique, Lazon, Lescalé, Marillac, Mounicat, Pleich, Roquebrune…
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Montseron est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
En 1888, l'instituteur Bourret découvre le premier ossement Néandertal français, une mandibule d'adolescent, dans la grotte de Malarnaud la Grande. Suite à cette découverte, des fouilles sont entreprises et la grotte de Malarnaud est exploitée pour le phosphate présent grâce aux ossements. Dans les années 1950, Léon Pales, archéologue et anthropologue, se passionne pour ces grottes et fait construire à ses frais un laboratoire de recherche à Montseron afin de fouiller et d'étudier les vestiges des grottes de Malarnaud et principalement de la grotte de Malarnaud-Soulabé. Les collections et recherches de Léon Pales ont été en partie remises au Musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac, en Dordogne[6].
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
La commune a été créée en 1892 par démembrement de Durban, devenue Durban-sur-Arize.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8]. En 2018, la commune comptait 98 habitants[Note 3], en augmentation de 20,99 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
- Boulangerie pâtisserie L'Étoile du matin, fournil du village, notifié en agriculture biologique.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Étienne avec clocher à arcades, refaite au XVIIIe siècle, elle fut décorée par les frères Pedoya mais les peintures ont été recouvertes lors d'une restauration.
- Une boucle de randonnée balisée[11] au départ de l'église Saint-Étienne via le hameau du Pleich offre en deux heures environ des points de vue sur la vallée de l'Arize et le château Saint-Barthélemy, de Durban-sur-Arize.
- Classée Natura 2000, la grotte de Malarnaud est soumise à un accès réglementé par arrêté préfectoral de protection de biotope qui interdit sa visite du 1er mars au [12].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Antoine Pedoya (1803-1875), peintre-décorateur en art religieux, venu d'Italie puis installé sur la commune.
- Léon Pales, né le à Toulouse, mort le à Issy-les-Moulineaux, directeur scientifique au CNRS, anthropologue. auteur de 191 publications scientifiques. Il a construit à Montseron en 1963 le musée-laboratoire de préhistoire et paléontologie de Malarnaud-Soulabé, aujourd'hui abandonné[6].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Paul Pedoya, Autrefois Montseron, , 100 pages, édité à compte d'auteur.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Denise Ferembach, « Léon Pales », Bulletin de la Société d'anthropologie de Paris, vol. 5, no 4, , p. 297-300 (lire en ligne, consulté le 26 janvier 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Pomies, « La boucle de Montseron - Photos Randonnées Ariège Pyrénées », Photos Randonnées Ariège Pyrénées (consulté le 24 novembre 2017).
- http://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR380035/