Montréal (Aude)

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Montréal
Montréal (Aude)
Blason de Montréal
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère
Maire
Mandat
Bernard Breil
2020-2026
Code postal 11290
Code commune 11254
Démographie
Gentilé Montréalais, Montréalaises
Population
municipale
2 048 hab. (2021 en augmentation de 7,28 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 12′ nord, 2° 09′ est
Altitude Min. 117 m
Max. 443 m
Superficie 55,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Malepère à la Montagne Noire
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montréal

Montréal Écouter (Mont-reau[réf. nécessaire] en occitan ; [munrre'al][1]) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau de Rivals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif de la Malepère ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montréal sur fond de Montagne de Tabe.

Montréal est une commune rurale qui compte 2 048 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Montréalais ou Montréalaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Vincent, classée en 1862.

Géographie[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Commune située sur l'ancienne route nationale 119 l'actuelle D 119 entre Carcassonne et Mirepoix.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Alairac, Alzonne, Arzens, Bram, Brugairolles, Cailhau, Cailhavel, La Force, Sainte-Eulalie, Villarzel-du-Razès, Villeneuve-lès-Montréal, Villesiscle et Fanjeaux.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau de Rivals, le ruisseau de Baïrole, le ruisseau de Font Alzonne, le ruisseau de Gaure, le ruisseau de la Combe, le ruisseau de la Lauze, le ruisseau de la Martine, le ruisseau de la Ratière, le ruisseau de Peyrombre, le ruisseau de Saint-Dominique, le ruisseau du Bassé et le ruisseau du Chapitre, qui constituent un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[6].

Le ruisseau de Rebenty, d'une longueur totale de 20,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Alzonne, après avoir traversé 3 communes[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fanjeaux à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 625,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif de la Malepère »[15], d'une superficie de 6 158 ha, un site boisé présentant un intérêt biogéographique vu sa position intermédiaire sous les influences des climats méditerranéen et atlantique. De nombreuses espèces sont en limite d'aire. Il s'agit d'un site important pour des chauves-souris d'intérêt communautaire avec six espèces présentes : le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe, le Murin à oreilles échancrées, le Rhinolophe euryale, le Minioptère de Schreibers et la Barbastelle[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] : les « gravières et plaine de Bram » (2 381 ha), couvrant 6 communes du département[18], et le « massif de la Malepère » (5 883 ha), couvrant 14 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montréal est une commune rurale[Note 3],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), forêts (11,9 %), cultures permanentes (7,5 %), prairies (1,8 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %), zones urbanisées (1,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montréal est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montréal.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 075 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1075 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Montréal avait été sous influence romaine peu avant, celle des colons, vétérans démobilisés (et ceci pendant plusieurs siècles), qui ont amené leurs cultes, notamment celui de Mithra dont l’Église s'est appliquée à détruire toute trace.
On vient d'ailleurs d'identifier récemment un petit buste en bronze de Sol Invictus trouvé à Montréal, qui est un rhabillage de Mithra. Stricto sensu Montréal n'est "royal" qu'à partir de 1256, lors de la condamnation de Roucy dont les biens reviennent au Roi de France. Depuis 1209, la ville était un fief de Montfort, féal du Roi.

De récentes découvertes semblent indiquer qu'il faille chercher son origine vers le début du Ier millénaire av. J.-C., époque à laquelle la butte fut occupée par un relais de signalisation (tour à feu) appartenant à un système reliant Toulouse à Narbonne, au début de l'âge du bronze dans la région[27],[Note 5].

On identifie un ancien château fort, à l'ouest, une cour et un donjon carré flanqué de quatre tours octogonales. De celles-ci ne demeure que celle servant d'embase au clocher majeur tandis que la petite appartient au château fort. La petite tour ronde sans ouvertures qui se trouve à l'angle sud-ouest du clocher est une tour à signaux (ou à feu) qui s'inclut dans un alignement partant de Mont Naut, la Colline d'Ajounc, et ensuite Villesiscle, Pexiora, Castelnaudary pour arriver sur le site de Vieille-Toulouse, au sud de cette ville, site qui est donné pour avoir été occupé par les Tectosages au IIIe siècle av. J.-C.

On a débattu sur l'affirmation de Guillaume Besse (1645) selon laquelle le "Aeria" cité par Strabon (Géographie. Liv. IV) était Montréal, pour en conclure que ce n'était pas vraisemblable. Mais sans donner d'arguments pour fonder cette opinion.

Il se trouve que la polémique est relancée puisqu'il apparaît aujourd'hui, sous de nouveaux éclairages, que Aeria pourrait très vraisemblablement être Montréal dans la mesure où le latin donne « aeraria », la forge de bronze et que Aeria n'en serait que la prononciation altérée.

Outre des arguments strictement topomastiques, on remarque que des scories de forge de bronze ont été trouvées lors de fouilles à la Maison Baby et ailleurs, que Montréal était sur la route de l'étain qui transitait des Cassitérides à Narbonne et dans le flux économique des mines de cuivre de l'Ariège et de Cuxac. Excellentes raisons pour fondre du bronze.

On a beaucoup brocardé Besse (et on continue aujourd'hui à le faire) lorsqu'il a soutenu que c'est Énée et les siens qui avaient fondé Carcassonne et peuplé la région. Avant de le brocarder, on aurait dû ouvrir un dictionnaire de latin et on se serait aperçu que "Aeneas" (Enée) et "aenus" (ce qui est de la nature du bronze) sont deux mots de même origine sémantique. En d'autres termes, Besse a exprimé l'idée que c'est à l'âge du bronze que la région connut un essor urbain. Mais il l'a dit dans le style de l'époque et cela n'a pas été compris.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Collégiale Saint-Vincent.
  • La ville a été le cœur du pays cathare quand elle était le fief des seigneurs de Laurac. À Montréal se tinrent des conciles cathares et, en 1207, la dispute entre catholiques et cathares à laquelle ont participé Diego d'Osma et saint Dominique.

L'expression "concile cathare" me semble bien inappropriée. Parlons plutôt de "dispute publique" à l'occasion du Miracle de la Cédule. Pour ce qui est des "conciles cathares" le seul dont il soit fait mention dans la région est celui de St Félix dont parle Besse. Malheureusement pour la réputation de cet historien il s'est avéré par la suite que c'était une invention de sa part.

  • L'architecture de la collégiale Saint-Vincent est particulière, en effet : ce bâtiment qui semble avoir été construit d'un seul jet à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle, comme on l'a longtemps soutenu, révèle sous un examen attentif qu'il est en réalité composite.

En 1221, c'est-à-dire trois ans après la mort de Simon de Monfort, la ville est attaquée par Toulouse et Foix. Elle est prise mais le donjon et le château sont très gravement endommagés. Ils resteront à l'état de ruine pendant deux générations et ce n'est qu'en 1273 que Philippe III le Hardi autorisera la reprise de ces ruines pour former le bâtiment actuel.

  • Il apparaît vraisemblable aujourd'hui que le culte de Saint Vincent à Montréal soit bien plus ancien que ce qui était admis jusqu'à présent et qu'il pourrait avoir été installé par les Mérovingiens qui en auraient ramené les reliques dans la chapelle du château après le sac de Narbonne.

Saint Vincent, martyrisé au début du IVe siècle, est connu par les écrits de Prudence (Peristephanon). Très honoré dans la zone gallo-romaine de Méditerranée, il est de toute évidence l'appropriation syncrétique par le christianisme du culte mithraïque. Il est d'abord le protecteur des marins et des pèlerins ; sa vocation comme saint patron des vignerons est très sujette à caution.

  • À Montréal, il était le protecteur de la place-forte tandis que la paroisse était placée sous la protection de la Vierge. À l'installation du Chapitre collégial, en 1318, la communauté religieuse va l'adopter et en faire le saint patron de la ville.

La complétion de l'espace urbain va commencer à cette époque avec l'élévation des grands remparts. Auparavant, la place-forte, ceinte par un oppidum de 120 mètres de diamètre, domine un habitat dispersé sur les flancs de la colline ou à proximité.

  • Dès 1240, Montréal avait été érigé en châtellenie royale, c’est-à-dire l'équivalent d'une Cour d'Assises ; la ville appartenait, depuis le traité de Meaux-Paris, au Roi de France qui l'avait obtenue par un échange avec Amaury VI de Montfort, le fils de Simon, qui s'était illustré dans la croisade contre les Albigeois.
  • Pour ramener au catholicisme les cathares, les Frères de la Pénitence de Jésus-Christ s'y installent en 1264 et les Carmes y érigent leur couvent en 1294.

Le mot catholicisme n'apparaît qu'en 1598 et ne devient d'un usage courant qu'en 1794. Il faut employer le mot "christianisme". J. Bourdil.

  • Le XIVe siècle est un siècle d'essor pour la ville mais les famines, la Peste, les désordres de la guerre de Cent Ans, les troubles civils vont prélever un lourd tribut sur la population. Quoi qu'il en soit, cet essor va se poursuivre avec des hauts et des bas, jusqu'au milieu de la deuxième partie du XVIe.
  • Place importante par le symbole politique et son importance stratégique, elle sera ravagée plusieurs fois durant les Guerres de Religion. Prenant ensuite le parti de Montmorency, la ville sera mise à l'amende et ses remparts mis à bas par Richelieu, à l'édit de Languedoc en 1630. Par la suite, son rôle politique éteint, elle ne sera plus qu'une riche bourgade vivant de la laine et de l'agriculture, dont il ne reste plus beaucoup de traces actuellement.

En examinant la documentation on s'aperçoit que Montréal a été un centre de production de poudre à canon. On en trouve la recette, en langue locale, au dos d'une feuille du leudaire au XVe siècle, et, au siècle suivant, une correspondance échangée entre des protagonistes des Guerres de Religion vient le confirmer.
Ce qui est encore plus étonnant c'est qu'il existe un rapport étroit entre les brebis, dont l'élevage à grande échelle fondait la prospérité locale avec le tissage de la laine, et la poudre à canon. En effet, le constituant le plus rare de la poudre, le salpêtre ou nitrate de potassium, était obtenu par lessivage des fumiers.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1941 1944 Louis Balchère   Conseiller général du canton de Montréal (1942→1945)
1944 1953 André Vergnes    
mars 1989 2020 Christian Rebelle[28] PRG Retraité de la formation professionnelle,
Conseiller général du canton de Montréal (2008→2015)
Vice-Président de la Communauté de Communes Piège-Lauragais-Malepère (2013→2014)
2020 En cours Bernard Breil DVG Retraité d'Enedis,
Vice-Président de la Communauté de Communes Piège-Lauragais-Malepère
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 2 048 habitants[Note 6], en augmentation de 7,28 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0003 1633 1723 2453 3833 0973 0623 0303 070
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0043 0092 8292 7722 7922 8302 8432 4962 448
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5922 5492 3811 9732 1242 0292 0251 8721 780
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7611 6781 5881 5951 5461 6721 8811 9121 899
2021 - - - - - - - -
2 048--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 791 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 897 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 860 [I 4] (19 240  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,6 % 7,9 % 11,3 %
Département[I 7] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 058 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (58,8 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 410 emplois en 2018, contre 473 en 2013 et 522 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 632, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 10].

Sur ces 632 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 226 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

164 établissements[Note 9] sont implantés à Montréal au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 164 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 12,2 % (8,8 %)
Construction 31 18,9 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
39 23,8 % (32,3 %)
Information et communication 1 0,6 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,8 % (2,7 %)
Activités immobilières 12 7,3 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
26 15,9 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 10,4 % (13,2 %)
Autres activités de services 15 9,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (39 sur les 164 entreprises implantées à Montréal), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • Aset, autre imprimerie (labeur) (12 338 k€)
  • Inessens, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (3 950 k€)
  • Les Sablières de Bram - SDB, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (1 723 k€)
  • SARL Dousse, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (784 k€)
  • Aude Construction Métallique, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (471 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[34], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 84 51 52 44
SAU[Note 12] (ha) 3 350 3479 3811 4084

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 51 en 2000 puis à 52 en 2010[36] et enfin à 44 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[37],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 3 350 ha en 1988 à 4 084 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 93 ha[36].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle de l'école Saint-Joseph-des-Carmes de Montréal.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Anges de Montréal.
  • Nouvelle chapelle de l'école Saint-Joseph-des-Carmes de Montréal.
  • Moulin à vent, dont il ne reste que le fut cylindrique, classé au titre des sites naturels depuis 1939[38]

L'oppidum de Montréal[modifier | modifier le code]

L'oppidum.

Son centre est confondu avec le quatrième contrefort nord de la collégiale et son rayon de soixante mètres décrit un périmètre où on trouve la rue des Fleurs, la maison Cazenave, le milieu de la place Saint-Vincent tangente aux maisons, la tourelle à signaux de la collégiale.

Il faut imaginer qu'il était à l'époque de plain-pied et horizontal et sa lente érosion sur la partie marneuse du tertre, c’est-à-dire au sud, a nécessité la construction de l'escalier monumental du midi de la Collégiale. On en a une autre preuve par la disposition de la bretèche qui sert d'accès à l'ancienne sacristie et le petit escalier qui y donne accès aujourd'hui.

Les maisons de la place Saint-Vincent sont bâties sur l'escarpe de cet oppidum, d'où leur grand développement vertical. Il en est de même, d'ailleurs, de celles de la rue des Fleurs.

Au vu de l'arrière-plan historique de la région, on pourrait risquer de dire que cet oppidum est vraisemblablement celte et date des environs du IIIe / IIe siècle av. J.-C., quoique sa modeste superficie, de l'ordre d'un hectare, le classe parmi les petits oppida. Autrement dit, il daterait de la fin du monde celtique, du début de la romanisation.

Cette partie centrale du village se nomme le Capitole.

Collégiale Saint-Vincent[39][modifier | modifier le code]

La nef.

L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862[40].

Dès 1273, le roi Philippe III donne aux paroissiens de l'église Saint-Vincent des maisons situées à proximité de l'église pour l'agrandir.
L'église est érigée en collégiale par le pape Jean XXII le 13 février 1318. Cette bulle a dû être contemporaine avec des travaux importants, ce qui correspond au style de l'église actuelle la datant du XIVe siècle.

Plus précisément : un collégium est une institution financière qui peut s'installer n'importe où. C'est parce qu'il est installé dans l'église que celle-ci prend le nom de collégiale.

En 1783, il est décidé de faire une voûte pour remplacer la charpente d'origine. Pourtant, ce sont des croisées d'ogives, ou bonnets, qui sont construits pour masquer la charpente restée en place sur ses doubleaux à tympans de pierre.

Un marché est passé le avec un plâtrier de Pamiers, Jean Ribeaute, pour la construction de la voûte de la collégiale au prix de 12 500 livres.

La collégiale possède un cycle de peintures sur la vie de saint Vincent réalisé par le peintre toulousain Despax, à partir de 1751. Les tableaux sont reçus par le chapitre le 17 août 1755. D'autres tableaux de Despax, Jacques Gamelin et Jules Badin sont déposés dans l'église.

Un orgue est réalisé en 1738-1740 par de Montbrun, facteur d'orgues à Castelnaudary. Il est refait en 1781-1785 par Jean-Pierre Cavaillé[41].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Film tourné à Montréal[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules, à une couronne de France et un oignon à six feuilles, le tout d'or[44].
  • De gueules à une esquille ou oignon marin d'or, feuillé de même, couronné d'une couronne impériale de France[45].

Les armoiries de Montréal sont en réalité celles des Montaigu, fieffés à Montréal entre autres lieux, qui s'étaient illustrés aux côtés de Charlemagne. Puigcerda a les mêmes.

À l'origine, elles représentent un trophée de guerre : un casque de chef maure tel qu'il est représenté sur le sceau de la ville en 1303. D'Hozier, qui comme souvent n'avait pas été payé, a bâclé leur description. Une esquille en héraldique ne signifie pas grand-chose et l'oignon marin est une plaisanterie.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Georges Latorre, Montréal de l'Aude, sa collégiale St Vincent, monographie, 91.p. Imprimerie Bonnafous Carcassonne 1982
  • Collectif, Communauté de Communes de la Piège et du Lauragais, Canton de Fanjeaux, Éditions Opération Vilatges al Pais 2008 (ISBN 978-2-9527614-1-3)
  • Françoise Sabatié-Clarac, Montréal de l'Aude, des origines à la Révolution, 200.p. Éditions GN Impressions 2021 (ISBN 978-2952707237)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Montréal dans l'Aude fait partie d'une ligne de relais importants, placés sur une voie qui longeait l'Aude « Aguada », reliant St Gaudens « Galdêcio », à Narbonne, Alès, Aubenas « Albenaz » et au Puy « Poïo ».
    Cette voie passait plus précisément à Alzonne plus au nord. La région pyrénéenne, située plus au sud, ne faisait pas partie du même pays. Montréal, comme Ax les Termes, Axat et Limoux, se trouvait sur une limite « axe » ou (lim-ocs) et son rôle était de réunir les deux ethnies, les « al » ou gal du Nord et les catalans du Sud dans des fêtes communes, nommées « arraïal ». On a d'autres « monts de l'arrayal » ou Monte Real au Portugal et en Espagne. Ces lieux de convergence ou « vin », très fréquents dans toute l'Europe, en Scandinavie, (Vinje), en Italie, (Vicenza) ou au Portugal, (Vinhaïs), se trouvent aussi en Inde, Vindya. Ils furent par la suite dédiés à saint Vincent. La vallée du Douro en territoire espagnol se caractérise par le nombre de localités, nommés "Quintanilla" ou "Quintana". C'était le cinquième pays de la civilisation gal. Les six feuilles de l'emblême de Montréal, le culte de St Sixt, Six Fours, Aquae Sextiae, Sète (Sextus) ou Sisteron, signifient que cette région était le sixième pays de la dite civilisation.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montréal » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montréal » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montréal » (consulté le ).
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  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montréal » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montréal » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Selon le linguiste Jacques Boisgontier.
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Montréal », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « le canal du Midi »
  7. Sandre, « le ruisseau de Rebenty »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Montréal et Fanjeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Fanjeaux_sapc » (commune de Fanjeaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Fanjeaux_sapc » (commune de Fanjeaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montréal », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9101452 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montréal », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF les « gravières et plaine de Bram » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF le « massif de la Malepère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  27. Les recherches avançant, on découvre que cet alignement commence à Perpignan pour atteindre Souilhanels, au NO de Castelnaudary. Et que de Castelnaudary, il atteint Toulouse. Il pourrait dater du mégalithique sur la première partie et avoir été remanié à l'époque celte. Ces travaux historiques sont en cours de critique.
  28. https://www.ladepeche.fr/2022/08/10/aude-maire-de-montreal-durant-31-ans-m-christian-rebelle-est-decede-ce-mercredi-matin-10481937.php
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  36. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montréal - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  38. « Le moulin à vent, lieu-dit Moulin de Viguier », sur Système d'Information sur les sites et Territoires d'Exception.
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  40. « Eglise Saint-Vincent », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  41. Site de la Collégiale
  42. Arnaud Boucomon, « Philippe Noiret, ce doux solitaire qui venait se ressourcer dans l'Aude » Accès payant, sur midilibre.fr, (consulté le ).
  43. Mémoire cavalière, Philippe Noiret, Robert Laffont, p. 373
  44. Denis-François Gastelier de La Tour, Armorial des États de Languedoc, Paris, Vincent, , 248 p. (lire en ligne).
  45. Augustin Cornet-Peyrusse, Armorial général du département de l'Aude, Carcassonne, Imprimerie François Pomiès, , 124 p. (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]