Montgauch
Montgauch | |||||
![]() L'église Saint-Pierre de Montgauch. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Saint-Girons | ||||
Canton | Portes du Couserans | ||||
Intercommunalité | Couserans - Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Élisabeth Ortet 2014-2020 |
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Code postal | 09160 | ||||
Code commune | 09208 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montgauchois | ||||
Population municipale |
122 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 00′ 05″ nord, 1° 04′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 376 m Max. 1 151 m |
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Superficie | 9,15 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie Géolocalisation sur la carte : Ariège Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Montgauch est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Montgauchois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées située dans l'aire urbaine de Saint-Girons en Couserans à 8 km à l'ouest de Saint-Girons. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Ruisseau de la Gouarège, le Ruisseau de Marterat et le Ruisseau de Merdanèon sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Montgauch fait partie d'un ensemble karstique qui s'étend jusqu'à Milhas dans la Haute-Garonne.
Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]
Une piste forestière amène vers Balagué, Salèges, Saleich, Urau ou Arbas.
Histoire[modifier | modifier le code]
Montgauch et Bareilles font partie dès le XIIe siècle des 27 villages qui constituent la seigneurie d'Aspet, ainsi que le vigneau d'Engomer, Mauvezin, Balagué, Agert et Alas, dans l'actuelle Ariège. Cette seigneurie devient au cours du Moyen Âge une puissante baronnie.
Lorsqu'il accède au trône, Henri IV garde ses possessions personnelles. Ce n'est qu'en 1607 qu'il se résoudra à les rattacher à la couronne : Aspet figure au nombre des cinq baronnies incorporées. La baronnie se compose alors de 27 localités réparties en 15 consulats, à savoir : Aspet, avec Girosp, Sengouagnet et Milhas, Alas avec Balagué, Arbas, avec Herran et Fougaron, Bareilles avec Montgauch, Castelbiague, Chein-dessus et dessous, Estadens avec Pujos et Cerciat, Ganties, Labarthe-Inard, Mauvezin, Montastruc, Pointis-Inard, Portet avec Couledoux et Razecueillé, Rouède, Saleich.
Le roi est "seul seigneur" à Aspet, Castelbiague, Chein, Estadens, Mauvezin, Portet et Saleich ; il est en paréage à Alas-Balagué (avec Jean de Solan), à Arbas, Montastruc et Rouède (avec César de Tersac), à Ganties (avec Nicolas d'Encausse), à Labarthe-Inard (avec Saure de Coret), à Montgauch (avec le sieur de Bareilles), à Pointis-Inard (avec Gaudens de Saint-Jean).
Le 1er mars 1643, Géraud Déqué de Moncaup acquit Affis et Mauvezin pour le compte de Jacques de Nostenx ; Montastruc, Rouède, Arbas et Saint Martin pour celui de Jacques de Tersac. Il garda pour lui Saleich dont il devint le seigneur.
En 1667, par édit du mois d'avril, le roi Louis XIV ordonne le rachat des dix-huit paroisses engagées en 1642 et 1643. Elles rentrèrent toutes dans le domaine royal. Mais par la suite certaine furent vendues à nouveau.(Castelbiague - Pointis Inard - Alas Agert Balagué). D'autres restèrent définitivement sous la main du roi, seul seigneur (Aspet, Chein, Escaich, Estadens, Montgauch-Bareilles et Saleich).
Jean de Castet, seigneur de Bareilles et de Cazavet, et Marguerite Frize de Bazon, marient leur fille Marie à François de Roquemaurel en février 1679, fiancent leur fille Marguerite avec François de Narbonne, seigneur de Mauvezin, le 10 février 1696.
La porte de l’église avait été murée et gardée par une ruche afin d’entraver l’Inventaire sur la séparation de l’Église et de l’État, le 1er avril 1906
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3].
En 2016, la commune comptait 122 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2011 (Ariège : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.