Montgaillard (Hautes-Pyrénées)

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Montgaillard
Montgaillard (Hautes-Pyrénées)
La mairie.
Blason de Montgaillard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Bigorre
Maire
Mandat
Dominique Pujol
2020-2026
Code postal 65200
Code commune 65320
Démographie
Gentilé Montgaillardais
Population
municipale
825 hab. (2021 en diminution de 0,96 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 32″ nord, 0° 06′ 32″ est
Altitude Min. 419 m
Max. 602 m
Superficie 9,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Haute-Bigorre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Montgaillard
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Montgaillard
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Montgaillard
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Montgaillard

Montgaillard est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre.

Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, le canal d'Alaric, l'Arrêt-Darré, l'Oussouet, la Douloustre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montgaillard est une commune rurale qui compte 825 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Montgaillardais ou Montgaillardaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Montgaillard se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 8 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Hiis (1,4 km), Antist (1,8 km), Vielle-Adour (2,4 km), Ordizan (2,6 km), Trébons (2,8 km), Loucrup (3,1 km), Arcizac-Adour (3,6 km), Visker (3,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Montgaillard fait partie de la province historique du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre. Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon[4],[5].

Communes limitrophes de Montgaillard[6]
Hiis Vielle-Adour Orignac
Loucrup Montgaillard Antist
Astugue Trébons Ordizan

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Vue en été.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Adour, le canal d'Alaric, l'Arrêt-Darré, l'Oussouet, la Douloustre, un bras Canalisé Adour, un bras de l'Adour, un bras de l'Adour, un bras de l'Adour, l'arrioussus et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[8],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[9].

Le canal d'Alaric, d'une longueur totale de 73,7 km, prend sa source dans la commune de Pouzac et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 38 communes[10].

L'Arrêt-Darré, d'une longueur totale de 25,5 km, prend sa source dans la commune de Pouzac et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Goudon, après avoir traversé 23 communes[11].

L'Oussouet, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Bigorre et s'écoule vers le nord. Il se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[12].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Montgaillard.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[13].


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie[16]. Un espace protégé est présent sur la commune : l'« Adour et affluents », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 215,8 ha[17].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[19], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :

  • « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[22] ;
  • le « réseau hydrographique de l'Arrêt-Darré » (63 ha), couvrant 13 communes du département[23] ;
  • le « réseau hydrographique de l'Oussouet et de la Gailleste » (111 ha), couvrant 8 communes du département[24] ;
  • le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260 ha), couvrant 35 communes du département[25] ;

et quatre ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :

  • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[26] ;
  • les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[27] ;
  • le « massif du Monné, vallée de l'Oussouet » (6 955 ha), couvrant 11 communes du département[28];
  • le « plateau et vallons des Coustalats » (7 832 ha), couvrant 25 communes du département[29].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montgaillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[I 2],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Place de la Mairie.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,2 %), forêts (24,6 %), prairies (19 %), zones urbanisées (7,6 %), terres arables (5,5 %)[32].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Passage à niveau de l'ancienne ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre en 2021.

Cette commune est desservie par les routes départementales D 935, D 937 et par les routes départementales D 8 et D 28.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montgaillard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le canal d'Alaric, l'Arrêt-Darré et l'Oussouet. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009, 2014 et 2022[36],[33].

Montgaillard est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[37]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montgaillard.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[38].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 403 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 386 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[33].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Montgaillard.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[42] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • de Monte Gailhardo, latin (1285, montre Bigorre) ;
  • Mongailhard (ibid.) ;
  • de Monte Galhardo, latin (1300, enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre ; 1379, procuration Tarbes) ;
  • Mongalhart (1344, livre vert de Bénac ; 1384, ibid.) ;
  • Mont Galhart, Montgalhart (1429, censier de Bigorre) ;
  • Mongaillard (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Étymologie : du gascon mont (= mont) et galhard (= fort, solide, vaillant).

Nom occitan : Montgalhard.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les grands ateliers de plein air d'Hibarette (Hautes-Pyrénées) ont exploité le silex du flysch de Montgaillard depuis le Paléolithique moyen jusqu'au Néolithique[43].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Montgaillard tire son nom du monticule situé à l'ouest de la commune. Celui-ci porte une castrénation, l'oppidum d'« eras Puyolas » édifié par les romains.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Montgaillard est une bastide fondée en 1327.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La commune a disposé d'une gare sur la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2020.
Le foyer rural en 2020.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2008 Louis Baget    
mars 2008 mars 2014 Jean-Paul Barthe    
mars 2014 mars 2020 Patrick Bornuat    
mars 2020[44] en cours Dominique Pujol    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Montgaillard appartient à la communauté de communes Haute-Bigorre, créée en et qui réunit 24 communes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

En 2021, la commune comptait 825 habitants[Note 7], en diminution de 0,96 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8718799641 0441 0861 1081 0891 1491 171
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1661 1121 1121 0611 054963924905834
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
805821780677734684677643615
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
614629628695737724723791847
2021 - - - - - - - -
825--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,7 %) est supérieur au taux départemental (34,2 %).

En 2018, la commune comptait 427 hommes pour 422 femmes, soit un taux de 50,29 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,09 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
8,9 
75-89 ans
8,0 
24,6 
60-74 ans
27,0 
22,3 
45-59 ans
21,4 
15,1 
30-44 ans
17,3 
9,5 
15-29 ans
8,4 
18,9 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département des Hautes-Pyrénées en 2020 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,9 
9,7 
75-89 ans
13,1 
20,9 
60-74 ans
21,3 
20,9 
45-59 ans
20,7 
16,1 
30-44 ans
15,4 
16,1 
15-29 ans
13,1 
15,3 
0-14 ans
13,4 
L’école Louis Baget en 2020.
Le stade de football.
Le gymnase.

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école se situe en contrebas d'une éminence sur laquelle a été construite l'église Saint-Hilaire. Elle y surplombe le village depuis 1848.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le festival de musique des Truca Taoules se déroule à Montgaillard tous les étés, en plein air, depuis 1998[50],[51].

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 365 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 866 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 670 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,5 % 6,3 % 8 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 477 personnes, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (68 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 112 emplois en 2018, contre 118 en 2013 et 110 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 330, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 12].

Sur ces 330 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités[modifier | modifier le code]

Salon de thé Védère.

Biscuiterie et usine hydroélectrique[modifier | modifier le code]

La biscuiterie Védère fait revivre l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Tarbes à Bagnères-de-Bigorre en transformant, dans sa boutique, une voiture SNCF DEV en salon de thé. Une locomotive BB 4240 construite en 1934 à Tarbes y est également visible.

Une usine hydroélectrique et sa haute cheminée en brique rouge longent la D 935 en direction de Tarbes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

À l'image de nombreuses demeures dans le village, la mairie, ses encadrements en pierre grise et ses cheminées monumentales correspondent à l'architecture typique de la région. Un monument aux morts et une fontaine agrémentent la place attenante.

De nombreux lavoirs et croix monumentales jalonnent les rues du villages.

Berges de l'Adour et pont du Diable[modifier | modifier le code]

L'un des lavoirs se situe sur les accueillantes berges de l'Adour. On y appréciera la vue sur le pont du Diable.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur au chevron d'argent, accompagné aux trois besants d'or[52].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts municipal.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montgaillard » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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