Montesquieu-Avantès
Montesquieu-Avantès | |
![]() L'église de Montesquieu. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Jocelyne Fert 2020-2026 |
Code postal | 09200 |
Code commune | 09204 |
Démographie | |
Gentilé | Montesquivais |
Population municipale |
248 hab. (2018 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 01′ 28″ nord, 1° 11′ 51″ est |
Altitude | Min. 430 m Max. 690 m |
Superficie | 16,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes du Couserans |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Montesquieu-Avantès est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Montesquivais.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées située dans l'aire urbaine de Saint-Girons en Couserans. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Montesquieu-Avantès est limitrophe de cinq autres communes.
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Bouynéous, Espala, Enlène, Bourch, Péré...
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Volp, le Ruisseau de Farifol et le ruisseau des Places sont les principaux cours d'eau traversant la commune. Dix autres cours d'eau plus petits coulent sur son territoire[2].
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune de est de 1 652 hectares ; son altitude varie de 430 à 690 mètres[3].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Montesquieu-Avantès est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Montesquieu-Avantès est un haut-lieu de la préhistoire en Occitanie. Creusées par la rivière, les grottes du Volp : Enlène, les Trois-Frères et le Tuc d'Audoubert[8] ont été occupées principalement au Magdalénien (Paléolithique supérieur). Elles renferment des œuvres d'art uniques au monde comme les célèbres bisons d'argile modelés il y a 14 000 ans.
Prises en charge par Henri Begouën dès les premières découvertes archéologiques d'importance, puis à sa suite par ses descendants jusqu'à ce jour (Robert Begouën en est le conservateur en 2019), les grottes sont dans un état de conservation exceptionnel. Abritant des œuvres extrêmement fragiles, ces grottes ne sont pas ouvertes au public pour d'évidentes raisons de conservation.
Elles font l'objet d'études depuis 1976 ; les résultats pour le Tuc d'Audoubert ont été rassemblés en 2009 dans une monographie intitulée « Le Sanctuaire secret des Bisons »[9]. En 2014 paraît un ouvrage intitulé « La Caverne des Trois-Frères »[10], qui fait le point sur un siècle de recherches, à l'occasion du centenaire de sa découverte le .
Moyen-Âge[modifier | modifier le code]
L'Avantès, qui dépendait du comte de Comminges au XIIe siècle, était la porte d'entrée du comté à l’est. Il était séparé du comté par la vicomté du Couserans côté sud et par la seigneurie de l'évêque de Saint-Lizier côté nord. Selon P.H. Billy, cette position particulière aurait donné le nom d'Avantès : ab ante, territoire situé en avant ou au levant[11].
Montesquieu fut une bastide fondée en 1272 à l'initiative du comte Bernard VI de Comminges.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[12],[13].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du canton du Couserans Est (avant le redécoupage départemental de 2014, Montesquieu-Avantès faisait partie de l'ex-canton de Saint-Girons) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de Val-Couserans.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2018, la commune comptait 248 habitants[Note 3], en diminution de 2,75 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[18] | 1975[18] | 1982[18] | 1990[18] | 1999[18] | 2006[19] | 2009[20] | 2013[21] |
Rang de la commune dans le département | 106 | 188 | 93 | 101 | 104 | 117 | 113 | 113 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie[modifier | modifier le code]
- Chambres d'hôtes, ferme de Cazalas.
- Gîte de Caville avec parc.
- Gîte au hameau d'Enlène.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Montesquieu-Avantès fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La déchetterie la plus proche se trouve à Palétès sur la commune de Saint-Girons.
Patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Montesquieu-Avantès est concerné par quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :
- La ZNIEFF continentale de type 1 du « Cours du Volp »[22] (soit 204,62 ha hectares en linéaire de cours d'eau et leurs berges), commence à 560 m en aval de la résurgence du Volp (donc de la grotte du Tuc d'Audoubert)[23]. Elle concerne 15 communes dont Montesquieu et vise principalement la protection de l'habitat de la loutre d'Europe, espèce protégée en France depuis 1981 et qui regagne lentement du territoire dans le bassin de la Garonne.
- La ZNIEFF continentale de type 1 des « Collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier »[24], soit 7 543,21 ha, concerne 11 communes dont Montesquieu[25] et vise la grande diversité en faune et flore de ce piémont calcaire, avec plusieurs espèces protégées en France.
- La ZNIEFF continentale de type 1 de l'« Aval du ruisseau du Baup et affluents »[26], soit 106,91 ha hectares sur environ 15 km du cours du Baup, concerne 6 communes dont Montesquieu[27] et vise le Desman des Pyrénées.
- La ZNIEFF continentale de type 2 des « Coteaux de l'est du St-Gironnais »[28], soit 15 037,8 ha, concerne 18 communes dont Montesquieu[29]. Elle englobe la ZNIEFF des « Collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » et vise une mosaïque de milieux diversifiées dont de nombreuses petites zones intéressantes pour la biodiversité, ainsi qu'une dizaine d'espèces de chauves-souris protégées en France et quelques autres espèces animales également protégées.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Grotte des Trois-Frères (fermée aux visites pour des raisons de conservation)
- Grotte du Tuc d'Audoubert (fermée aux visites pour des raisons de conservation)
- Grotte d'Enlène (fermée aux visites pour des raisons de conservation)
- Château La Quère
- Château Carrère
- Église Saint-Étienne.
Galerie[modifier | modifier le code]
La campagne du piémont pyrénéen ariégeois. Vue vers le sud depuis la route de Férrié (hameau à 1,8 km au nord de Montesquieu, juste derrière nous).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri Begouën (1863-1956), préhistorien, ancien maire
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Montesquieu-Avantès, fiche du SIGES Midi-Pyrénées (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Midi-Pyrénées) », sur sigesmpy.brgm.fr (consulté le 11 mars 2019). (cliquer sur « Cours d'eau (BD Carthage) » dans le menu à gauche.)
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Association Louis Begouën, « Cavernes du Volp ».
- [Bégouën (R.) et al. 2009] Robert Bégouën, Carole Fritz, Gilles Tosello, Jean Clottes, Andreas Pastoors, François Faist, François Bourges (coop.), Philippe Fosse (coop.), Mathieu Langlais (coop.), Sébastien Lacombe (coop.) et Margaret Conkey (préf.), Le sanctuaire secret des bisons. Il y a 14000 ans, dans la caverne du Tuc d'Audoubert…, Éditions d'art Somogy et Association L. Begouën, , 416 p. (ISBN 978-2-7572-0203-6, présentation en ligne).
- [Bégouën (R.) et al. 2014] Robert Bégouën, Jean Clottes, Valérie Feruglio, Andreas Pastoors, Sébastien Lacombe (coop.), Jörg Hansen (coop.), Hubert Berke (coop.), Henry de Lumley (préface) et al., La caverne des Trois-Frères : anthologie d'un exceptionnel sanctuaire préhistorique, Association Louis Begouën, , 248 p. (présentation en ligne, lire en ligne). (Plan annoté des trois grottes d'Enlève, des Trois-Frères et du Tuc d'Audoubert : p. 48-49.)
- « L'Avantès », Lettre du Conseil scientifique du Parc, « Regards sur site », (lire en ligne [sur parc-pyrenees-ariegeoises.fr], consulté le 10 mars 2019), p. 1.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 18 septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- « « Cours du Volp » - 730011902 », fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000, sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).
- « Cartographie de la ZNIEFF du « Cours du Volp » », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).
- « « Collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » - 730011896 », fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000, sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).
- « Cartographie de la ZNIEFF des « Collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).
- « « Aval du ruisseau du Baup et affluents » - 730030526 », fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000, sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).
- « Cartographie de la ZNIEFF de l'« Aval du ruisseau du Baup et affluents » », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).
- « « Coteaux de l'est du St-Gironnais » - 730012031 », fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000, sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 février 2019).
- « Cartographie de la ZNIEFF des « Coteaux de l'est du St-Gironnais » », sur inpn.mnhn.fr (consulté le 17 mars 2019).