Montbrison-sur-Lez
Montbrison-sur-Lez | |||||
![]() Prieuré de Montbrison-sur-Lez | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Patrice Mery 2020-2026 |
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Code postal | 26770 | ||||
Code commune | 26192 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montbrisonnais, Montbrisonnaises | ||||
Population municipale |
277 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 16″ nord, 5° 01′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 744 m |
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Superficie | 12,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valréas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Montbrison-sur-Lez est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Montbrison-sur-Lez est situé à 11 km à l'est de Grignan (chef-lieu de canton), à 9 km au nord de Valréas, à 14 km au nord-ouest de Nyons qui est le chef-lieu d'arrondissement, à 17 km au sud de Dieulefit et à 31 km au sud-est de Montélimar.
![]() |
Taulignan | Roche-Saint-Secret-Béconne | Roche-Saint-Secret-Béconne | ![]() |
Taulignan | N | Le Pègue | ||
O Montbrison-sur-lez E | ||||
S | ||||
Valréas Vaucluse |
Valréas Vaucluse |
Rousset-les-Vignes |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers :
- Montagne de la Lance (1259 m)[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par le Lez.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Montbrison-sur-Lez est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[6] :
- 1284 : castrum de Monte Brissono (Valbonnais, II, 118).
- 1509 : mention de l'église secondaire Saint-Michel : ecclesia baptismalis Sancti Michaelis Montis Brisonis (visites épiscopales).
- 1521 : mention de la paroisse : cura Montis Brisoni (rôle de décimes).
- XVIe siècle : mention du prieuré (dont l'église principale Saint-Blaise) : prioratus Sancti Blasii de Monte Brissono (pouillé de Die).
- 1576 : Montbrizon (rôle de décimes).
- 1891 : Montbrison, commune du canton de Grignan.
(non daté)[réf. nécessaire] : Montbrison-sur-Lez.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Protohistoire[modifier | modifier le code]
La proximité de l'oppidum du Pègue (commune du Pègue) où la céramique pseudo-ionienne, provenant d'ateliers en relation avec Massalia, a été importante, permet de supposer dans la région environnante une consommation de vin entre le milieu du VIe siècle et le IVe siècle. La production d'œnochoés et de vases à vin (en pâte claire micacée, portant un décor peint, avec un registre allant de la bande ocre au développement de formes figuratives) sont majoritaires. Ces récipients ont gardé dans leurs formes de fortes influences gauloises (coupes carénées)[7].
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
Le territoire est rattaché à la tribu gauloise des Aletani. Sa capitale est la cité gallo-romaine d'Aletanum[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
En 1281, les comtes de Lunel possèdent le château[8].
La seigneurie[6] :
- Au point de vue féodal, Montbrison était une terre de la baronnie de Montauban.
- 1316 : possession des Ancezune qui la cèdent alors aux dauphins en échange de celle de Chauvac.
- 1334 : les dauphins la donnent aux Beaumont.
- 1339 : les dauphins la donnent aux princes d'Orange.
- 1380 : les Bellon avaient certains droits sur cette terre.
- 1484 : les princes d'Orange l'apanagent à un bâtard.
- 1501 : passe (par héritage) aux Poitiers d'Allan.
- Recouvrée par les princes d'Orange qui l'incorporent dans leur principauté (Sur la section de Vaison de la carte de Cassini (XVIIIe siècle), Montbrison est encore noté comme dépendance de la principauté d'Orange, formant une enclave de celle-ci dans le Dauphiné, jouxtant le Comtat Venaissin).
- 1702 : la principauté passe aux Bourbon-Conti.
- 1724 : la terre de Montbrison est engagée aux Raymond-Modène, derniers seigneurs.
1789 (démographie) : 45 familles[6].
Avant 1790, Montbrison était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die qui avait une église secondaire sous le vocable de Saint-Michel mais dont la principale église, premièrement dédiée à saint Biaise et qui prit ensuite le vocable de Notre-Dame-des-Églises, était celle d'un prieuré de l'ordre de Cluny (dépendant de celui du Pont-Saint-Esprit). Les dîmes de cette paroisse appartenaient, partie au roi, partie au prieur, partie au curé[6].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, cette commune est attribuée au canton de Taulignan. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Grignan[6].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2018, la commune comptait 277 habitants[Note 3], en diminution de 7,05 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,12 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : premier dimanche de septembre[1].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
- L'Agriculture Drômoise est un journal d'informations agricoles et rurales, couvrant l'ensemble du département de la Drôme.
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional.
- France Bleu, radio.
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
En 1992 : lavandins, vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône et VDQS Haut-Comtat), aviculture, apiculture (miel), truffes[1].
- Foire : le premier septembre[1].
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Cyclotourisme[1].
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le Montbrison médiéval n'était pas le petit village de plaine d'aujourd'hui ; il se situait sur la Vialle. Un sentier de randonnée permet de s'y rendre (suivre la table d'orientation). Les ruines du village et du château se trouvent sur un promontoire adossé au flanc sud de la Montagne de la Lance[réf. nécessaire].
- Pontaujard : maison forte médiévale restaurée au-dessus du pont sur le Lez[réf. nécessaire].
- La Vialle : restes de l'enceinte du village fortifié médiéval avec tour circulaire[réf. nécessaire].
- Chapelle du prieuré Notre-Dame (XIIe siècle) : pilier carolingien[1].
- Église remaniée d'origine romane[1].
- Église Saint-Blaise : consacrée en 1791, elle a été construite pour remplacer la chapelle du prieuré qui servait jusque-là d'église paroissiale mais qui était trop loin du village. La construction de Saint-Blaise fut ordonnée après une cinquantaine d'années de discussions. À la fin du XIXe siècle, la population demanda la construction d'un clocher pour y installer la cloche nouvellement acquise (du fondeur lyonnais Aimé Burdin), et baptisée en 1875 du nom de « Claire Immaculée ». Le clocher ne sera jamais édifié et la cloche se trouve encore dans la remise de l'église[14],[15].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Marcel Descour (1899 à Paris-1995 à Montbrison) : général d'armée, héros de la Résistance (colonel Bayard), commandant militaire dans le maquis du Vercors (1944), Grand Officier de la Légion d'honneur.
- Pierre Simonet (1921 à Hanoï-2020 à Toulon) : militaire français des FFL, héros de Bir Hakeim, compagnon de la Libération, inhumé dans la commune.
- Jacques Descour dit « La Flèche » (1925 à Sarrelouis (Allemagne), tué le à Vassieux-en-Vercors (Drôme)). Âgé de 19 ans, originaire de Montbrison-sur-Lez, fils aîné du général Marcel Descour, élève au Prytanée, Jacques Descour, aspirant, était candidat à Saint-Cyr. Il fit partie des soixante étudiants de la JEC qui venaient de Lyon pour recevoir une instruction militaire en vue de leur affectation ultérieure comme cadres du maquis. Le , sous la direction de Jean Mourgues, il commande un réseau d'une vingtaine d'agents de liaison, puis il rejoint le Vercors. Il est tué parmi les premiers au combat de Vassieux-en-Vercors le [16].
- Jean Besson (1948-) : sénateur de la Drôme (1989-2014), Chevalier de la Légion d'honneur[17].
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Montbrison-sur-Lez possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Montbrison sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressource relative à la géographie :
- Petit journal de Montbrison sur lez
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Montbrison-sur-Lez
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 225
- C. Lagrand, La céramique pseudo-ionienne dans la moyenne vallée du Rhône, Cahiers Rhodaniens, X, 1963
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen-Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 1286 p. (ISBN 2-86535-070-3)
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Cloche Claire Immaculée
- Notice no IM26000147, base Palissy, ministère français de la Culture
- https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article182955
- who's who in France 1994