Mont Pietri

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Mont Pietri
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Géographie
Altitude 941 m[1]
Massif Presqu'île de la Société de géographie
Coordonnées 49° 03′ 07″ sud, 69° 06′ 04″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Territoire d'outre-mer Terres australes et antarctiques françaises
District Îles Kerguelen
Géologie
Roches Roches volcaniques
Géolocalisation sur la carte : îles Kerguelen
(Voir situation sur carte : îles Kerguelen)
Mont Pietri

Le mont Pietri[2] est une montagne des îles Kerguelen située au centre de la presqu'île de la Société de géographie dont elle est le deuxième plus haut sommet avec 941 m d'altitude.

Géographie[modifier | modifier le code]

Deuxième sommet le plus élevé de la presqu'île de la Société de géographie (après le mont Richards à 1 081 m), le mont Pietri est situé au centre de celle-ci et domine à l'est la baie du Français et à l'ouest la baie Laissez-Porter. L'eau de fonte des neiges du mont alimente le lac Virgule présent au pied de son flanc nord-est[1] et occupe toute la dépression[3].

D'un point de vue géologique, le mont est, comme la plus grande partie de la presqu'île, de nature volcano-plutonique composé de différents types de roches volcaniques[3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le mont Pietri a été officiellement dénommé en 1931 en hommage au ministre français de la Marine de 1926 à 1936, François Piétri, lors du passage aux Kerguelen du navire de la Marine nationale, L'Antarès, qui en fait le relevé et le reporte sur sa carte hydrographique de 1937[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Le nom de François Piétri s'écrit le plus souvent avec un é. En 1973, la commission de toponymie des îles Kerguelen l'orthographie sans accent.
  3. a et b Jacques Nougier, Contribution à l'étude géologique et géomorphologique des îles Kerguelen, éditions du Comité national français pour les recherches antarctiques, 1962, p. 102.
  4. Gracie Delépine, Toponymie des Terres australes, éditions La Documentation française, Paris, 1973, p. 270, consultable sur www.archives-polaires.fr.