Catogne
| Catogne | |||
 Le sommet du Catogne vu depuis la vallée du Rhône. | |||
| Géographie | |||
|---|---|---|---|
| Altitude | 2 598 m[1] | ||
| Massif | Massif du Mont-Blanc (Alpes) | ||
| Coordonnées | 46° 03′ 15″ nord, 7° 06′ 38″ est[1] | ||
| Administration | |||
| Pays |  Suisse |
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| Canton | Valais | ||
| District | Entremont | ||
| Géologie | |||
| Roches | Protogine, porphyre, schiste | ||
| Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Le Catogne est un sommet des Alpes suisses situé dans le massif du Mont-Blanc et dans le canton du Valais. Il culmine à 2 598 m.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le Catogne tire son nom d'un pâturage situé sur le versant de Sembrancher à 1 863 m d'altitude. Le nom a d'abord été donné à une crête voisine avant d'être donné au groupe entier[2].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Le Catogne se situe dans le district d'Entremont, dans le canton du Valais. Il sépare le vallon de Champex de la vallée de la Drance[2].
Topographie[modifier | modifier le code]
Culminant à 2 598 m[1], le Catogne est une large pyramide. Il représente l'extrémité nord-est du massif du Mont-Blanc. Le Catogne forme un groupe avec la pointe Gerboz (2 600 m)[Où ?], les pointes des Chevresses (ou Tsevreresses, 2 567 et 2 529 m) et le Bonhomme (2 436 m)[2].
Géologie[modifier | modifier le code]
Le Catogne est formé de trois groupes de roche. À l'ouest, il est formé de protogine avec filons aplitiques en continuation du massif du Mont-Blanc. L'arête culminante, au centre du Catogne, contient du porphyre et du schiste[3].
Activités[modifier | modifier le code]
Le sommet du Catogne est accessible par trois itinéraires : en 4 h depuis Champex-Lac ou depuis Marioty (2 h 20 pour le retour) et en 5 h depuis La Garde (3 h pour le retour). Selon l'échelle du Club alpin suisse, la cotation de ces sentiers est T3 (randonnée en montagne exigeante), à l'exception du passage entre le Bonhomme et le Catogne qui est T5 (randonnée alpine exigeante)[4],[5].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Charles Knapp, Maurice Borel et V. Attinger, Dictionnaire géographique de la Suisse : Aa - Engadine, t. 1, Neuchâtel, Société neuchâteloise de géographie, (lire en ligne), « Catogne (Le) », p. 415.
- Egidio Anchisi, Le Catogne : prospections ethnobotaniques sur les communes d'Orsières, Sembrancher, Bovernier et Martigny, suivies du catalogue raisonné de la flore de son étage alpin, Bussigny, Éditions Rossolis, (présentation en ligne).
Références[modifier | modifier le code]
- Visualisation sur Swisstopo.
- Knapp, Borel et Attinger 1902, p. 414.
- Knapp, Borel et Attinger 1902, p. 415.
- Montagnes, « Valais : le Catogne »
, sur Montagnes Magazine (consulté le ).
- « Cotations du CAS : degrés de difficulté randonnée, alpinisme, montagne » , sur www.alpiniste.fr (consulté le ).
