Monsempron-Libos
Monsempron-Libos | |||||
Vue de Monsempron-Libos. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Fumel Vallée du Lot | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Brouillet 2020-2026 |
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Code postal | 47500 | ||||
Code commune | 47179 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monsempronnais | ||||
Population municipale |
2 087 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 231 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 58″ nord, 0° 56′ 39″ est | ||||
Altitude | 116 m Min. 59 m Max. 155 m |
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Superficie | 9,05 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Fumélois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | monsempronlibos.fr | ||||
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Monsempron-Libos est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune de l'aire urbaine de Fumel située dans son unité urbaine au confluent du Lot et la Lémance entre Villeneuve-sur-Lot et Cahors en périphérie ouest de Fumel.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Monsempron-Libos est limitrophe de cinq autres communes.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Lot et ses affluents le Rech et la Lémance qui le rejoignent à Libos ont une alimentation pluviale ce qui explique leurs sautes de débit et leurs crues brutales lors d'orage qui prennent parfois un caractère catastrophique.
La Lémance sert de limite naturelle de la commune avec celle de Fumel, ainsi que le Rech avec celle de Condezaygues, et le Lot avec celle de Saint-Vite.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 905 hectares ; son altitude varie de 57 à 155 mètres[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Par la route, les RD 911, RD 710, RD 102, RD 124 et RD 673. Par le train, la gare de Monsempron-Libos TER Nouvelle-Aquitaine. Par avion, l’aéroport Agen-La Garenne et l’aérodrome de Fumel - Montayral.
Climat[modifier | modifier le code]
Monsempron-Libos se situe dans la zone climatique océanique. Mais, il s'agit d'un climat océanique dégradé avec une amplitude thermique annuelle plus marquée et des précipitations moins abondantes que sur le littoral aquitain. De plus, à la différence du littoral, le printemps (surtout à sa fin) y est plus arrosé que l'hiver. Les vents dominants sont d'ouest sans être exclusifs[3].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
- Monsempron (Mons-Sempronius) est un ancien bourg monastique fortifié qui s'est développé à partir d'un prieuré bénédictin de l'abbaye d'Aurillac établi sur une hauteur dominant le confluent de la Lémance et du Lot. Le nom de la gente romaine Sempronia n'indique pas forcément une origine gallo-romaine. Plusieurs Simpronianus sont inscrits dans le martyrologe-nécrologe de Moissac/Duravel, dont un abbé de Moissac du milieu du IXe siècle[4]. Le prieuré de Monsempron ne commence à être connu qu'à partir de la fin du XIe siècle[5]. Le bourg n'apparaît dans les textes qu'au XIIIe siècle[6].
- Libos (Arribos au XIIIe siècle) est un ancien port fluvial au confluent de la Lémance et du Lot. L'habitat s'étend à partir de la seconde moitié du XIXe siècle en raison du développement de l'usine sidérurgique de Fumel, à quelques centaines de mètres en amont, au bord du Lot, et grâce aussi à l'implantation d'une gare ferroviaire en 1863 entre Monsempron et Libos. Libos devient une paroisse indépendante en 1847. La nouvelle église Notre-Dame de Libos est construite entre 1879 et 1891 à l'ouest de la place Centrale, cette église présente la rare particularité de n'être pas orientée comme traditionnellement vers le levant mais vers le couchant, et ce dès la construction, comme jadis, par exception, au Moyen-Âge à Paris, Saint Benoit le Bétourné ainsi nommé pour son inversion[7]. Dans la région les églises de Soubirous, de Frayssinet-le -Gelat sont inversées par retournement à 180°.
- Le pont actuel sur le Lot date de 1933. Il a remplacé un pont suspendu construit vers 1835[8].
Le , lors d'une opération contre le maquis engagée sur un front allant de Villeneuve-sur-Lot à Frayssinet-le-Gelat, des éléments de la 2e division SS Das Reich raflent plusieurs otages, qui sont enfermés à Vergt-de-Biron avant d'être envoyés à Agen. D'autres rafles et épisodes sanglants ont lieu à Lacapelle-Biron, Dévillac, Frayssinet-le-Gélat, Vergt-de-Biron, Salles, Fumel, Montagnac-sur-Lède, le même jour[9].
En 1958 le nom de la commune de Monsempron est officiellement modifié pour devenir Monsempron-Libos[10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[11],[12].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la 3e circonscription de Lot-et-Garonne de la communauté de communes Fumel Vallée du Lot et du canton du Fumélois (avant le redécoupage départemental de 2014, Monsempron-Libos faisait partie de l'ex-canton de Fumel) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Fumel Communauté.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Burghausen (Allemagne), voir wikipedia allemand.
Almoradí (Espagne), voir wikipedia espagnol.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2018, la commune comptait 2 087 habitants[Note 1], en augmentation de 0,72 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : +0,22 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[18] | 1975[18] | 1982[18] | 1990[18] | 1999[18] | 2006[19] | 2009[20] | 2013[21] |
Rang de la commune dans le département | 14 | 14 | 20 | 24 | 27 | 29 | 30 | 29 |
Nombre de communes du département | 326 | 311 | 313 | 317 | 317 | 319 | 319 | 319 |
Économie[modifier | modifier le code]
- Briqueterie de briques réfractaires et de produits réfractaires.
- Gare de Monsempron-Libos Gare SNCF sur la ligne de Niversac à Agen desservie par les TER Aquitaine. Voir aussi ancienne ligne de Monsempron-Libos à Cahors.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Monsempron-Libos fait partie de l'académie de Bordeaux.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Rugby à XV (Union sportive Fumel Libos), boxe (boxing club Fumel Libos), chasse, pétanque, randonnée pédestre,
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Fumel Vallée du Lot[22].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Prieuré Saint-Géraud comprenant le château prieural et l'église Saint-Géraud.
- Moulins à eau et foulon sur la Lémance.
- Les bords du Lot.
- Jardin du Réseau Cocagne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Guy Ducoloné (1920-2008), homme politique et résistant communiste français. Député et ancien vice-président de l'Assemblée nationale.
- Tino Sabbadini : cycliste.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De gueules à quatre pals abaissés d'or, surmontés de trois flammes d'argent[23]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Office du tourisme
- Monsempron-Libos sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Papy Louis, Atlas et géographie du Midi atlantique, p. 27, Paris, Flammarion, 1982
- Axel Müssigbrod et Joachim Wollasch, Das martyrolog-necrolog von Moissac/Duravel, 1988
- Yannick Zaballos, Revue de l'Agenais 2006, p. 389-391.
- http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR72/IA47000624/INDEX.HTM
- http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR72/IA47000617/INDEX.HTM
- http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR72/IA47000627/INDEX.HTM
- L'affaire de Vergt-de-Biron et Lacapelle-Biron
- Le décret no 58-1263 du 19 décembre 1958
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le 1er juillet 2020).
- Philippe Camilli, Revue de l'Agenais 2006, p.803.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- https://www.fumelvalleedulot.com/fr/page/80/dechets-1.
- Armorial de France