Moni Maker

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Moni Maker
Race Standardbred
Père Speedy Crown
Mère Nan's Catch
Père de mère Bonefish
Sexe femelle
Robe alezan foncé
Naissance
Pays de naissance Drapeau des États-Unis États-Unis
Mort
Pays d'entraînement Drapeau des États-Unis États-Unis
Éleveur David R. Caldwell
Propriétaire Moni Maker Stable
Entraîneur William Andrews, Jimmy Takter
Record 1'09"7
Nombre de courses 105
Nombre de victoires 67
Gains en courses 5 589 256 $
Distinction Cheval de l'année aux États-Unis (1998, 1999)
Cheval de l'année en Europe (1998, 1999)
Hall of Fame du trot américain (2006)
Principales victoires Prix d'Amérique
Elitloppet
Breeders' Crown
Prix de France
Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur
Nat Ray
Breeders' Crown
Hambletonian Oaks
Grand Prix des Nations
Copenhague Cup

Moni Maker est un cheval de course américain né le et mort le [1]. Cette jument fut l'un des meilleurs chevaux du monde à la fin des années 1990 et demeure, avec plus de 5,5 millions de dollars de gains, la jument la plus riche de l'histoire du trot.

Carrière[modifier | modifier le code]

Pouliche de grande naissance, par le grand étalon Speedy Crown et l'excellente Nan's Catch, Moni Maker fut acquise yearling pour 87 000 dollars. Elle effectue une brillantissime carrière américaine, survolant ses contemporaines en 1996, où elle obtint 19 victoires (dont l'Hambletonian Oaks) et une seconde place en vingt apparitions. Elle confirme ensuite son leadership contre les chevaux d'âge du continent américain dans le Nat Ray, qu'elle remporte trois fois, la Breeders' Crown (en 1998) et le Trot Mondial.

Arrivée en Europe en 1997, et tout en continuant les allers-retours transatlantiques, Moni Maker tient le haut du pavé durant trois années, s'adjugeant l'Elitloppet en 1998, et terminant deuxième l'année suivante. En France, elle est couronnée en gagnant coup sur coup le Prix d'Amérique et le Prix de France en 1999. Elle achève sa carrière en retournant aux États-Unis remporter une troisième fois le Nat Ray. Pour le sport, elle effectua un essai au monté sur la piste de Meadowlands et, sous la selle de Julie Krone, réalisa une réduction de 1'11 sur le mile, ce qui fut un temps le record du monde en la matière. En 2006, elle est introduite au Hall of Fame du trot américain[2].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Drapeau des États-Unis États-Unis

  • Hambletonian Oaks (1996)
  • New York Sire Stakes (1996)
  • Matron Stakes (1996)
  • Classic Oaks (1997)
  • Nat Ray (1997, 1998, 2000)
  • Breeders' Crown (1998)
  • Trotting Classic Series (1999)
  • American National (1999)
  • 2e Breeders' Crown des 3 ans (1996)
  • 2e Breeders' Crown (1997, 2000)

Drapeau de la France France

Drapeau de la Suède Suède

Drapeau du Canada Canada

  • Trot Mondial (2000)
  • Maple Leaf Trot (2000)

Drapeau de l'Italie Italie

Drapeau de la Norvège Norvège

Drapeau de la Finlande Finlande

  • Fina Cup (Gr.1, 1997)

Drapeau du Danemark Danemark

Au haras[modifier | modifier le code]

Devenue poulinière, Moni Maker s'est signalée par son fils International Moni (par l'étalon français Love You), vainqueur d'une des deux éliminatoires de l'Hambletonian en 2017[3], puis troisième de la Breeders' Crown des 3 ans, alors que sa fille Nothing But Moni (par Credit Winner) est la mère de Ready for Moni 1'08 (par le Français Ready Cash), deuxième de l'Hambletonian 2020 et troisième du Breeders' Crown Open 2021.

Origines[modifier | modifier le code]

Moni Maker est née dans la pourpre. Son père, Speedy Crown 1'12 (1968-2000), fut un crack sur les pistes, vainqueur de l'Hambletonian, de l'International Trot et de la Challenge Cup (à chaque fois devant la grande championne française Une de Mai), avant de s'affirmer au haras comme un chef de race, peut-être l'étalon standardbred le plus important du XXe siècle, présent dans le pedigree d'une grande part des chevaux américains de haut niveau. On lui doit notamment trois vainqueurs d'Hambletonian, Speedy Somolli (devenu à son tour un grand étalon), Prakas et Armbro Goal. Mais aussi Kit Lobell (International Trot), Royal Prestige (World Trotting Derby, American National) ou Gum Ball (Elitloppet). Parmi la multitude de ses descendants, on peut citer les influents étalons Valley Victory ou Viking Kronos, et les champions Varenne, Muscle Hill, Peace Corps, Nuncio, Commander Crowe, Gigant Neo, Love You, Offshore Dream, Jardy, Gidde Palema, Readly Express et bien d'autres. Son héritage est très présent dans le trot français, via son fils Workaholic et ses petits-fils Défi d’Aunou (par Armbro Goal), Buvetier d’Aunou (par Royal Prestige) ou Tarass Boulba (par Speedy Somolli).

Quant à la mère de Moni Maker, Nan's Catch 1'11, elle fut l'une des meilleures pouliches de sa génération, s'adjugeant la Breeders' Crown des 2 ans et l'Hambletonian Oaks.

Origines de Moni Maker
Père
Speedy Crown (sv)
Speedy Scot Speedster Rodney
Mimi Hanover
Scotch Love Victory Song
Selka Scot
Missile Toe Florican Spud Hanover
Florimel
Worth A Plenty Darnley
Sparkle Plenty
Mère
Nan's Catch
Bonefish Nevele Pride (en) Star's Pride (sv)
Thankful
Exciting Speed Speedster
Expresson
Nan Hanover Speedy Count Speedster
Countess Song
Noble Nan Noble Victory
Floriclaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Moni Maker s'est éteinte », sur paris-turf.com, Paris-Turf (consulté le )
  2. (en) « MONI MAKER | Harness Museum », sur harnessmuseum.com (consulté le )
  3. (en) « Devious Man, International Moni top Hambletonian elims », USA Today,‎ (lire en ligne, consulté le )