Mondeuse blanche
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Ne doit pas être confondu avec Mondeuse noire.
| Mondeuse blanche | |
 Mondeuse blanche dans l'Ampélographie de Viala et Vermorel. | |
| Caractéristiques phénologiques | |
|---|---|
| Débourrement | 5 jours après le chasselas |
| Maturité | 3e époque, 4 semaines après le chasselas |
| Caractéristiques culturales | |
| Port | Retombant |
| Vigueur | Bonne |
| Productivité | Faible à moyenne |
| Exigences culturales | |
| Pathologique | Peu sensible à la pourriture grise |
| Potentiel œnologique | |
| Potentiel alcoolique | Bon à fort |
| Potentiel aromatique | Assez faible. Arômes d’abricot, de pêche, de prune et de violette |
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La mondeuse blanche est un cépage blanc originaire de Savoie (France).
Origine et répartition géographique[modifier | modifier le code]
Le cépage est originaire de Haute-Savoie[1]. Il n’est pas la forme blanche de la mondeuse noire[2].
Classé recommandé en Savoie, Haute-Savoie et dans l’Ain, elle fait partie de l’encépagement de l’AOC Vins de Savoie et de l'AOC Bugey. La mondeuse blanche est faiblement cultivée. En 2018, la superficie plantée était de 8,1 hectares[3].
Des recherches génétiques de 1998 ont permis d'identifier, avec certitude, que la syrah provient de la partie septentrionale des Côtes du Rhône et que c'est un croisement naturel de dureza et de mondeuse blanche[2].
Caractères ampélographiques[modifier | modifier le code]
- Extrémité du jeune rameau duveteux blanc à liseré carminé.
- Jeunes feuilles aranéeuses, très bronzées.
- Feuilles adultes, à 5 lobes, avec des sinus latéraux à fonds aigus et étroits, un sinus pétiolaire en lyre, des dents ogivales, moyennes, un limbe faiblement aranéeux.
Aptitudes culturales[modifier | modifier le code]
La maturité est de troisième époque : 4 semaines après le chasselas[Quand ?][3].
Potentiel technologique[modifier | modifier le code]
Les grappes sont moyennes et les baies sont de taille moyenne. La grappe est cylindrique, ailée et compacte. Le cépage est moyennement vigoureux. Il produit des vins blancs de qualité et de longue garde grâce à un taux d’acidité assez élevé[2]. Il peut facilement se conserver 20 – 30 ans.
Synonymes[modifier | modifier le code]
La mondeuse blanche est connue aussi sous les noms suivants[4] :
Notes et références[modifier | modifier le code]
- François Collombet, Cépages & vins : Ces raisins qui font les bonnes bouteilles, Dunod, , 2e éd. (ISBN 978-2-10-082126-6, lire en ligne).
- « La Mondeuse blanche », sur lescepages.free.fr.
- « Mondeuse blanche », sur Pl@ntGrape.
- (en) « Mondeuse blanche », sur www.vivc.de.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Galet, Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes, Libre & Solidaire, , 1199 p. (ISBN 2847300368 et 9782847300369, présentation en ligne).
- Pierre Viala et Victor Vermorel, Ampélographie. Traité général de viticulture, t. 2, Paris, Masson, , 408 p. (OCLC 421928174, lire en ligne), p. 284.
- (en) Jancis Robinson, Julia Harding et José Vouillamoz, Wine Grapes: A complete guide to 1,368 vine varieties, including their origins and flavours, Penguin Books Limited, (ISBN 978-0-14-196882-7), p. 649.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Mondeuse blanche », sur LeFigaro.fr.
- « Mondeuse blanche », sur passionvin.net.
- (en) « Mondeuse Blanche Wine Information », sur Wine-searcher.
