Monastère de la Très Sainte Famille
Cet article est une ébauche concernant le christianisme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Le monastère de la Très Sainte Famille est un groupe sédévacantiste situé à Fillmore dont le responsable actuel est Michael Dimond.
Le groupe se définit lui-même comme une communauté bénédictine, n'ayant pourtant aucun lien avec la confédération bénédictine[1]. Il rejette le concile Vatican II et nie l'autorité des papes à la suite de ce concile, les qualifiant d'antipapes[2] et identifiant le pape Jean-Paul II à l'Antéchrist[3]. Le groupe développe sur son site en ligne des théories du complot autour de la franc-maçonnerie[4], du communisme[5], du Nouvel ordre mondial dirigé par les Juifs et les Illuminatis[6], et on y trouve également des négations de la Shoah[7] et des propos homophobes[8].
Après que le « monastère » a publié une brochure intitulée 101 hérésies de l'antipape Jean-Paul II, l'organisation américaine Ligue catholique le qualifie d' « organisation dissidente qui remet en question l'autorité du pape » en . Il est désigné comme « un groupe de haine » classé parmi les « groupes actifs traditionalistes catholiques radicaux, ou intégristes » par le Southern Poverty Law Center[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le monastère de la Très Sainte Famille est fondé en 1967 à Berlin (New Jersey), aux États-Unis, par Joseph Natale (1933-1995), à l'origine en tant que communauté d'hommes handicapés. Natale est entré en 1960 en tant que postulant laïc dans l'archi-abbaye bénédictine de Latrobe, en Pennsylvanie, qu'il quitte moins d'un an plus tard pour fonder le monastère de la Très Sainte Famille : il se réclame ainsi de l'ordre bénédictin. Cependant, d'après un archiviste de l'abbaye Saint-Vincent de Latrobe, Natale est parti avant même de prononcer ses vœux[10].
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « The Benedictine Congregations and Federations of North America in the Benedictine Confederation. », sur www.osb.org (consulté le )
- (en-US) « Vatican II Antipopes - Catholic Church », sur Most Holy Family Monastery (consulté le )
- (en) « John Paul II preached the Gospel of the Antichrist », sur mostholyfamilymonastery.com, (consulté le )
- (en) « What Francis Really Believes », sur mostholyfamilymonastery.com (consulté le )
- (en) « The Church’s enemies, Communists and Freemasons, made an organized effort to infiltrate the Catholic Church » [PDF], sur mostholyfamilymonastery.com (consulté le )
- (en) « Jewish Power and Control Watch », sur mostholyfamilymonastery.com (consulté le )
- (en) « Facts which contradict the official “Holocaust” story », sur mostholyfamilymonastery.com (consulté le )
- (en) « Does God Create Homosexuals? », sur mostholyfamilymonastery.com (consulté le )
- (en) « Active Radical Traditional Catholicism Groups », Southern Poverty Law Center, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Michael W. Cuneo, The Smoke of Satan : Conservative and Traditionalist Dissent in Contemporary American Catholicism, JHU Press, , 214 p. (ISBN 978-0-8018-6265-6, lire en ligne)
