Mohamed Yalaoui

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Mohamed Yalaoui
Mohamed Yaalaoui (avant 1984).
Fonctions
Ministre de la Culture (en)
-
Ministre de la Culture
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
محمد اليعلاويVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Mohamed Yalaoui (arabe : محمد اليعلاوي), né le à Souk El Arba et mort le à Tunis, est un linguiste et universitaire tunisien spécialiste en lettres et langue arabes. Il occupe également les fonctions de ministre des Affaires culturelles de 1978 à 1979 et de député de Jendouba de 1980 à 1984 puis de 1989 à 1994.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études primaires à Souk El Arba (actuelle Jendouba), et après un passage à Aïn Draham, il passe le concours d’entrée à l’examen de sixième à Tabarka ; il rejoint ensuite le Collège Sadiki (1942-1949)[1]. Parti à Paris pour suivre des études de médecine, il change de cursus et opte pour une licence, une agrégation obtenue en 1958 et un doctorat en langue et littérature arabes obtenu à la Sorbonne en 1973[1].

Rentré en Tunisie après l’agrégation, il est nommé successivement au lycée de garçons de Sousse et à l’École normale des professeurs adjoints à Tunis avant d'entrer à l'université de Tunis, où il enseigne jusqu’en 1989[1].

Il occupe le poste de doyen de la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis du au puis de ministre des Affaires culturelles du au . Il est par ailleurs élu député de Jendouba de 1980 à 1984 puis de 1989 à 1994[1].

Il est également membre du comité de rédaction puis rédacteur en chef de la revue Hawliyat al-Jam’a al-Tunusiya, membre du comité de rédaction de la revue Les Cahiers de Tunisie (1972-1982) et membre du département de langues et littérature arabes de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts dès le [1].

Il meurt à l’aube du [2] à l’âge de 86 ans.

Le , son nom est donné au campus universitaire de Jendouba[3].

Décorations[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Un poète chiite d'Occident au IV/Xe siècles : Ibn Hani'al-'Andalusi, éd. Publications de l’Université de Tunis, Tunis, 1976[4]
  • (ar) Al-Qâdhi Nu’mân, éd. Publications de l’Université de Tunis, Tunis, 1978
  • 100 textes français avec traduction à l'arabe, éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 1984
  • (ar) Ibn Hani chantre la dynastie fatimide, éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 1985
  • (ar) Chronique des califes fatimides au Maghreb (édition critique de l'ouvrage d'Idris Imad-Eldin), éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 1985
  • (ar) La littérature en Ifriqiya sous les Fatimides, éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 1986
  • (ar) Kitâb Muqaffâ’ (édition critique de l'ouvrage d'Ahmad al-Maqrîzî), éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 1991
  • (ar) Glanes de langue et littérature, vol. I, éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 1992
  • (ar) Glanes de langue et littérature, vol. II, éd. Dar al-Gharb al-Islami, Beyrouth, 2001
  • (ar) Glanes de langue et littérature, vol. III, éd. Beït El Hikma, Carthage, 2007
  • (ar) Glanes de langue et littérature, vol. IV, éd. Beït El Hikma, Carthage, 2012

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Mohamed Yalaoui : le chercheur qui ne s’est pas enfermé dans sa tour d’ivoire », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  2. « Décès de l'ancien ministre de la culture Mohamed Yalaoui », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  3. « Mohamed Yalaoui reçoit de beaux hommages posthumes à Jendouba », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. Charles Vial, « Mohamed Yalaoui, Un poète chiite d'Occident au IV/Xe siècles : Ibn Hani'al-'Andalusi », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 26, no 1,‎ , p. 176-178 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]