Mission du Sault de la Chaudière
Cet article est une ébauche concernant les Autochtones du Canada et la Nouvelle-France.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) ; pour plus d’indications, visitez le projet correspondant.
| Mission du Sault de la Chaudière | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Canada
|
| Province |  Québec
|
| Région | Chaudière-Appalaches |
| Statut municipal | Ancienne mission indienne |
| Démographie | |
| Gentilé | Abénakis |
| Divers | |
| Code géographique | pas |
modifier  |
|
La Mission du Sault de la Chaudière est une ancienne mission habitée par plusieurs centaines d'Abénakis, ainsi que des Malécites, située sur la rive nord de la rivière Chaudière.
Toponymie[modifier | modifier le code]
.
Après l'abandon par les Autochtones de la mission jésuite de Sillery, une nouvelle mission est créée par Jacques Bigot en 1683 à la confluence de la rivière Chaudière et du fleuve Saint-Laurent. Elle est nommée mission Saint-François-de-Sales ou mission du Sault de la Chaudière à cause de la proximité des chutes de la Chaudière[1]. L'endroit est le point le plus au nord de la route Chaudière-Kennebec et occupe le lieu de l'ancien portage et de nos jours l'actuel parc des Chutes-de-la-Chaudière.
Missionnaire Sébastien Racle[modifier | modifier le code]
Parti de La Rochelle le 23 juillet 1689, le nouveau missionnaire jésuite Sébastien Racle arrive à Québec après une difficile traversé. Il arrive à Québec le 13 octobre et sera affecté à la nouvelle mission qui compte environ 200 réfugiés Abénaquis vivant dans des Wigwam venant de Narrantsouac près de la rivière Kennebec[2]. Certains réfugiés trouve la sécurité sur l'ancienne mission de Sillery qui avait été abandonnée mais dont les cabanes étaient encore habitables.
Déménagement[modifier | modifier le code]
Vers 1700, les terres sont devenues trop appauvries pour cultiver le maïs. La mission abénakise, située sur la rivière Chaudière, se déplace sur la rive de la rivière Saint-François. Le village et la rivière prennent le nom de cette dernière, « Saint-François ». Le nom Odanak, qui signifie « au village », s'implante au début du XXe siècle. En 1916, le bureau de poste prend ce nom[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « La Chaudière et Chaudière-Bassin », sur patrimoine-beauceville.ca (consulté le ).
- Black Robe on the Kennebec , 1991 par Mary E. Calvert. p48
- « Odanak », Banque des noms de lieux du Québec, sur Commission de Toponymie (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Historic Highways of America (Vol. 7) Portage Paths - The Keys of the Continent ; Archer Butler Hulbert (Author)
- Black Robe on the Kennebec , 1991 par Mary E. Calvert.
