Milly-sur-Thérain

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Milly-sur-Thérain
Milly-sur-Thérain
Vue aérienne des étangs de Milly-sur-Thérain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CA du Beauvaisis
Maire
Mandat
Christophe de l’Hamaide
2020-2026
Code postal 60112
Code commune 60403
Démographie
Gentilé Milliens, Milliens
Population
municipale
1 840 hab. (2021 en augmentation de 14,64 % par rapport à 2015)
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 11″ nord, 1° 59′ 46″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 164 m
Superficie 19,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beauvais-1
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Milly-sur-Thérain
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Milly-sur-Thérain
Liens
Site web http://www.milly-sur-therain.eu

Milly-sur-Thérain est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Milly est une commune périurbaine picarde située au nord-ouest de Beauvais et qui est marquée par la proximité de cette ville-préfecture.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

L'habitat de la commune est groupé en plusieurs agglomérations : outre le village de Milly, chef-lieu de la commune, on compte plusieurs hameaux ou écarts :

  • Beaupré
  • Bury
  • Campdeville
  • les Cardonnettes
  • Courroy
  • les Forges
  • Moimont

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Milly est située à la confluence du Thérain, affluent de la rive droite de l'Oise et du Petit Thérain (ou Thérinet) qui prend sa source sur le territoire de la commune d'Omécourt et qui conflue avec le Thérain sur sa riverive gauche.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Milly-sur-Thérain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,8 %), prairies (10,5 %), forêts (7,6 %), zones urbanisées (4,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la gare de Milly-sur-Thérain, sur la ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers, desservie par les trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Beauvais, et d'Abancourt ou du Tréport - Mers.

La commune est desservie, en 2023, par une ligne scolaire et le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Centre du réseau Corolis ainsi que par les lignes 612, 614, 616, 6103, 6104 et 6113 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes « illa quae vocatur Milgiachis quae est in pago Bellovacense » (627) ; de Milliaco (1034) ; juxta Milliacum (vers 1096) ; Melliacum (1125) ; Milleium (1130) ; Miliacum (1136) ; Milliacum (1140) ; Radulfus de miliaco (vers 1145) ; de Miliaco (vers 1147) ; Sasgalo de Milliaco (1161) ; via Milleii (1171) ; Robertus de Milli (1179) ; castrum Milliacense (1183) ; milli (1185) ; prior de Milliaco (XIIe) ; castrum quod milliacum dicitur (1196) ; castrum Miliaci (1219) ; sigillum roberti de milliaco (1229) ; castrum Milliacum (1233) ; Milli in belvassino (XIIIe) ; sigillum guidonis de milliaco (1243) ; Milly (vers 1246) ; Droconis de Millico (1268) ; Droco de Milliaco (1268) ; de Milliaco in belvasino (1268-69) ; Milli (1279) ; men moulin de Milly (1288) ; in castro Miliaco (1436) ; Milly en beauvais (1597) ; Milly Notre Dame et Milly Saint Hilaire (XVIIe) ; Milly-sur-Thérain (XIXe)[14].

Le nom Milly a selon toutes vraisemblance une formation gallo-romaine. On trouve, entre 1315 et 1360, le nom Milliacus pour désigner Milly dans les ordonnances royales[15].

Le Thérain est une rivière française du bassin de la Seine. Il s’agit d’un affluent de rive droite de l'Oise qui coule dans les départements de Seine-Maritime et de l'Oise (régions Normandie et Hauts-de-France).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le , Dinault, enfant chrétien de 12 à 13 ans aurait été décapité par les Vandales près d'une fontaine entre Milly et Moimont[16].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La première mention de Milly se trouve dans la Charte de Théodetrude de 627 par laquelle cette fille de Brodulphe fit don de la villa de Migiachis dans le pagus beauvaisin à l'abbaye de Saint-Denis[16].

Moyen Âge classique[modifier | modifier le code]

La forteresse n'est pas mentionnée avant le XIIe siècle (à développer). Elle fut rasée en 1442 par le comte d'Étampes, alors gouverneur de Picardie, pour mettre fin au brigandage des bandes de Pierre Regnault qui l'occupaient.

Bas Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En août 1346, Édouard III d'Angleterre logea à Milly, en route pour la bataille de Crécy.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

À la fin du XVe siècle, la seigneurie de Milly échut à la famille de Boufflers. Au XVIIIe siècle, elle passa à la famille de Saisseval puis à la famille de Crillon jusqu'à la Révolution française[16].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1843, La Neuville-Vault, qui faisait partie de la commune constituée lors de la Révolution française, quitta Milly et prit son autonomie communale[17].

Le chemin de fer dessert le village depuis 1875, facilitant les déplacements et le développement économique à une époque où les déplacements motorisés n'existaient pas encore. De 1894 à 1935, la gare était également l'origine de la ligne de Milly à Formerie, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique exploitée pour le compte du département par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La communauté d'agglomération du Beauvaisis (dans sa composition de 2013) dans le département de l'Oise.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Marseille-en-Beauvaisis[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Beauvais-1.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB).

Politique locale[modifier | modifier le code]

À la suite de dissensions au sein du conseil municipal, menées notamment par l'ancien maire, Philippe Topin[18], plus du tiers des conseillers municipaux a démissionné fin 2016, entrainant l'organisation d'élections municipales partielles le [19],[20], au terme desquelles, la liste conduite par Christophe de l’Hamaide obtient la majorité des suffrages, par 55 % des voix contre 45 % pour la liste « Réunir » de Jean-Pierre Comparot[21]. Celui-ci a été réélu au terme des élections municipales de 2020.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1962 Jacques Topin    
1962 1965 M. Galby    
1965 mars 1973 Raymond Besse DVD industriel
1973 1976 Jean-Claude Tréguer DVD Pisciculteur
1977[22] mars 2014[23] Philippe Topin   Instituteur spécialisé
Vice-président de la CA du Beauvaisis (2008[24]→ 2017)
mars 2014[22] janvier 2017[25] Jean-Jacques Philippart   Retraité
Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal
janvier 2017[26] En cours
(au 17 juin 2020)
Christophe de l’Hamaide   Responsable de la sécurité des systèmes d’information chez Saverglass
Réélu pour le mandat 2020-2026[27]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 1 840 habitants[Note 4], en augmentation de 14,64 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0501 0251 0831 0641 0781 044849857866
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
839764729764779748806734725
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
680735846824840838801820820
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9889471 0221 2971 4211 5201 6281 6561 627
2018 2021 - - - - - - -
1 7561 840-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 851 hommes pour 905 femmes, soit un taux de 51,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,2 
7,1 
75-89 ans
7,7 
18,2 
60-74 ans
20,0 
20,2 
45-59 ans
18,7 
19,4 
30-44 ans
17,0 
16,5 
15-29 ans
15,9 
18,3 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le comité des fêtes de la commune organise chaque automne une importante Fête du cidre en partenariat avec le cidrier local, les établissements Maeyaert.

La 26e édition a eu lieu en 2016[33].

Économie[modifier | modifier le code]

La commune est marquée par la présence d'un cidrier artisanal, les établissements Maeyaert, créés en 1952 par Gérard Maeyaert et repris en 2012 par la famille Rouquette. La cidrerie a obtenu plusieurs récompenses au concours général agricole, la dernière datant de 2017[34].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Hilaire, comprenant un aigle-lutrin en bois assemblé, sculpté et ciré de style Louis XV du XVIIIe siècle[35] et une statue de saint Hilaire en bois sculpté en ronde-bosse du XVIe siècle[36].
  • Moulin des Forges, au hameau du Moulin des Forges, édifié sur un site d'un ancien moulin à battre le fer avec un haut fourneau du XVe siècle et près d'un moulin à foulon établi entre 1768 et 1784. L'installation a été construite ou modifiée en 1817 ; 1858 ; 1865 ; 1869 ; 1933[37].
  • Moulin au lieu-dit Moismont, construit à l'époque révolutionnaire, transformé en scierie vers 1908. Victime d'un incendie en 1983, le moulin est complètement détruit. Seuls subsistent une partie du mur donnant sur la rivière ainsi que la roue hydraulique verticale[38].
  • Moulin de Campdeville, 24 rue du Moulin à Camdeville, édifié sur une dérivation du Thérain. Il est l'un des quatre moulins à farine ayant appartenu à la seigneurie de Troissereux et semble dater de 1689. En 1894, l'activité industrielle est arrêtée et l'édifice est converti en logement[39].
  • Moulin de Milly, 6 rue du Moulin au chef-lieu, situé à la confluence du Thérain et du Petit-Thérain, et dont le bâtiment actuel semble résulter de la transformation du moulin à farine préexistant en minoterie opérée vers 1855. L'exploitation cesse en 1958 et le site est transformé en installation piscicole en 1968[40].
  • La briqueterie du Courroy, sur l'ex-RN 1, au hameau du Courroy, qui semble dater de 1823 et cesse son activité en 1944 et est désormais utilisée pour des fonctions agricoles. Les deux fours carrés, permettaient de cuire 110 000 et 75 000 briques[41].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Dinault : enfant chrétien, martyre en 407.
  • Louis François de Boufflers (1644-1711), maréchal de France, seigneur de Milly-sur-Thérain.
  • Bernard Frézals (Saint-Pantaléon (Lot) 22 novembre 1672-Braine (Aisne) 14 mars 1751), écuyer, conseiller du roi, garde du corps du maréchal de Boufflers à Milly-sur-Thérain, receveur du comté de Braine (Aisne), subdélégué de l'Intendant de Soissons. Il est à l'origine d'une lignée aristocratique comprenant plusieurs officiers généraux et un ambassadeur[42].
  • François de Frézals (Milly-sur-Thérain 25 octobre 1699-Toulouse 7 septembre 1741), financier, directeur des domaines de Languedoc et de la généralité de Toulouse. Fils de Bernard Frezals, il a laissé une correspondance amoureuse avec son épouse Louise de Larzillière, femme de chambre de la princesse de Condé[42].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Denys Le Sayec, Un Bourg du vieux Beauvaisis, Milly-sur-Thérain des origines à nos jours, Coutances, Éditions Notre-Dame,
  • M. Renet (le chanoine), « Milly : chap. II : les châtelains de Milly », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 13,‎ , p. 637-743 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)
  • M. Renet (le chanoine), « Milly : chap. II : les châtelains de Milly », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 14,‎ , p. 219-288, 582-664 et 749-834 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)
  • M. Renet (le chanoine), « Milly : chap. III : ses institutions », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 15,‎ , p. 289-367 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)
  • M. Renet (le chanoine), « Milly : suite et fin », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 16,‎ , p. 208-270 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Milly-sur-Thérain et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. « Transports en commun à Milly-sur-Thérain », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 347.
  15. Le Sayec 1963, p. 18-21.
  16. a b et c Le Sayec 1963.
  17. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Un nouveau maire pour Milly : La liste emmenée par Christophe de l’Hamaide a gagné les élections municipales. L’élu entend travailler avec les quatre élus de l’autre liste », Le Bonhomme picard, no 3430,‎ , p. 2 « Philippe Topin considérait lui- même « avoir fait erreur sur la personne » et regrettait ouvertement l’avoir propulsé sur le siège de maire. N’ayant pu obtenir la démission de M. Philippart « pour raison de santé, ou pour tout autre motif » , il avait été l’artisan d’une démission en bloc d’une partie du conseil municipal, pour le déchoir contre son gré ».
  19. David Livois, « Milly-sur-Thérain : conseil municipal décimé, élections reprogrammées », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Beaucoup, dans la commune située au nord ouest de Beauvais, y voient la main de l’incontournable Philippe Topin (que nous ne sommes pas parvenus à joindre), devenu simple conseiller municipal après un long règne. « Il a dirigé la commune pendant plus de 37 ans et il a du mal à lâcher les rênes, résume un habitant. C’est en partie pour cela qu’avec d’autres, il est allé chercher Phillipart aux dernières municipales. En le propulsant tête de liste, il pensait pouvoir continuer à tirer les ficelles dans l’ombre… ». Sauf qu’une fois en place, Jean-Jacques Philippart s’est avéré moins docile que prévu ».
  20. Corinne Fourcin, « Milly-sur-Thérain : deux néophytes briguent le fauteuil de maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  21. « Christophe de l’Hamaide élu maire de Milly-sur-Thérain », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  22. a et b Sylvie Godin, « Philippe Topin donne les clés de la mairie à Jean-Jacques Philippart », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 16.
  23. Corinne Fourcin, « Milly-sur-Thérain : après quarante ans de mandat, l’ancien maire tire sa révérence », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Pour Philippe Topin, c’est la fin d’une longue carrière politique. Bien qu’élu sur la liste de Jean-Pierre Comparot, l’ancien maire (sans étiquette) de Milly de 1977 à 2014 a annoncé dès dimanche soir son intention de démissionner. « Je ne fais que reconnaître le verdict des urnes, une majorité de gens s’étant clairement exprimés pour que je m’en aille », explique entre amertume et fatalisme celui qui est aussi vice-président de l’agglomération du Beauvaisis chargé de l’habitat ».
  24. « Plus de 5 000 logements construits d'ici à 2014 », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « C'est là que je suis perplexe, s'inquiète Philippe Topin, maire de Milly-sur-Thérain et vice-président de l'Agglo chargé de l'équilibre social et de l'habitat ».
  25. Sylvie Godin, « Milly-sur-Thérain : dissolution du conseil municipal », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Milly-sur-Thérain : Christophe de l’Hamaide élu maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
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  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Milly-sur-Thérain (60403) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  33. « Milly-sur-Thérain : la Fête du cidre garde son rythme de croisière », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  34. Sylvie Godin, « Une médaille d'or pour la cidrerie Maeyaert : La cidrerie a brillé au salon international de l'agriculture, d'où elle revient avec une médaille d'or pour une de ses spécialités », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3435,‎ , p. 14.
  35. « lutrin (aigle-lutrin) de style Louis XV », notice no PM60001070, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  36. « statue (grandeur nature) : Saint Hilaire », notice no PM60001069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. « Moulin à foulon et moulin à blé, dit Moulin des Forges ; puis minoterie Doligé ; puis usine de tabletterie Besse, puis usine de matières plastiques Besse », notice no IA60001602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Moulin à farine dit Moulin d'Argent ; puis Scierie Fastrelle, puis Loisel », notice no IA60001609, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Moulin à farine de Campdeville, actuellement logement », notice no IA60001607, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Moulin à farine dit Moulin de Milly, puis Minoterie Lecoeur, puis Topin, actuellement installation aquicole », notice no IA60001605, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Briqueterie du Courroy, actuellement édifice agricole », notice no IA60001610, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. a et b Gauthier LANGLOIS, « La correspondance amoureuse d’un financier en Languedoc avec la femme de chambre de la princesse de Condé (XVIIIe siècle) », sur Paratge, (consulté le )