Mikoyan-Gourevitch MiG-25

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Mikoyan-Gourevitch MiG-25
Vue de l'avion.
Un Mikoyan-Gourevitch MiG-25RB de l'armée de l'air russe.

Constructeur Mikoyan-Gourevitch
Rôle Avion d'interception
Statut toujours en service
Premier vol
Mise en service
Nombre construits 1190
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Toumanski R-15B-300
Nombre 2
Type Turboréacteurs avec postcombustion
Poussée unitaire 73,5 kN à sec
100,1 kN avec PC
Dimensions
vue en plan de l’avion
Longueur 19,75 m
Hauteur 6,10 m
Surface alaire 61,40 m2
Masses
À vide 20 000 kg
Carburant 14 570 kg
Avec armement 34 720 kg
Maximale 36 720 kg
Performances
Vitesse maximale 3 400 km/h (Mach 3,2, à haute altitude)
Vitesse de décrochage 360 km/h
Plafond 26 400 m
Vitesse ascensionnelle 12 480 m/min
Rayon d'action 1 730 km
Charge alaire 598 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,41
Facteur de charge + 4.5 à 5 G
Armement
Interne 4 missiles air-air AA-6 Acrid
Externe selon les versions : de 4 à 8 bombes FAB-500
Avionique
• Radar RP-25 Smerch
• Radar altimétrique RV-UM ou RV-4

Le Mikoyan-Gourevitch MiG-25 (en russe : Микоян и Гуревич МиГ-25) est un avion d'interception et de reconnaissance soviétique, connu sous le nom de code OTAN « Foxbat ». Avec le MiG-31, il est le seul avion de combat capable d'atteindre une vitesse de Mach 3 à avoir été mis en service dans le monde.

Conception

En 1960, les Soviétiques prennent connaissance du développement, par la firme américaine North American, d'un bombardier à haute altitude capable de voler à Mach 3 : le XB-70 Valkyrie. Dans le but de contrer cette menace, les dirigeants de l'URSS décident de lancer l'étude d'un intercepteur trisonique pour leur force aérienne. Le programme est officialisé en février 1962 sous l'appellation Ye-155. Toutefois le projet américain XB-70 Valkyrie finit par être abandonné à la fin des années 1960.

Trois prototypes ont été fabriqués : le Ye-155R-1 de reconnaissance effectue son premier vol le , le Ye-155R-3 et la version intercepteur Ye-155P-1 qui vole pour la première fois le . Ces trois appareils sont équipés de deux réacteurs Toumanski R-15B-300 de 10 210 kgp avec postcombustion. Ils battent de nombreux records de vitesse ascensionnelle et d'altitude, records homologués par la FAI comme le fait d'un seul appareil, dénommé E-266[1].

Pendant sa période de développement, le MiG-25 rencontre des problèmes lors de lancements de missiles air-air. En effet, le tir d'un missile entraîne un roulis important puis la perte de contrôle de l'appareil. Lors de ces incidents, plusieurs pilotes d'essai perdent la vie, jusqu'à ce que des stabilisateurs soient installés sous l'avion en bout de fuselage, de part et d'autre de chaque réacteur. Par ailleurs, les vols à Mach 3 provoquent souvent la mise hors d'usage de la postcombustion.

Le MiG-25 était essentiellement construit en un alliage acier-nickel inoxydable, représentant 80 % de sa masse, avec des bords d'attaque en titane (9 % de sa masse, le reste, soit 11 %, en aluminium), afin de résister à la chaleur provoquée par la friction générée par le vol à Mach 3. Ce mode de construction résistant à l'échauffement cinétique génère en contrepartie une masse élevée (près de 19 tonnes à vide), ce qui constitue un désavantage en cas de combat tournoyant contre des chasseurs construits en matériaux légers, bien que la mission de cet avion n'a jamais été le combat rapproché (ou dog-fight) ou l'interdiction, mais l'interception. Assez robuste et capable, en dépit de certaines légendes, de manœuvrer à haute vitesse, il est cependant limité à des valeurs de 4,5 à 5 g positifs selon les versions, avec les réservoirs pleins, et à 2,5 g avec des réservoirs externes.

La cellule comporte un empennage bidérive et des entrées d'air à géométrie variable. La majorité de l'avionique est constituée d'électronique à lampes, sans transistors. Ces lampes sont plus tolérantes aux températures extrêmes et faciles à remplacer dans les zones nordiques. Cette robustesse permet également à l'avion d'être résistant aux effets électromagnétiques, tels que ceux éprouvés lors des explosions nucléaires. Le MiG-25 est un intercepteur adapté aux climats les plus extrêmes tels que ceux présents en Sibérie ou au Sahara.

Ses cibles originelles étaient, en particulier, les bombardiers américains évoluant à haute altitude et à vitesse élevée, comme le XB-70 Valkyrie.

On peut qualifier le MiG-25 d'« intercepteur pur », (comme son successeur, le MiG-31, ou le F-106A « Delta Dart » américain), au contraire du F-15C « Eagle » ou du Soukhoï Su-27 « Flanker » qui sont, eux aussi, des chasseurs lourds capables de vitesses très élevées, mais dotés d'une agilité en combat qui surclasse de très loin celle du MiG-25, dans toutes ses versions. Le MiG-25 permet aux forces aériennes des pays alliés ou proches de l'URSS d'aligner de puissants intercepteurs en alerte permanente afin d'intercepter d'éventuels bombardiers supersoniques de l'OTAN. Le MiG-25 est capable d'évoluer dans les grandes zones désertiques. C'est ainsi que la Russie disposa bon nombre de ses MiG-25 en Sibérie, ou en Algérie dans le Sahara.

Le MiG-25 est aussi un avion de reconnaissance, capable d'aller au-delà des frontières du territoire dans lequel il opère afin de mener des missions d'espionnage. C'est ainsi qu'en 1997 un MiG-25 indien survole la capitale pakistanaise, Islamabad, à vitesse supersonique, sans que les forces aériennes pakistanaises ne puissent l'intercepter. Il est également fait mention de MiG-25 algériens menant des missions de reconnaissance au-dessus du Maroc durant les années 1980. Les capacités du MiG-25 en termes de vitesse et de plafond lui permettent de mener des missions de reconnaissance à l'extérieur de son territoire sans être intercepté, comme le SR-71 Blackbird. De nos jours, ce genre de mission est devenu beaucoup plus difficile pour le MiG-25, car les systèmes de défense antiaériennes, avions de chasse et radars ont beaucoup évolué. La vitesse de pointe est de Mach 3,2, mais la vitesse en régime continu est limitée à Mach 2,8 pour préserver les moteurs.

Quand il entra en service en 1970 en version MiG-25P (Foxbat A en code OTAN), doté d'une vitesse supérieure à Mach 3, un radar puissant et quatre missiles air-air, le MiG-25 provoque initialement une panique parmi les observateurs et analystes militaires occidentaux. Les véritables capacités de l'avion de combat ne sont pas connues avant 1976. Le , le lieutenant Viktor Belenko, pilote soviétique d'un MiG-25PD (modèle 84-D), fait défection et pose son appareil au Japon, aidant ainsi les Américains à évaluer les innovations technologiques soviétiques.

Cet avion a été construit (toutes versions incluses) à 1 190 exemplaires. Les MiG-25 d'interception russes ont été retirés du service en 1994, mais les versions à l'export et de reconnaissance sont toujours en activité. Le successeur du Foxbat est le MiG-31 « Foxhound », qui entra en service en 1983.

Armement

Le MIG-25 peut être armé de missiles R-40 (AA-6 « Acrid »), R-60 (AA-8 « Aphid ») et R-73 (AA-11 « Archer »).

Engagements

Années 1970

Entre l'automne 1971 et le printemps 1972, quatre MiG-25R soviétiques basés en Égypte effectuent des missions de reconnaissance au-dessus du canal de Suez. Ils rencontrent une fois une patrouille de F-4 mais ils réussissent à s'échapper.

Années 1980

  • En 1981, deux MiG-25 syriens sont descendus par des F-15 israéliens ;
  • en 1982, un autre MiG-25 aurait été abattu par un missile sol-air Hawk israélien ;
  • des MiG-25 étaient en service dans l'armée de l'air irakienne durant la guerre Iran-Irak, mais leurs résultats ne sont guère connus ;
  • d'après un document de la CIA déclassifié datant de , qui traite des capacités des forces armées royales marocaines de l'époque, deux MiG-25 algériens survolèrent l'espace aérien marocain, sans que la défense anti-aérienne marocaine ne puisse intercepter les deux avions qui volaient à haute vitesse à très haute altitude.

Années 1990

Pendant la guerre du Golfe de 1991, le MiG-25 est responsable de la seule perte d'appareil de l'aéronavale américaine, lequel fut en outre le seul avion de la Coalition perdu en combat aérien. Il semble en effet que le premier jour du déclenchement de la guerre, le , un F/A-18 de l'US Navy ait été abattu par un MiG-25PDS irakien avec un missile R-40DT. Le même jour, deux MiG-25 lancent des missiles contre un groupe de F-15C escortant une mission de bombardement : ces derniers esquivent les tirs et poursuivent à leur tour les MiG. Un total de 10 missiles est lancé par les F-15, mais devant l'absence de résultat, les pilotes abandonnent la chasse. En revanche, deux MiG-25 sont abattus par des F-15C de l'US Air Force grâce à des missiles AIM-7M Sparrow lors d'un combat le , ainsi qu'un autre MiG-25, endommagé par un AIM-7 lancé par un F-14 Tomcat de l'US Navy le [2].

Lors d'un autre incident, un MiG-25 Foxbat E, après avoir évité huit F-15 américains, lance trois missiles sur un EF-111 de brouillage électronique, ce qui le force ce dernier à abandonner sa mission et, à la suite de l'absence de brouillage, cause la perte d'un F-15 par contact avec un missile sol-air. Le pilote du F-15 fut capturé à la suite de cet engagement.

Le , deux MiG-25 se mettent en embuscade contre une patrouille de deux F-15 ; un est endommagé et deux autres F-15 se joignent à la poursuite. Les F-15 lancent plusieurs missiles sans résultat dans ce qui est appelé la bataille aérienne de Samurra (en).

Après la guerre, un F-16 détruit un MiG-25 qui survole la zone interdite au sud de l'Irak le avec un AIM-120 AMRAAM[3].

En , un MiG-25 de la force aérienne indienne survole la capitale pakistanaise Islamabad à vitesse supersonique, inquiétant la population. L'appareil reste inaccessible pour les F-16 de la force aérienne pakistanaise. Ce survol aggrave encore les relations déjà tendues entre l'Inde et le Pakistan.

Années 2000

Le , un MiG-25 irakien détruit un drone RQ-1 Predator armé de missiles air-air AIM-92 Stinger.

Aucun appareil irakien n'est utilisé pour contrer l'invasion de 2003, la plupart ayant été détruits au sol ou cachés.

Années 2010

Des MiG-25PDS seraient utilisés pour des missions de bombardement dans le cadre du conflit syrien[4]. Bien qu'étant médiocres dans ce rôle, ils restent une option vu le manque d'appareils disponibles au sein de l'armée de l'air syrienne[4].

Variantes

Un MiG-25PU biplace.
  • MiG-25P Foxbat A : version d'interception, armée de quatre missiles air-air ;
    • MiG-25PD Foxbat E : version améliorée du précédent dotée d'un radar à balayage vertical RP-25M Saphir 25[5] et de réacteurs R-15BD-300 de 11 200 kgp avec PC ;
    • MiG-25PDS : MiG-25P mis au standard PD ;
    • MiG-25PU Foxbat C : version biplace non-armée du MiG-25P ;
  • MiG-25R Foxbat B : version de reconnaissance, dotée de caméras dans la pointe avant ;
    • MiG-25RB : version de bombardement, armée de six bombes de 500 kg dont la vitesse était limitée à Mach 2,83 ;
      • MiG-25RBK Foxbat D : version sans caméra ELINT, dotée d'une impressionnante antenne de 1 600 x 930 mm devant le cockpit ;
      • MiG-25RBS Foxbat D : Version similaire au MiG-25RBK, dotée d'une antenne améliorée située des deux côtés du nez ;
      • MiG-25RBF Foxbat D : version améliorée du MiG-25RBK, dotée d'une antenne ELINT et d'un système de contre-mesures améliorées ;
      • MiG-25RBSch Foxbat D : Version sans caméra, dotée d'une antenne ELINT plus précise permettant de distinguer les cibles fixes des mobiles ;
      • MiG-25RBT Foxbat B : Version avec caméra, dotée d'une antenne ELINT et d'un IFF améliorés ;
      • MiG-25RBV Foxbat B : version avec caméra, dotée d'une antenne ELINT et d'un système de contre-mesures améliorés ;
    • MiG-25RR : version équipée pour observer les essais nucléaires chinois et mesurer la radioactivité (8 exemplaires) ;
    • MiG-25RU : version biplace du MiG-25R ;
  • MiG-25BM Foxbat F : version de neutralisation de la défense antiaérienne, dotée d'un système de détection antiradar et de missiles Kh-58 (code OTAN AS-11 « Kilter »).

Records

Le MiG-25 a établi plusieurs records mondiaux de vitesse, vitesse ascensionnelle et d'altitude, dont certains sont toujours valables actuellement. Ces records sont attribués à des avions spécialement modifiés et désignés E-266. On peut citer par exemple[6] :

  • Une vitesse moyenne de 2 981,5 km/h, établie sur un circuit de 500 km (, toujours valable) ;
  • Une altitude de 37 650 m (, effectué en vol « Zoom climb » toujours valable) ;
  • Montée à l'altitude de 25 000 m en min 34 s 200, puis 35 000 m en min 11 s 700 (, toujours valables).

Utilisateurs

Au moment de l'explosion du bloc soviétique, les MiG-25 sont répartis entre les anciens pays composant l'URSS. Mais les avions sont mal entretenus car la production de pièces de remplacement est stoppée. Malgré tout, quelques appareils volent toujours.

Un MiG-25PU appartenant à l'institut de recherches sur le vol Gromov (ru) est utilisé pour effectuer des vols paraboliques et emporte parfois des passagers.

MiG-25 de l'armée de l'air russe.
  • Drapeau de l'Algérie Algérie (13)
    • Armée de l'air algérienne - En 1979, l'Algérie reçoit un lot de 20 MiG-25B et MiG-25BU ainsi que quatre avions de reconnaissance MiG-25R. Les MiG-25 algériens sont les MiG-25 les plus avancées technologiquement à ce jour. Modernisés en Ukraine, les MiG-25 algériens possèdent un radar Saphir 25 « High Lark 4 », permettant ainsi aux MiG-25 algériens d'engager des cibles se trouvant à une altitude inférieure à laquelle ils se trouvent (capacité dite « look down - shoot down »). Les MiG-25 algériens sont aussi équipés de turboréacteurs R-15BD-300, leur procurant un potentiel de 1 000 heures de vol.
  • Drapeau de la Syrie Syrie (2)
    • Armée de l'air syrienne - La Syrie a reçu une livraison de 8 MiG-25RB, de 30 MiG-25PD intercepteurs et de 5 MiG-25PU d'entraînement. À plusieurs reprises au cours des années 1990, elle a connu des difficultés à entretenir ses appareils. En 2001, elle fait équiper quelques-uns de ses appareils d'une nouvelle avionique, de sorte que des opérations de reconnaissance puissent être mises en œuvre au-dessus du territoire israélien.

Anciens utilisateurs

  • Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
    • Force aérienne bulgare - La Bulgarie renvoie trois MiG-25RBT et un MiG-25RU, car elle n'en était pas satisfaite. Après l'effondrement de l'URSS, ils sont échangés contre des MiG-23BN. Un MiG-25RBT s'est perdu.
  • Drapeau de l'Inde Inde
    • Force aérienne indienne - L'IAF possédait 6 MiG-25RB et 2 MiG-25RU, avant de décider de les remplacer entre 2002 et 2005 par des satellites d'observation et des drones de reconnaissance.
Un MiG-25 irakien caché dans le sable lors de la guerre du Golfe.
  • Drapeau de l'Irak Irak
    • Force aérienne irakienne - L'Irak a reçu huit MiG-25RB et vingt MiG-25PD. En 1985, un appareil s'écrase après une explosion d'engrenage. En 1987, un second MiG-25 subit le même sort à cause d'une erreur d'entretien. La plupart des autres appareils ont été détruits au sol ou envoyés en Iran, au cours de la guerre du Golfe en 1991. Certains MiG-25 et Su-25 furent enterrés sur le site d'Al-Taqaddum et découverts par les soldats américains en 2003[7].

Notes et références

  1. (en) « MiG-25R (E-155R; product 02; «FoxBat-B») : high-altitude supersonic reconnaissance aircraft » (consulté le ) : « In the report submitted to the FAI (Federation Aviation International) this aircraft was designated as E-266 while its power plant was given R-266 designation »
  2. (en) « US Air-to-Air Victories during the Operation Desert Storm », Air Combat Information Group, (consulté le )
  3. (en) « First AMRAAM Score 27 Dec 1992 », Fighter Tactics Academy (consulté le )
  4. a et b (en) Stijn Mitzer, « Syria's MiG-25s fly again », sur Liveleak, IHS Jane's 360, (consulté le )
  5. « Mikoyan-Gourevitch MiG-25 (OTAN : Foxbat) », sur aviationsmilitaires.net (consulté le ) : « un nouveau radar RP-25M Saphir 25 (pourvu de la capacité look down-shoot down que ne possédait pas le RP-25 d'origine) », Principales variantes.
  6. (en) « List of records established by the 'Mikoyan/Gurevitch E-266 » [archive du ], Fédération Aéronautique Internationale (FAI).
  7. Mig 25 enterrés

Bibliographie

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  • (en) Mike Spick, The great book of modern warplanes: featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade, Osceola, Wis, MBI Pub. Co, (ISBN 0-760-30893-4).
  • (en) Stewart Wilson, Combat aircraft since 1945, Fyshwick, A.C.T, Aerospace Publications, (ISBN 1-875-67150-1).

Liens externes

Voir aussi

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Développement lié

Aéronefs comparables

Ordre de désignation

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Articles connexes