Mikhaïl Prichvine

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Mikhaïl Prichvine
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Timbre russe consacré à Mikhaïl Prichvine
Naissance 4 février 1873 ( dans le calendrier grégorien)
Krouchtchevo, Gouvernement d'Orel, Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Décès (à 80 ans)
Moscou, Drapeau de l'URSS Union soviétique
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Russe
Genres

Œuvres principales

Au pays des oiseaux sans peur

Mikhaïl Mikhaïlovitch Prichvine (russe : Михаи́л Миха́йлович При́швин), né le 4 février 1873 ( dans le calendrier grégorien) à Krouchtchevo et mort le à Moscou, est un écrivain russe et soviétique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Mikhaïl Prichvine est né dans le manoir de la famille de Krouchtchevo dans le Gouvernement d'Orel (actuellement dans le district de Stanovliansk), dans l'oblast de Lipetsk) dans la famille d'un riche commerçant. De 1893 à 1897, il étudie à l'Institut de technologie de Riga et il est une fois arrêté pour son implication dans les cercles marxistes. En 1902, Prichvine est diplômé de l'Université de Leipzig avec un diplôme en agronomie. Au cours de la Première Guerre mondiale, il travaille comme journaliste militaire. Après la guerre, Prichvine est employé en tant que publiciste, puis comme professeur rural. Il commence à écrire pour des magazines, en 1898, mais sa première histoire courte, Sachok, est publiée en 1906. Il publie dans la revue Oktyabr. Les œuvres de Prichvine sont pleines de poésie, d'une exceptionnelle finesse de l'observation, et de descriptions de la nature. Plusieurs de ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues et sont devenues une partie du patrimoine de la littérature pour enfants de l'Union soviétique.

Mikhaïl Prichvine tient également un journal intime tout au long de sa vie, c'est-à-dire entre 1905 et 1954, dont les dernières notes ont été rédigées la veille de sa mort[2]. À l'exception du volume Mamontov écrit en 1919, et disparu du vivant de son auteur, l'intégralité de cette œuvre a été conservée pour être publiée en 1991-2014.

Mikhaïl Prichvine est enterré au cimetière de la Présentation. Iouri Kazakov lui dédie sa nouvelle de 1957 Arcturus, chien courant.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Mikhaïl Prichvine a été décoré de deux ordres et a reçu diverses médailles, dont :

Sélection d'œuvres[modifier | modifier le code]

  • Au pays des oiseaux sans peur (В краю непуганых птиц, 1907)[3]
  • En suivant la galette enchantée (За волшебным колобком, 1908)[3]
  • Sous les murs de la ville invisible (У стен града невидимого, 1909) - sélection d'œuvres[3]
  • Le Pèlerin noir et autres récits (Чёрный араб, 1910) [4], Les éditions Noir sur Blanc,‎ , 350 p.
  • Славны бубны (1913)
  • Башмаки (1923)
  • Sources de Berendeï (Родники Берендея, 1925-1926) - Augmenté et publié / Calendrier de la nature (Календарь природы, 1935)[5]
  • Ginseng, la racine de vie, suivi du Calendrier de la nature. Récits d'un chasseur (Женьшень, 1933). Traduit du russe par G. Welter. Paris, Payot, 1946, 304 pages.
  • Фацелия (1940)
  • Gouttes de la forêt (Лесная капель, 1943) - sélection d'œuvres
  • Le Cellier du soleil (Кладовая Солнца, 1945), avec Le Miel polaire, Le Maître de la forêt et Vassia Vessiolkine de Mikhaïl Prichvine, traduit du russe par I. Kotomkina, 1re et 3e nouvelles, par T. Bodko pour les deux autres, Moscou, Éditions du Progrès.
  • La Chaîne de Kachtcheï (Кащеева цепь, 1923-1954; publié en 1960)[3]
  • Осударева дорога (1957)
  • Корабельная чаща (1954)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en)Victor Terras, Handbook of Russian Literature, Yale University Press, (ISBN 9780300048681, lire en ligne), p. 352-353
  2. (en)Irina Paperno, Stories of the Soviet Experience: Memoirs, Diaries, Dreams, Cornell University Press, (ISBN 9780801457876, lire en ligne), p. 173
  3. a b c et d « Mikhaïl Mikhaïlovitch Prichvine », sur larousse.fr (consulté le ).
  4. Titres originaux : Tcherny Arab, Jen-chen, Mirskaïa tchacha
  5. Centre d'information Russie http://russia-ic.com/people/general/p/294; et Mikhail Prichvine, de la Nature du Journal.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mikhail Prishvin » (voir la liste des auteurs).

Liens externes[modifier | modifier le code]