Midrevaux
Midrevaux | |
![]() La rue de l'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Canton | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest Vosgien |
Maire Mandat |
Anny Boudin 2014-2020 |
Code postal | 88630 |
Code commune | 88303 |
Démographie | |
Gentilé | Midrevallien(ne)s |
Population municipale |
220 hab. (2016 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 23′ 06″ nord, 5° 36′ 46″ est |
Altitude | 307 m Min. 285 m Max. 436 m |
Superficie | 14,29 km2 |
Localisation | |
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Midrevaux est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Midrevalliens.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Midrevaux est un village entouré de forêts, bordé par la Saônelle, affluent de la Meuse, à l'ouest de Neufchâteau et de Coussey.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Chermisey | Sionne | ![]() | |
Grand | N | |||
O Midrevaux E | ||||
S | ||||
Pargny-sous-Mureau | Villouxel |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
D'après H. Lepage et Ch. Charton[1], Midrevaux (aussi Melior-Valis, Mundri-Valis, Midreval) est un village de l'ancienne province de Champagne, en partie sur le versant d'une montagne, en partie dans une plaine, sur le ruisseau du Vau, près du chemin de grande communication numéro 4 de Liffol-le-Grand à Coussey ; à 78 km d'Épinal et 8 de Neufchâteau, chef-lieu du canton.
S'il faut en croire quelques antiquaires, Midrevaux tirerait son nom du culte que les Gaulois auraient rendu, en ce lieu, à Mitra, l'une de leurs divinités (Mitra Vallis, vallée de Mitra). Aucun monument ne confirme cette opinion qui reste très minoritaire.
Louis XI, roi de France, autorise son conseiller au pays d"Anjou à recevoir « les foi et hommaige » de Jeanne de Manonville (fille de Jean et de Allarde de Chambley), veuve de Jean de Beauvau (1421-1468) pour le château de Rorthey.
Il y avait, en 1848, 488 habitants répartis en 134 maisons pour 166 ménages, dont 49 électeurs censitaires. Une école mixte abritait 101 élèves. Le village disposait d'un bureau de bienfaisance.
- Autres statistiques pour 1848
- Surface territoriale de. 1 429 ha ; 487 en terre labourable, 55 en prés 13 en vigne, 823 en bois, 13 en jardins, vergers et chènevières.
- Production agricole : avoine, pommes de terre, chanvre.
- Moulin à grains. Très belles maisons d'école. Lettres par Neufchâteau.
Anciennes divisions :
- 1751, bailliage de Chaumont, Parlement de Paris, officialité de Vaucouleurs, intendance de Champagne.
- 1790, district de Neufchâteau, canton de Liffol-le-Grand.
Division spirituelle : doyenné de Neufchâteau ; diocèse de Toul.
Il y avait, au Xe siècle, une colline appartenant au territoire de Midrevaux, et nommée encore Châtillon, un château fortifié dont on trouve les fondations. Démoli sur l'ordre de saint Gérard, évêque de Toul, ces pierres servirent à la construction du château de Rorthey.
On a découvert, sur une colline, au finage nommé le Poirier de la Mort, des cercueils en pierre, si anciens, qu’en les ouvrant, les ossements qu'ils renfermaient tombaient en poussière. On pouvait cependant remarquer facilement que chacun de ces cercueils renfermaient les corps de deux ou trois personnes. Il n'y avait aucune arme. Le pays offre de nombreuses traces d'habitation. Partout où l’on fouille la terre, on trouve, à une certaine profondeur, des tuiles, des instruments aratoires, des débris de guerre ; mais on ne sait à quelle époque faire remonter les changements et les ravages que ce pays a dû subir.
L'abondance des ressources en affouage a attiré à Midrevaux un grand nombre de personnes des communes étrangères, ce qui a doublé la population dans moins de 50 ans.
Midrevaux est grêlée le 3 juillet 1829 et touche 2 000 francs de dommages.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[3].
En 2016, la commune comptait 220 habitants[Note 1], en augmentation de 8,91 % par rapport à 2011 (Vosges : -2,43 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
an XII | 1830 | 1846 | |||
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324 | 380 | 488 | |||
habitants par année |
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Vestiges d'un château du XIe siècle Le château de Chatillon. Les pierres provenant de la démolition de ce château-fort auraient servi à la construction de la ferme fortifiée de Rorthey.
Sur le territoire de la commune passait une voie romaine reliant Grand (Andésina) à Soulosse (Solimariaca). Les vestiges de cette voie sont encore parfaitement visibles dans la forêt de Midrevaux.
La gare[modifier | modifier le code]
Pendant près d'un siècle, de 1875 à 1973, Midrevaux avait une gare qui faisait partie de la ligne de chemin de fer de Gondrecourt-le-Château à Neufchâteau. Elle était située à mi-chemin du village et de Sionne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Claude des Salles devient baron de Rorthey, en juin 1628 il vend ses terres du mont Saint-Jean pour 32 000 thalers. Le thaler (ou taler) était une pièce de monnaie allemande en argent, existant à partir de 1518 en Bohême mais aussi en Suisse et dans l'Est de la France.
- Jean-François Simon, député électeur du bailliage de Saint-Mihiel, né à Midrevaux (Vosges) le 3 avril 1746, mort à une date inconnue, curé de Woël (Meuse) et promoteur du décanat d'Hattonchâtel, fut élu, le 1er avril 1789, député du clergé aux États-Généraux par le bailliage de Bar-le-Duc, il ne s'y fit pas remarquer, vota la vérification en commun des pouvoirs, prêta le serment civique et rentra ensuite dans la vie privée. Après le Concordat (rétablissement de la religion catholique apostolique romaine en 1801 sous Napoléon), il devint le curé de Fresnes-en-Woëvre.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'azur à la lettre onciale M d'or couronnée du même et accompagnée en pointe d'une hydre menaçante à trois têtes d'argent ; vêtu d'or chargé en chef de deux haches d'azur emmanchées de gueules, posées en pal et affrontées[6]. |
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Détails | Le M oncial d’or couronné représente la vierge Marie triomphant du démon symbolisé par l’hydre. Le champ d’azur évoque les armes de l’abbaye de Mureau, seigneur du village sous l’ancien régime, qui portait « d’azur chargé d’une vierge Marie d’or ». La partition du vêtu, en pointe dessine le V d’un val ; le M et l’hydre combinés au val constituent des armes parlantes homonymes (phonétiques) pour le toponyme MIDRE-VAUX. Les haches illustrent l’importance des forêts qui environnent le village et les activités et les commerces qu’elles génèrent. Création de Robert A. Louis adoptée par la municipalité le 3 septembre 2019. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)Midrevaux, p. 754
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Le département des Vosges, Statistique historique et administrative, Aurillac, Berger-Levrault, 1978. p. 329.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Midrevaux sur le site armorialdefrance.fr