Microcoryciidae
Règne | Protozoa |
---|---|
Sous-règne | Sarcomastigota |
Embranchement | Amoebozoa |
Sous-embr. | Lobosa |
Classe | Tubulinea |
Sous-classe | Neolobosia |
Ordre | Arcellinida |
Les Microcoryciidae sont une famille d'amibes de l'Ordre des Arcellinidés (classe des Tubulinés).
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le nom de la famille vient du genre type Microcorycia, composé du préfixe micro « petit », et corycia, par allusion au genre Corycia, dérivé du grec κορυκως / korykos « petit sac en cuir »[1].
Description
[modifier | modifier le code]L'espèce Microcorycia flava a un test dont la partie supérieure est plus ou moins rigide, en forme de dôme, la plupart du temps recouverte plus ou moins de xénosomes[note 1]. On trouve également des individus sans xénosomes. La partie supérieure du test est jaune à brun jaunâtre, la partie inférieure du test est jaune clair à hyaline. Cette espèce mesure entre 80 et 130 µm[2].
Le cytoplasme ne remplit pas le test ; il est granuleux et contient de nombreuses particules alimentaires, des excréments ainsi que trois à douze (voire plus) vacuoles contractiles. Des lobopodes digiformes ne se forment qu’exceptionnellement.
La cellule a un unique noyau (« mononucléaire »), parfois deux (« binucléaire »). Les noyaux sont sphériques ou ovulaires et contiennent un certain nombre de nucléoles de forme irrégulière[2].
Habitat
[modifier | modifier le code]Microcorycia flava peuple les habitats terrestres et limnétiques. Les habitats terrestres comprennent principalement les mousses et les sols. Le degré d'humidité des mousses varie des mousses submergées aux mousses humides en passant par les mousses xérophiles dans des endroits extrêmes tels que les rochers, les murs et les toits[2].
Liste des genres
[modifier | modifier le code]Selon IRMNG (11 janvier 2025)[3] :
- Amphizonella Greeff, 1866
- Diplochlamys Greef, 1888
- Microcorycia Cockerell, 1911 genre type
- Parmulina Pénard, 1902
- Penardochlamys Deflandre in Grassé, 1953
- Zonomyxa Nüsslin, 1883
Systématique
[modifier | modifier le code]Le nom valide de ce taxon est Microcoryciidae de Saedeleer (d), 1934[4].
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Catalogue of Life : Microcoryciidae (consulté le )
- (fr + en) EOL : Microcoryciidae (consulté le )
- (fr + en) GBIF : Microcoryciidae (consulté le )
- (en) IRMNG : Microcoryciidae (consulté le )
- (en) NCBI : Microcoryciidae (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Taxonomicon : Microcoryciidae de Saedeleer, 1934 (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Les amibes fabriquent des coquilles qui diffèrent selon les genres ou les espèces. Certaines amibes fabriquent elles-mêmes leurs coquilles et sont ainsi composées d’idiosomes. Les autres espèces utilisent du matériel extérieur que l’on appelle xénosomes (Maïwenn Herlédan. Biodiversité des amibes à thèque et environnements de l’archipel de Kerguelen. Thèse Universitaire Lille. Villeneuve d’Ascq, 2023, 340 p. (lire en ligne).
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ (en)[PDF] Hans-Joachim Badewitz, « The genus Microcorycia Cockerell, 1911 (Testacealobosia, Rhizopoda, Protozoa). A critical monograph of the genus including a first description of a new species: Microcorycia scutella n. sp. », Lauterbornia, 2004, vol. 50, p. 111-146, (D-86424 Dinkelscherben, Allemagne), 2004, page 113 (lire en ligne).
- (en) Microworld : Microcorycia flava, consulté le 11 janvier 2025.
- ↑ Rees, T. (compiler). The Interim Register of Marine and Nonmarine Genera. Available from https://www.irmng.org at VLIZ, consulté le 11 janvier 2025.
- ↑ Brands, S.J. (ed.), 1989-present. The Taxonomicon. Universal Taxonomic Services, Zwaag, The Netherlands. [http://taxonomicon.taxonomy.nl/], consulté le 11 janvier 2025.