Michel Spanneut

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Michel Spanneut
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le 11 novembre 2009 (90 ans)
Nom de naissance Michel Henri Cornil Spanneut
Naissance
Steenvoorde, Drapeau de la France France
Décès (à 94 ans)
Lille, Drapeau de la France France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Michel Spanneut, né le à Steenvoorde (Nord) et décédé le à Lille[1], est un prêtre et théologien français. Il consacre une grande partie de sa vie à étudier le stoïcisme dans le monde chrétien dès sa thèse de doctorat ès lettres intitulée Le stoïcisme des Pères de l'Église de Clément de Rome à Clément d'Alexandrie en 1956.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils cadet d'une famille d'agriculteurs, dont la ferme familiale était située chemin du Laboureur près du bois de Beauvoorde à 5 kilomètres du bourg de Steenvoorde,

Michel Spanneut entre à l'école primaire publique à l'âge de 7 ans. Le dialecte flamand parlé à l'époque dans cette région de la Flandre intérieure française est sa langue maternelle. Il apprend la langue française auprès de son instituteur avec lequel il restera en relation toute sa vie durant. Il obtient le Certificat de Fin d'Études à 12 ans et entre ensuite au Petit Séminaire d'Hazebrouck pour y poursuivre ses études.

Michel Spanneut étudie la théologie à l'Université Catholique de Lille à partir de 1938. Il reçoit l'ordination sacerdotale le 28 mai 1944.

En 1946, il obtient un doctorat en théologie. En 1954, il soutient sa thèse Le stoïcisme des pères de l'Église de Clément de Rome à Clément d'Alexandrie dirigée par Henri-Irénée Marrou. En 1956, il obtient son doctorat d'état ès Lettres, mention Très Honorable à l'unanimité des membres du jury, à l'Université de Paris-Sorbonne.

Il enseigne les lettres anciennes à l'Université catholique de Lille de 1955 à 1989 et devient Doyen de la Faculté Libre des Lettres et Sciences Humaines en 1965.

Il obtient le prix Verly Lecoutre de Beauvais de la Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts (Lille).

Il est également décoré du prix Th. Reinach de la Société pour l'enseignement aux études grecques (Paris).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  1. Volumes
    • Recherches sur les écrits d'Eustathe d'Antioche. Avec une édition nouvelle des fragments dogmatiques et exégétiques, fasc. LV des Mémoires et Travaux des Facultés Catholiques de Lille, Lille, 1948, 156 pages.
    • Le stoïcisme des pères de l'Église de Clément de Rome à Clément d'Alexandrie (coll. Patristica Sorbonensia, Bd. 1), Paris, 1957. Nouvelle édition revue et augmentée, Paris, 1969, 480 pages.
    • Tertullien et les premiers moralistes africains, Gembloux - Paris, 1969, 232 pages.
    • Permanence du stoïcisme de Zénon à Malraux, Gembloux, 1973, 416 pages.
    • Le Stoicisme et Saint Augustin, Michele Pellegrino, Turin, 1975.
    • L'« apatheia » divine des Anciens aux Pères de l'Église dans Historiam perscrutari Miscellanea di studi offerti al prof. Ottorino Pasquato, Rome, 2002.
  2. Articles
    • Hyppolyte ou Eustache, Mél. de Sc. Rel., IX, 1952, p. 215-220.
    • La position théologie d'Eustache d'Antioche, Journal of Theologic Studies, V, 2, 1954, p. 220-224.
    • La Bible d'Eustathe d'Antioche: Contribution à l'histoire de la "version lucianique" in : Studia Patristica, Vol. IV / Cross Frank Leslie. - Berlin : Akademie-Verlag, 1961. - p. 171-190.
    • La Rédemption cosmique autour des années 200, La Table Ronde, décembre 1957, p. 53-60.
    • L'amour de l'Hellénisme au Christianisme in Mélanges de science religieuse. ,1963, vol.20, p. 5-19.
    • Sénèque au Moyen Âge, Recherches de Théologie Ancienne et Médiévale, XXXI, 1964, p. 32-42.
    • La notion de nature, des stoïciens aux pères de l'Église, Recherches de Théologie Ancienne et Médiévale, XXVII, 1970, p. 165-173.
    • La non-violence chez les Pères africains avant Constantin, in Kyriakon, Festschrift Johannes Quasten, éditions P. Grandfield et J.A. Jungmann, Münster Westfalen : Aschendorff Verlag, 1970, p. 36-39.
    • Pour une histoire de la patience : Interview de Michel Spanneut, du Centre de l'Action non-violente, Lausanne, 1970.
    • Eusebio de Samosata, San, dans la Gran Enciclopedia Rialp, t. IX, 1972, p. 576-577.
    • Epictète chez les moines, Mé. de Sc. Rel., XXIX, 1972, p. 49-57.
    • Logos (La tradition patristique), dans Catholicisme, t. VII avec J. Liebaert, 1976, col. 981-987.
    • La doctrine patristique du Christ Logos, avec J. Liebaert, t. VII, 1976, col. 987-994.
    • Marrou, Henri-Irénée, dans Catholicisme, t.VIII (1978), col. 712-713.
    • Les avatars d'Europe, d'Hésiode à Paul VI, Ensemble, n.s., XXXVI, 1979, p. 87-95.
    • En marge de l’actualité: Jean-Louis Vives et l’Europe, Mélanges de Science Religieuse, 36 (1979): 65-71.
    • Permanence de Sénèque le Philosophe in Bulletin de l'Association Association_Guillaume-Budé. - (1980) vol.NO 1 4, p. 361-407
    • Un abrégé inconnu du Commentaire de Simplicius sur Epictète (Vatopédi 738, f. 268r-268v) in Überlieferungsgeschichtliche untersuchungen / Paschke Franz. - Berlin : Akademie-Verlag, 1981. - p. 531-542
    • Techne, morale et philosophie chrétienne dans un document grec inédit du IXe (?) siècle, Orpheus. Rivista di Umanità Classica e Cristiana Torino, 1981, vol. 2, no1, p. 58-79.
    • Lactance aujourd'hui: à propos de quatre livres récents in Mélanges de science religieuse. - (1983) vol.40, p. 55-68
    • Commentaire sur la paraphrase chrétienne du Manuel d'Épictète, Introduction, texte (partiellement) inédit, apparat critique, traduction, notes et index, Sources chrétiennes no 503, Paris, 2007.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

En 2007, le Chanoine Michel Spanneut fait don de sa correspondance avec Maxence Van der Meersch (près de 40 lettres autographes de l’auteur, envoyées entre 1933 et 1951) à la Médiathèque de Roubaix. Cette correspondance est consultable sur le site de la Bibliothèque Numérique de Roubaix.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]