Michel Noir

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 mars 2020 à 11:30 et modifiée en dernier par Chalet enneigé (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Michel Noir
Illustration.
Michel Noir en 2014.
Fonctions
Maire de Lyon

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 19 mars 1989
Prédécesseur Francisque Collomb
Successeur Raymond Barre
Ministre délégué au Commerce extérieur

(2 ans, 1 mois et 29 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Jacques Chirac II
Prédécesseur Édith Cresson
Successeur Roger Fauroux
Député du Rhône
Élu dans la 3e puis la 2e circonscription

(8 ans, 7 mois et 14 jours)
Réélection
Successeur Henry Chabert

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Réélection
Prédécesseur Jacques Soustelle
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Lyon (Rhône, France)
Nationalité française
Parti politique RPR, puis Force unie
Diplômé de Université Lumière Lyon-II
Profession Consultant
Chef d'entreprise

Michel Noir
Maire de Lyon
Président de la COURLY

Michel Noir, né le à Lyon (Rhône), est un homme politique français, ancien député du Rhône et maire de Lyon. Condamné dans l'affaire Pierre Botton, il doit abandonner la politique et rejoint le monde des affaires en créant une startup d'informatique.

Biographie

Michel Noir est le fils d'un joaillier sertisseur et de Rose Dreyer. Entre 1968 et 1972, Michel Noir est un chef de produit puis le directeur commercial d'une filiale aluminium du groupe Brossette Péchiney. Entre 1972 et 1978, il devient consultant indépendant en marketing et relations humaines.

Vie politique

Entre 1977 et 1995, il est élu conseiller municipal de Lyon. En 1977, il devient secrétaire de la COURLY. En 1978, il est député RPR de Lyon. Réélu en 1981, 1986, 1988 et 1993, il démissionne en 1995. En 1979, il devient secrétaire national du RPR.

En mars 1983 : il tente de ravir la mairie de Lyon au candidat sortant, Francisque Collomb (CAR). Il échoue de peu tout en ayant remporté deux mairies d'arrondissement. La même année, il devient vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes et vice-président de la COURLY. Et entre 1983 et 1989, il est adjoint au maire, chargé des affaires économiques.

Entre 1986 et 1988, Michel Noir est nommé ministre délégué chargé du Commerce extérieur du gouvernement de Jacques Chirac.

En mai 1987, pour protester contre les éventuelles alliances avec le FN, il publie dans Le Monde une tribune contenant une phrase restée célèbre : « Mieux vaut perdre les élections que perdre son âme »[1]

En mars 1989, il affronte de nouveau le maire de Lyon, Francisque Collomb, dans une primaire opposant l'UDF et le RPR. La victoire de Michel Noir est totale, il remporte les neuf mairies d'arrondissement. Entre 1989 et 1995, il est maire de Lyon et président de la COURLY.

En 1990, il quitte le RPR et crée le mouvement « Force unie » avec onze autres « rénovateurs », dont Philippe Séguin, Étienne Pinte, François Léotard, Alain Carignon, Michel Barnier et Michèle Barzach[2]. Michel Noir entraîne deux autres députés dans sa démission spectaculaire, avec pour objectif de provoquer des élections partielles. Si Jean-Michel Dubernard et lui sont réélus à Lyon, Michèle Barzach perd l'élection législative partielle.

Fin de carrière politique

En mars 1993, Michel Noir est mis en examen par le juge Philippe Courroye.

En 1996, il doit quitter la vie politique après sa condamnation en appel, le , à 18 mois de prison avec sursis et 5 ans d'inéligibilité pour recel d’abus de biens sociaux dans l'affaire Pierre Botton, son ex-gendre et directeur de campagne[3].

En 2003, il est définitivement condamné dans l'affaire dite des "comptes suisses" à 18 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour abus et recel de biens sociaux[4].

Rebond

En 1998, il reprend ses études et effectue un doctorat de sciences de l'éducation. En 2000, il crée une entreprise, Scientific Brain Training située à Villeurbanne, spécialisée dans les produits innovants destinés à entraîner et optimiser la mémoire, en compagnie du docteur Bernard Croisile, neurologue, et de Frank Tarpin-Bernard, informaticien.

En 2002, il soutient une thèse sous la direction de Michel Develay, intitulée Le développement des habiletés cognitives de l'enfant par la pratique du jeu d'échecs [5].

En 2005, le chiffre d'affaires de Scientific Brain Training (SBT) atteint 1,8 million d'euros dont 60 % à l'export. En 2006, son entreprise, Scientific Brain Training (SBT), effectue le 2 mai une entrée en bourse sur le marché libre.

Ouvrages

  • Réussir une campagne électorale : suivre l'exemple américain ?, Éditions d'Organisation (1977). Essai sur l'application des techniques de marketing en politique à partir de l'analyse de la campagne électorale de Jimmy Carter.
  • 1988, le grand rendez-vous, Lattès (1985). Essai
  • La chasse au mammouth, Robert Laffont (1989). Essai
  • J'entends une fourmi, La différence (1994). Recueil de poésie haïku.
  • Bénédicte, Lattès (1996). Roman.
  • L'officine, Calmann-Lévy (1997). Roman policier.
  • L'otage, Calmann-Lévy (1998). Roman policier.
  • Le réseau Copernic, Actes Sud (2000). Roman policier.
  • 90 exercices de concentration, Marabout (2004).
  • Guide Marabout de la Mémoire, Marabout (2004).
  • Neurones en forme, France-Loisirs (2003).
  • Initiation aux échecs, Marabout (2005).
  • Dental Floss for the Mind, McGraw Hill (2005) en collaboration avec B. Croisile
  • Get your Brain in the Fast Lane, McGraw Hill (2006) en collaboration avec B. Croisile
  • Broccoli for the Brain, MacGraw Hill (2008) en collaboration avec B. Croisile

Notes et références

Voir aussi

Liens externes