Michel Lallouët

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Michel Lallouët
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Informations
Naissance
Nationalité
Équipes amateurs
?-?VS Scaër
1988CCO Pays de Lorient
1989VC Pays de Lorient
1990-1991AS Corbeil-Essonnes
1993ASPTT Paris
1994-1995Bernard Sports
1996Bernard Sports-OC Locminé
1997Cyclisme en Finistère
1998-2000VC Rouen 76
Équipes professionnelles

Michel Lallouët (né le à Plonévez-du-Faou[1],[2]) est un coureur cycliste français, actif des années 1980 à 2000.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Lallouët est originaire de Plonévez-du-Faou, une commune située dans le Finistère. Issu d'une famille de paysans bretons[3], il participe à ses premières courses cyclistes à l'âge de quatorze ans[4]. Il est d'abord licencié au Vélo Club de Scaër[5].

En 1987, il s'impose sur une étape contre-la-montre de l'Essor breton. L'année suivante, il remporte une épreuve des Trois Jours de Cherbourg, sous les couleurs du Pays de Lorient. Il ajoute à son palmarès les Boucles guégonnaises ainsi que les Trois Jours de Rennes en 1989. Après ces performances, il prend une licence à l'AS Corbeil-Essonnes, club situé en région parisienne. Comme les années précédentes, il gagne à de nombreuses reprises, notamment au championnat régional d'Île-de-France en 1990.

En 1991, il remporte le Tour de la Vienne et une étape du Circuit de Saône-et-Loire. Michel Lallouët passe ensuite professionnel en 1992 chez Eurotel-Bio-Technica-Samro. Il souffre cependant des structures mal rodées de l'équipe, qui peine à lui fournir du matériel et un calendrier convenable[6]. Malgré ces conditions difficiles, il termine quatrième d'une étape du Tour d'Armorique, neuvième d'une étape des Quatre Jours de Dunkerque ou encore seizième du Grand Prix Pino Cerami. En fin d'année, la formation Eurotel est dissoute. Il ne parvient pas à retrouver un contrat professionnel, et redescend chez les amateurs en 1993 à l'ASPTT Paris.

En 1994, il revient en Bretagne en s'inscrivant au club Bernard Sports. Durant plusieurs saisons, il s'illustre en obtenant de nouveaux succès au Tour du Finistère, sur la Flèche finistérienne, au Grand Prix de Fougères ou encore au Tour de la Porte Océane. Il monte par ailleurs à deux reprises sur le podium de Paris-Roubaix amateurs. Il ne décroche toutefois pas de nouveau contrat professionnel. En 1998, il intègre le VC Rouen 76 en Normandie. Toujours performant, il triomphe sur le Souvenir Louison-Bobet, au Prix de la Saint-Laurent ou sur la première étape des Trois Jours de Cherbourg, alors qu'il est âgé de trente-quatre ans. Il est de nouveau victorieux en 1999 sur Paris-Rouen ou au Prix des Moissons, une épreuve de la Mi-août bretonne.

Il met finalement un terme à sa carrière cycliste en fin d'année 2000[4], avec plus de 200 victoires à son actif[3]. Une fois retiré des compétitions, il trouve un emploi à la mairie de Quimper[4].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Michel LALLOUET », sur memoire-du-cyclisme.eu
  2. « Michel LALLOUET », sur museociclismo.it
  3. a et b « Cyclisme : Michel Lallouët raccroche », sur letelegramme.fr,
  4. a b et c Julien Saliou, « Anciens sportifs pros (3/4) : Michel Lallouët roule toujours, mais pour le maire », sur actu.fr,
  5. « Michel Lallouet: un parrain puissance 4 », sur sportbreizh.com,
  6. « Les regrets de Michel Lallouët », sur letelegramme.fr,

Liens externes[modifier | modifier le code]