Michèle Rakotoson

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Michèle Rakotoson
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Michèle Rakotoson, née le à Antananarivo, à Madagascar, est une écrivaine, romancière, dramaturge et journaliste malgache.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michèle Rakotoson naît le 14 juin 1948 à Antananarivo[1].

Issue de la bourgeoisie protestante[2] d'Antananarivo et fortement marquée par le protestantisme et les quakers, elle effectue sa scolarité au lycée Jules Ferry d'Antananarivo. Son père est journaliste, sa mère bibliothécaire.

Elle quitte Madagascar en 1983 pour des raisons politiques et arrive à Paris où elle obtient un DEA[2]. Elle devient professeur de lettres malgaches[3], journaliste à la radio (RFI et France Culture) et à la télévision (RFO) et responsable des manifestations littéraires à Radio France internationale. Elle se consacre également à l'écriture de l'histoire de son pays, et développe la notion de « mal insulaire », une notion qui aborde des thèmes engagés tels que la colonisation ou encore l'esclavage[3].

En 2011, Michèle Rakotoson, en collaboration avec Nicolas Vatomanga et son groupe, participe activement à la création d'un concept original : le Projet Slam Jazz[4] (Slamjazz Projekt), une nouvelle forme d'art qui associe le poème improvisé (Slam) avec la musique improvisée (Jazz)[réf. nécessaire].

En , l'Académie française lui remet la Grande médaille de la francophonie pour l'ensemble de son œuvre[5]. Elle a été nommée Commandeur des arts et des lettres Malgaches[6].

En mai 2023, elle obtient le Prix Orange du livre en Afrique pour Ambatomanga, Le silence et la douleur[7].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

Pour soutenir les jeunes auteurs malgaches et promouvoir l'édition à Madagascar, Michèle Rakotoson et l'éditeur Manantsoa Raparison a créé l'opération "Bokiko", une association d'acteurs culturels et d'écrivains[9]. Ce projet a débuté en 2008[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « TV5MONDE : Michèle Rakotoson », sur TV5MONDE (consulté le )
  2. a et b Claire Riffard, « Rakotoson, Michèle [Tananarive 1941] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3591-3592
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dico2013
  4. Maminirina Rado, « Madagascar: Slam Jazz Project - Paroles et musique en combiné », L'Express de Madagascar,‎ (lire en ligne)
  5. « L'Académie Française décerne 65 prix », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne).
  6. a et b Tatiana Randriamanakajasoa, « Michèle RAKOTOSON - « Ambatomanga, le silence et la douleur » », sur L'Express de Madagascar, (consulté le )
  7. « Michèle Rakotoson reçoit le 5e Prix Orange du Livre en Afrique », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  8. Kidi Bebey, « Romans : les sept coups de cœur du « Monde Afrique » en 2022. Ambatomanga, le silence et la douleur , de Michèle Rakotoson », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. « Madagascar: une exposition consacrée aux œuvres de l'écrivaine Michèle Rakotoson », sur RFI, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martine Mathieu Job, « Michèle Rakotoson », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud, (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Éd. H. Champion, Paris, 2010, p. 378-382 (ISBN 978-2-7453-2126-8)
  • Marie Raharijaona, Les femmes africaines en immigration (Calixthe Beyala, Leïla Sebbar et Michèle Rakotoson), Université Paris Est, 2009 (thèse de Lettres)
  • Buata B. Malela et Cynthia Parfait, « Ethos de la conteuse dans le discours littéraire de Michèle Rakotoson et Scholastique Mukasonga », Agon. Rivista Internazionale di Studi Culturali, Linguistici e Letterari, no 8, Università degli Studi di Messina, 2016, p. 272-307.

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