Aller au contenu

Michèle Marchand

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Michèle Marchand
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (77 ans)
Surnom
Mimi MarchandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Michèle Marchand, dite Mimi Marchand ou simplement Mimi, née le , est une communicante, femme d'affaires française et conseillère en image.

À la tête de plusieurs entreprises de paparazzi, dont Bestimage, elle travaille depuis le début des années 1990 pour de nombreux titres de presse dont Gala, Paris Match, Public, Closer et Voici, ainsi que pour des personnalités dont elle gère l'image.

Plusieurs controverses mettent en lumière ses méthodes professionnelles, ses pratiques douteuses et les liens complexes entre la presse people, le monde politique et les affaires judiciaires en France, dont elle est parfois la figure centrale de ces interconnexions. Elle est mise en examen depuis 2021 pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » dans l'affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine concernant ses témoignages dans l'affaire Sarkozy-Kadhafi.

Origines et entrepreneuriat

[modifier | modifier le code]

Michèle Marchand naît le [réf. nécessaire]. Elle est la fille unique d'un couple de coiffeurs de Vincennes[1], anciens résistants communistes. À 16 ans, elle fugue, se marie, tombe enceinte avant sa majorité et a deux enfants. Elle quitte son conjoint, reprend des études de mathématiques et commence à travailler chez un équipementier automobile puis dans des garages parisiens ouverts jour et nuit où elle tient la caisse et découvre le monde de la nuit (stars, policiers et voyous)[2]. Dans les années 1970, elle achète deux garages.

Dans les années 1980, elle part aux États-Unis, où elle rénove des maisons puis crée un commerce automobile, récupérant des voitures françaises à la casse, les transférant outre-Atlantique où elle les répare avant de les revendre, ce qui lui vaut un certain succès[2]. Deux de ses anciens maris ont fait de la prison[2]. Elle a aussi travaillé en 1981 dans une revue L’Amateur d'armes[3] où une histoire de falsification de chèques et d'émission de chèques sans provision la conduit en prison[4]. Elle fait également de la détention provisoire pour chèques volés, faux en écriture et écope notamment de trois ans de prison avec sursis pour avoir transporté 500 kg de cannabis[5] en compagnie de son mari, le braqueur Maurice Demagny[4]. Elle est également responsable d'établissements de nuit à Paris dans les années 1990, rue Washington, rue de Ponthieu et porte Maillot (notamment Le Cirque et Le Memories), certains s'affichant pour lesbiennes[6],[7],[8].

Presse people et procès

[modifier | modifier le code]

Elle rejoint Voici en 1996 en tant que « pigiste internalisée ». Elle se rend vite indispensable (constituant un dossier sur chaque célébrité[2]), et va jusqu'à fournir « 90 % des sujets français » selon d'anciens membres de la rédaction[7].

Après un procès perdu par Voici, Mimi Marchand ayant, à tort, révélé une rencontre avec l'un des gardes du corps de Diana avant son accident, elle quitte le magazine en 1998 et crée dans un immeuble voisin la société Shadow & Co, qui continue de fournir de nombreux scoops à Voici. En 2003, elle est placée en détention provisoire dans le cadre d'une enquête portant sur des doubles facturations sur une même information, polémique qui implique de nombreuses célébrités de l'époque, par exemple pour des sujets posés. Elle est relaxée en 2008. Entre-temps, elle a créé une nouvelle agence, travaillant notamment avec son compagnon, un homme des RG (avec qui elle s'est mariée en 2015) ou encore Laurence Pieau. Elle est à l'origine de la photographie de Ségolène Royal en maillot de bain, prise à l'été 2006, alors qu'elle est candidate à l'élection présidentielle ; Michèle Marchand rompt là la règle tacite voulant que la presse people ne s'attaque pas aux personnalités politiques[2].

Fin 2007, elle participe au lancement du site PurePeople (Webedia), premier site pure player d'informations consacrées aux célébrités, notamment grâce au scoop de la liaison entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni et obtenant l'autorisation d'introduire un photographe au mariage de Cécilia Sarkozy et Richard Attias. Le site est un succès, avec 20 millions de visiteurs à l'époque, privilégiant les belles photos aux scandales. L'influence et la notoriété de Michèle Marchand grandissent. En 2010, elle vend pour 500 000 euros ses parts dans PurePeople, tout en restant prestataire extérieure[2]. En 2011, elle crée Bestimage, une des trois plus importantes agences françaises de photos de célébrités[7] surnommée une « écurie de paparazzis »[9].

Alors que le secteur de la presse people est en difficulté, Michèle Marchand poursuit son activité, fournissant une information clef en main, photos et textes compris. À Monaco, elle obtient de réaliser les clichés de la famille Grimaldi, gérant ensuite leur diffusion dans la presse écrite et internet[2].

Soupçonnée[2], elle se défend farouchement d'être à l'origine des révélations de Closer en concernant la liaison supposée de François Hollande avec Julie Gayet.

« Disposant d'un carnet d'adresses inégalé dans la profession », elle est une « source majeure d'un grand nombre de magazines » selon L'Express[9] ou Libération[10]. « Familière du Tout-Paris », « la Mata Hari de la presse people »[10] comme on la surnomme, est à l'origine de la photo de Zahia Dehar en couverture de Paris Match, des fausses images volées de Rachida Dati accompagnée de Vincent Lindon publiées dans Closer, ou des premières photos du couple Hollande-Trierweiler à la plage[9]. Michèle Marchand dispose de nombreuses relations avec la sphère médiatique, qui sont également clientes de son agence Bestimage pour leur conseil en image, comme Marc-Olivier Fogiel, Cyril Hanouna et son émission Touche pas à mon poste !, Stéphane Plaza[5].

Lourdement endettée et menacée par plusieurs procédures judiciaires, Michèle Marchand vend l'agence Bestimage à Xavier Niel en [11].

Engagements politico-médiatiques

[modifier | modifier le code]

Michèle Marchand a possédé la carte de grand donateur de l'UMP. Soutien de Nicolas Sarkozy, elle était assise au premier rang de certains de rassemblements de campagne de celui-ci jusqu'à la primaire de 2016[2].

Selon François Hollande, elle « est responsable de la peopolisation de la vie politique »[12].

En 2017, elle est l'une des communicantes de la campagne médiatique du couple Brigitte et Emmanuel Macron pour sa campagne présidentielle[6],[2],[13], après avoir été présentée au couple Macron par Xavier Niel, au printemps 2016. Début , il lui aurait été proposé de s'occuper officiellement de la communication de la « Première dame »[14], qui s'est liée d'amitié avec elle[15]. Cependant, elle aurait été écartée à la suite de la publication de Mimi, la biographie qui lui a été consacrée[16],[17].

En , la dirigeante de Bestimage porte plainte contre le magazine Le Point et Le Canard enchaîné pour avoir diffusé une photo d'elle derrière le bureau présidentiel faisant le « V de la victoire »[18].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Anciennement mariée à un gangster surnommé Hafed, puis au braqueur Maurice Demagny rencontré pendant sa détention à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis[4],[2], elle a pour conjoint, depuis 2015, un ancien commandant de police à l'Office central pour la répression du faux-monnayage, qui dirige la société Chouet'press, raison sociale de l'agence Bestimage[7].

Controverses

[modifier | modifier le code]

Falsifications

[modifier | modifier le code]

Michèle Marchand est accusée ou soupçonnée d'avoir fabriqué de faux documents dans plusieurs affaires et d'usage de faux, notamment un faux certificat de mariage de Vincent Lindon et Caroline de Monaco, et une interview inventée du garde du corps de Lady Di. Elle nie les faits reprochés[19].

Affaire Elite Model Management

[modifier | modifier le code]

Elle joue un rôle trouble dans la défense de l'agence Elite Model Management et de Gérald Marie, accusés d'exploiter sexuellement de jeunes mannequins[19],[20].

Affaire Benalla

[modifier | modifier le code]

Plusieurs liens sont établis entre Michèle Marchand et Alexandre Benalla dans le contexte de l'affaire Benalla.

Michèle Marchand aurait hébergé Alexandre Benalla au plus fort du scandale en [21],[22]. Il affirme avoir séjourné chez elle « une semaine », bien qu'elle ne reconnaisse que deux nuits d'hébergement « dans l'appartement d'un ami »[22]. Selon le témoignage de Chokri Wakrim, il aurait aidé Benalla à « transporter ses affaires » dans un appartement qu'elle aurait mis à sa disposition[23]. Elle lui aurait également prêté plusieurs voitures, notamment une camionnette à vitres teintées, habituellement utilisée par les paparazzis, appartenant à Bestimage. Elle admet avoir prêté sa « voiture personnelle deux ou trois fois fin juillet », mais nie avoir prêté la camionnette de paparazzi. Benalla affirme aussi qu'elle lui aurait proposé de l'argent, qu'il dit avoir refusé[22].

Ces liens soulèvent des questions sur le rôle de Michèle Marchand, qui est présentée comme une proche du couple Macron et gère leur image depuis l'été 2017[22]. Son implication dans l'affaire Benalla reste encore à préciser, mais ces révélations mettent en lumière les relations complexes entre les différents acteurs proches du pouvoir[24].

Censures d'informations

[modifier | modifier le code]

La communicante mobilise son réseau pour interférer sur la sortie d’une biographie la concernant, écrite par les journalistes Jean-Michel Décugis, Marc Leplongeon et Pauline Guéna. Celle-ci redoute l'impact de la sortie de ce livre dans les médias. Karine Le Marchand intervient pour elle auprès de la direction du groupe M6[5].

Mimi Marchand œuvre à limiter l’impact de nuisance que peuvent porter la presse sur l'image de ses clients. Comme les révélations de Médiapart — négligées par le reste de la presse — sur l’affaire Richard Orlinski[25].

Filatures et paparazzade controversées

[modifier | modifier le code]

À l'été 2023, la relation de la présentatrice Anne-Élisabeth Lemoine avec l’humoriste Bertrand Chameroy est rendue publique dans Voici, provoquant la colère des intéressés. Plusieurs rumeurs imputent la responsabilité des images à Mimi Marchand, qui dément cette information. En , Mediapart rapporte que de nouveaux clichés « exclusifs » du couple sont proposés à la vente à « prix spécial », à condition que le nom de Bestimage n’apparaisse jamais[5].

Le , devant le commissariat central de Paris du 3e arrondissement de Paris, un photographe en lien avec Bestimage capture des photos d'une plaignante — ayant requis l’anonymat dans les médias — de l’animateur Stéphane Plaza, accusé de violences conjugales par plusieurs femmes. Les clichés ne correspondent pas à l'une des plaignantes, mais interroge sur l'intérêt de ces photos pour Mimi Marchand, qui a pour client Stéphane Plaza[5].

Poursuites judiciaires

[modifier | modifier le code]

Mimi Marchand, figure controversée de la presse people française, est impliquée dans plusieurs affaires judiciaires.

Émissions et usages de chèques sans provision

[modifier | modifier le code]

En 1986, elle est condamnée à six mois de prison pour « émission de chèques sans provision, falsification et usage ». En appel en 1989, elle est relaxée de la charge de falsification, avec une peine ramenée à quatre mois avec sursis[19]. Cette condamnation pour délit financier l'a conduite en prison pour la première fois[1],[5].

Affaire de la fausse rétractation de Zied Takieddine

[modifier | modifier le code]

Le , Michèle Marchand est placée en garde à vue, puis mise en examen avec quatre autres personnes pour « subornation de témoin [et] association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée » dans l'affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine concernant ses témoignages dans l'affaire Sarkozy-Kadhafi, sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007[26],[27].

Le suivant, elle est placée en détention provisoire pour non-respect du contrôle judiciaire imposé lors de sa mise en examen[28],[29],[30]. Elle est relâchée le [31].

Affaire d'extorsion de fonds à Karine Le Marchand

[modifier | modifier le code]

Le , selon Mediapart[32], puis d'autres médias, Mimi Marchand est mise en examen pour « recel de violation du secret professionnel » et « extorsion » au détriment de Karine Le Marchand, qui a saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), car il lui semblait que des fonctionnaires du commissariat du 16e arrondissement de Paris informaient illégalement des paparazzis à propos de plaintes déposées par des célébrités, et placée sous contrôle judiciaire, dans l’information judiciaire relative à la diffusion par Paris Match, en février 2020, de photos de l’interpellation de Piotr Pavlenski[33].

En , elle est renvoyée en correctionnelle pour extorsion de fonds à la demande du parquet de Paris. Elle est suspectée d’avoir soutiré de l’argent à l’animatrice Karine Le Marchand, grâce à des photos volées de sa fille[34]. Le , lors d’une confrontation avec Karine Le Marchand, elle reconnait avoir reçu 1 600 [34],[35].

Mediapart révèle que d’autres situations laissent à penser qu'il s'agissait d'une pratique récurrente de l'agence de presse de Michèle Marchand[5].

Documentaires

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « VIDEO. Reine de la nuit puis des paparazzis, de la case prison au bureau d’Emmanuel Macron... "Complément d'enquête" revient sur le parcours tumultueux de "Mimi" Marchand » Accès libre, sur Franceinfo, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j et k Sophie des Déserts, « Mimi les bons tuyaux », Vanity Fair, no 45,‎ , p. 80-89 (lire en ligne) (archive : « Mimi les bons tuyaux », sur Lapressemagazine.fr), Sophie des Déserts, « Enquête : Qui est vraiment Mimi Marchand, la reine des paparazzi et papesse de la presse people ? », sur Vanity Fair,
  3. « L'Amateur d'armes - Périodique - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. a b et c J.-M. Th., « Mimi-m'a-dit, la marchande de Macron », Le Canard enchaîné, no 1367,‎ , p. 8.
  5. a b c d e f et g Antton Rouget, « Les basses œuvres de Mimi Marchand avec les people : révélations sur un système au bord du précipice » Accès payant, Mediapart, (consulté le )
  6. a et b « Derrière Brigitte et Emmanuel Macron, "Mimi" Marchand, reine de la presse people », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a b c et d Marion Van Renterghem, « Michèle Marchand, la Mimi des paparazzi », Le Monde, (consulté le )
  8. Philippe Ridet, « Elle est comme ça… Mimi Marchand », M, le magazine du Monde, semaine du 27 octobre 2018, p. 32.
  9. a b et c Renaud Revel, « Closer côté cuisines », L'Express, Groupe Express-Roularta, no 3266,‎ , p. 80 à 83 (ISSN 0014-5270)
  10. a et b Isabelle Hanne, « Paparazzis : comment mitonner un bon ragot », 10 novembre 2009 périodique=libération
  11. Antton Rouget, « Le milliardaire Xavier Niel vole au secours de Mimi Marchand », Mediapart, (consulté le )
  12. Cyril Simon, « De Fresnes à l’Élysée : la biographie sulfureuse de Mimi Marchand » Accès libre, Le Parisien, (consulté le )
  13. « De puissants relais dans les médias et les milieux culturels », Le Figaro Magazine, semaine du 23 juin 2017, page 52.
  14. Renaud Lecadre, « "Mimi" Marchand, première dame des paparazzis », liberation.fr, 6 juillet 2018.
  15. Émilie Lanez, « « Mimi » Marchand, la reine des paparazzis, au cœur du pouvoir » Accès libre, Le Point,
  16. Thomas Mahler, « EXCLUSIF. Le livre sur Mimi Marchand qui fait trembler l'Élysée », Le Point, .
  17. Renaud Lecadre, « Écartée par l’Élysée, 'Mimi' sort du champ », liberation.fr, 17 octobre 2018.
  18. Éléonore Eschemann, « Michèle Marchand (Bestimage) dépose une plainte contre Le Point et Le Canard », Média +,‎ (lire en ligne)
  19. a b et c Philippe Berry, « Le rôle trouble de Mimi Marchand pour défendre Elite et Gérald Marie » Accès libre, sur 20 Minutes, (consulté le )
  20. Les Méthodes choc des paparazzi, diffusé sur Canal+ dans Spécial Investigation.
  21. « Affaire Benalla : Michèle Marchand, proche du couple Macron, aurait logé Alexandre Benalla à l’été 2018, selon Envoyé Spécial » Accès libre, sur Franceinfo, (consulté le )
  22. a b c et d Etienne Jacob, « «Mimi» Marchand, proche du couple Macron, aurait hébergé Alexandre Benalla » Accès libre, Le Figaro, (consulté le )
  23. « VIDEO. Affaire Benalla : Michèle Marchand, proche du couple présidentiel, a-t-elle hébergé l'ancien conseiller de l'Elysée ? » Accès libre, sur Franceinfo, (consulté le )
  24. Ellen Salvi, « Mimi Marchand, une femme au cœur du pouvoir » Accès payant, Mediapart, (consulté le )
  25. Antton Rouget, Ellen Salvi, « De Cyril Hanouna à Mimi Marchand : le « sculpteur des stars » a aussi arrosé la sphère médiatique » Accès payant, Mediapart, (consulté le )
  26. Fabrice Arfi, Karl Laske et Antton Rouget, « Rétractation de Takieddine : Mimi Marchand mise en examen » Accès payant, Mediapart, (consulté le )
  27. « Mimi Marchand mise en examen et placée sous contrôle judiciaire », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  28. AFP, « Elle viole son contrôle judiciaire, Mimi Marchand incarcérée », sur Challenges, (consulté le )
  29. AFP, « Financement libyen : après avoir violé son contrôle judiciaire, Mimi Marchand incarcérée » Accès libre, L'Express, (consulté le )
  30. « Mimi Marchand, patronne de l’agence de paparazzis Bestimage, incarcérée pour avoir violé son contrôle judiciaire », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  31. « Arrestation de Piotr Pavlenski : «Mimi» Marchand mise en examen pour recel », La Voix du Nord, (consulté le )
  32. Fabrice Arfi et Antton Rouget, « Benjamin Griveaux, Mimi Marchand, Karine Le Marchand : l’affaire qui compromet police et presse people » Accès payant, Mediapart, (consulté le )
  33. « Arrestation de Piotr Pavlenski : «Mimi» Marchand mise en examen pour recel », La Voix du Nord, (consulté le )
  34. a et b Antton Rouget, « Le parquet de Paris veut que Mimi Marchand soit jugée pour avoir extorqué de l’argent à Karine Le Marchand » Accès payant, Mediapart, (consulté le )
  35. AFP, « Un procès demandé contre Mimi Marchand, soupçonnée d'avoir soutiré de l'argent à Karine Le Marchand » Accès libre, Le Figaro, (consulté le )
  36. « "Complément d'enquête". De "Voici" à l’Elysée : Mimi Marchand, l’influente de la République » Accès libre, sur Franceinfo, (consulté le )