Merléac
Merléac | |||||
La chapelle Saint-Jacques. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre | ||||
Maire Mandat |
Joël Carrée 2020-2026 |
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Code postal | 22460 | ||||
Code commune | 22149 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Merléacien, Merléacienne | ||||
Population municipale |
428 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 16′ 41″ nord, 2° 53′ 51″ ouest | ||||
Altitude | 280 m Min. 114 m Max. 311 m |
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Superficie | 30,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guerlédan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Merléac [mɛʁleak] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Merléac se trouve à vol d'oiseau à 28 km au sud de Saint-Brieuc, sa préfecture de rattachement, et à 92 km à l'ouest de Rennes, la capitale régionale. La commune est située en Basse-Bretagne, à la limite avec le pays Gallo.
Paysage et relief[modifier | modifier le code]
La commune est vallonnée et présente un relief de type appalachien. La commune culmine à une altitude de 311 mètres au nord-ouest à proximité du mont Saint-Michel (321 m) situé sur la commune voisine de Saint-Martin-des-Prés. La commune est arrosée par l'Oust qui longe son territoire à l'est. La rigole d'Hilvern débute sur la commune de Merléac depuis une prise d'eau située sur l'Oust et serpente à travers la commune en suivant les lignes des courbes de niveau. L'habitat est dispersé et la plupart des villages portent des noms à consonance bretonne.
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Commune comprenant 5 gros hameaux : Kervéno, Boissière, Poulfaut, Saint-Léon et Lemoire.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caurel-Edf », sur la commune de Caurel, mise en service en 1999[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 112,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Merléac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,9 %), prairies (9,4 %), forêts (6,2 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mereliac en 1184 et en 1246, Mereliac et Meleriac en 1270, Merleac en 1271, Mereliacen 1274, Meleriac en 1285, Mereliac en 1291, Merleac en 1293 et en 1310, Merliac en 1317, Meleriac vers 1330, Merelijac au XIVe siècle, Mereliac en 1426, 1535 et en 1536[20].
Merléac vient, semble-t-il, du latin merulius (merle)[20].
Attesté en breton sous la forme Merleag[21].
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen-Âge[modifier | modifier le code]
Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay , un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »[22].
Temps modernes[modifier | modifier le code]
La paroisse de Merléac, y compris sa trève de Le Quillio, comptait 4000 communiants au XVIIIe siècle, à la veille de la révolution française[23].
-
Chaire à prêcher du XVIe siècle (chapelle Saint-Jacques, village de Saint-Léon)
Nous avons aussi l'un des chemins de St Jacques de Compostelle qui passe à travers le lieu dit Saint Léon où se trouve la chapelle de St Jacques.
Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]
On y parlait le français et le breton, selon A. Marteville et P.Varin, les continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, au milieu du XIXe siècle[23].
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]
Le monument aux Morts porte les noms de 75 soldats morts pour la Patrie[24] :
- 65 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 9 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
- 1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 428 habitants[Note 8], en diminution de 11,93 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul ;
- Chapelle Saint-Jacques de Saint-Léon.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Philippe Turbin, pianiste français né en 1964 à Merléac.
- Gilbert Le Lay, coureur cycliste français né en 1952 à Merléac.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Caurel-Edf - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Merléac et Caurel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Caurel-Edf - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Merléac et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Merleac ».
- (br) Marcel Le Clerc, « Anvoù-lec'hioù Breizh-Uhel », Al Liam, , p. 51
- Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence, , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
- A. Marteville et P.Varin Dictionnaire historique et Géographique de la province de Bretagne, Nouvelle édition, Tome 2,Molliex , 1845.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Généalogie de Eustache-Marie OLLITRAULT-DURESTE », sur Geneanet (consulté le ).
- « Merléac. Paul Paillardon, ancien maire est décédé », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Merléac. Georges Jégoux, maire honoraire, n'est plus », Ouest-France (archives du journal),
- « Joël Carrée élu nouveau maire de Merléac », Ouest-France (archives du journal),
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Liens externes[modifier | modifier le code]
PAROLES ET IMAGES SUR LE COMMENCEMENT Le discours des peintures de la Chapelle de Merléac - Xavier-Laurent Salvador, Jeanette Patterson, Paradigme, Orléans 2020