Mercuès

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Mercuès
Mercuès
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cahors
Maire
Mandat
Ludovic Dizengremel
2020-2026
Code postal 46090
Code commune 46191
Démographie
Gentilé Mercuésien, mercuésienne[1]
Population
municipale
1 130 hab. (2021 en augmentation de 7,11 % par rapport à 2015)
Densité 156 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 53″ nord, 1° 23′ 11″ est
Altitude Min. 101 m
Max. 303 m
Superficie 7,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cahors-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mercuès
Liens
Site web mercues.fr

Mercuès est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot, le ruisseau de Rouby et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mercuès est une commune rurale qui compte 1 130 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Mercuésiens ou Mercuésiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Mercuès, qui appartient à l'aire urbaine de Cahors, est situé sur le Lot, à 8 kilomètres au nord-ouest et en aval de Cahors, sur l'axe Cahors - Villeneuve-sur-Lot.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Mercuès est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Cahors, Caillac, Calamane, Douelle, Espère et Pradines.

Communes limitrophes de Mercuès[2]
Espère Calamane
Caillac Mercuès[2] Cahors
Douelle Pradines

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par le Lot un affluent de la Garonne.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 724 hectares ; son altitude varie de 101 à 303 mètres[3].

De la terrasse du château, perché sur une long escarpement rocheux bordant la rivière, on a une ample vue sur la vallée du Lot, de Cahors en amont jusqu'à Caillac en aval, en passant par Pradines. La rivière, navigable depuis Saint-Cirq-Lapopie, n'est plus utilisée que par la navigation de plaisance ; une écluse est à franchir au bas du château.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec la D 811 (ex route nationale 111) et l'ancienne ligne Monsempron-Libos - Cahors entre Fumel et Cahors, lesquelles traversent le village.

La ligne 913 du réseau liO dessert la commune, en direction de Cahors ou de Monsempron-Libos.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Montat à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[10] : le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[11] et les « pelouses et bois du pech de Martane, de Bonnet et du combel Nègre » (491 ha), couvrant 2 communes du département[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mercuès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[I 1],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (42,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,3 %), cultures permanentes (24,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,5 %), zones urbanisées (10,6 %), prairies (5,8 %), terres arables (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Mercuès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[18]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2003 et 2010[20],[16].

Mercuès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mercuès.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[22]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 517 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 516 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[27] et 296 millions de mètres cubes[28],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Mercuès (idem en occitan), attesté sous la forme Mercurio au début XIe siècle[30], se rattache au dieu romain Mercure, mais pourrait aussi venir du cognomen Mercurinus[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[32],[33].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes du Grand Cahors et du canton de Cahors-1 (avant le redécoupage départemental de 2014, Rimont faisait partie de l'ex-canton de Cahors-Nord-Ouest) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du pays de Cahors.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Les maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
1802 1827 Pierre Lacoste-dumoulin    
1827 1832 Antoine Agas    
1832 1834 Jean-pierre Cayx    
1834 1837 J. Delsol    
1838 1839 A. Fournier    
1840 1847 J. Delsol    
1847 1848 A. Boissie    
1848 1850 Jean Bessac    
1851 1852 Clément Garrigues    
1852 1870 Baptiste Darres    
01.1871 05.1871 Pierre-auguste Villieres    
1871 1918 Jean-paul Pouli    
1918 1925 Armand Raynalis    
1925 1941 Jean Delpon    
1941 1953 Honoré Berte    
1953 1956 Marcel Moles    
1956 1956 Georges Linas    
1956 1963 Marcel Moles    
1963 1977 Joseph Brunet    
1977 1989 Louis Moysen    
1989 2014 Claudine Barreau DVG  
2014 En cours Ludovic Dizengremel RE  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 1 130 habitants[Note 6], en augmentation de 7,11 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600560592501538599600592588
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
581589620645634647617601526
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513465432348353322309348332
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3704355516197687361 0561 0441 072
2021 - - - - - - - -
1 130--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
Rang de la commune dans le département 94 34 36 32 39 24 25 25
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Enseignement[modifier | modifier le code]

Mercuès fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire maternelle et primaire[43].

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Médiathèque[44]. Les activités locales sont nombreuses du fait du nombre d'associations (Comité des fêtes, ARAEM, danse, etc.[45]).

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Chasse, pétanque, gymnastique, pêche, tennis de table,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED du Lot[46],[47].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 490 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 063 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 100 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,1 % 8,7 % 10,5 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 608 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 546 emplois en 2018, contre 555 en 2013 et 503 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 421, soit un indicateur de concentration d'emploi de 129,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,3 %[I 10].

Sur ces 421 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 108 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

115 établissements[Note 9] sont implantés à Mercuès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 115 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 12,2 % (14 %)
Construction 20 17,4 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
27 23,5 % (29,9 %)
Information et communication 3 2,6 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,5 % (2,8 %)
Activités immobilières 6 5,2 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 8,7 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
20 17,4 % (12 %)
Autres activités de services 11 9,6 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 115 entreprises implantées à Mercuès), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Quercy, messagerie, fret express (4 958 k€)
  • Jerodia Services, services administratifs combinés de bureau (3 145 k€)
  • Bobinage Services, installation d'équipements électriques, de matériels électroniques et optiques ou d'autres matériels (642 k€)
  • Garage JP Auto, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (208 k€)
  • SARL Avenir Immobilier, agences immobilières (84 k€)

Le village traversé par l'axe D 811 est doté de nombreux commerces de proximité favorisant ainsi la croissance du village. Présence d'une imprimerie du groupe CPI. Viticulture lieu de production de Cahors (AOC),

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 7 7 3 6
SAU[Note 11] (ha) 97 125 99 255

La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 255 ha[51],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Mercuès[modifier | modifier le code]

« Du château de Mercuès, on voit monter vers soi l'histoire ! » s'écria un matin de mai 1951 le général de Gaulle qui venait de passer la nuit dans cette ancienne résidence d'été des évêques de Cahors. La majesté de ce nid d'aigle dont les terrasses offrent un somptueux panorama sur les méandres du Lot convenait parfaitement à la verve visionnaire du héros de la France libre. Ce site, place forte naturelle occupée depuis le VIIe siècle, fut aménagé à la Renaissance en château de plaisance des comtes évêques de Cahors qui embellirent constamment les lieux jusqu'à l'aube du XXe siècle. Transformé en résidence hôtelière dans les années 1940, ce fut un des premiers fleurons de la chaîne Relais & Châteaux. Son propriétaire de l'époque, Georges Héreil, était un grand nom de la construction aéronautique considéré comme le père de la Caravelle. À sa disparition, le destin de Mercuès vacille un instant quand se présente un acheteur providentiel : Georges Vigouroux, entreprenant négociant-viticulteur, un des principaux artisans de la renaissance des vins de Cahors.

Tout en réalisant d'importantes campagnes de restauration du château sous les yeux attentifs des architectes des Bâtiments historiques, le nouveau maître des lieux réalise aussi un rêve qui lui est cher. Il ressuscite ex nihilo le vignoble de Mercuès entièrement détruit par le phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Une trentaine d'hectares ont ainsi été replantés sur les croupes graveleuses qui entourent le château, un terrain argilo-siliceux propice aux cépages historiques des vins de Cahors (auxerrois, tannat et merlot). Point d'orgue de ce renouveau : des chais d'exception creusés à ciel ouvert sous les terrasses du château au prix de travaux pharaoniques. Un couloir en pente douce amène directement du château de Mercuès sous ces voûtes en volutes de béton brut - magnifique perspective romano-byzantine revue par Niemeyer - qui dominent d'impeccables alignements de barriques à la bordelaise. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1947[52].

Le château de Mercuès a été le site où le film Holidays avec Jean-Pierre Darroussin, Josiane Balasko et Judith Godrèche fut tourné.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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