Mercenac
Mercenac | |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Raymond Coumes 2020-2026 |
Code postal | 09160 |
Code commune | 09187 |
Démographie | |
Gentilé | Mercenacois |
Population municipale |
359 hab. (2018 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 02′ 29″ nord, 1° 04′ 42″ est |
Altitude | Min. 328 m Max. 544 m |
Superficie | 13,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes du Couserans |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Mercenac est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées
Ses habitants sont appelés les Mercenacois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées centrales, située dans l'aire urbaine de Saint-Girons en rive droite du Salat, entre Saint-Lizier et Prat-Bonrepaux en petites Pyrénées. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Hameaux[modifier | modifier le code]
Baquérat, Coustalat, Nérou, Pointis...
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Mercenac est limitrophe de cinq communes.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par le Salat, un affluent de la Garonne.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 1 357 hectares ; son altitude varie de 328 à 544 mètres[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Accès avec la D 117 (Ancien tracé de Perpignan à Saint-Martory) et la D 134.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Mercenac est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Clovis de Robert du Falga, gentilhomme verrier huguenot, créa à Pointis ce qui deviendra la dernière verrerie forestière du Plantaurel couserannais. Elle fonctionnait après 1880 et avait absorbé peu à peu les autres verreries proches de Mi-Bosc, de la Boucharde, de Fabas et de Sainte-Croix. Elle comptait 35 ouvriers de 1839 à 1872. Sa production a été de 396 000 gobelets, carafes et fioles en 1839 [7]. En 1882, une centaine de personnes y travaillent toute l'année.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[8],[9].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de l'arrondissement de Saint-Girons de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du canton des Portes du Couserans (avant le redécoupage départemental de 2014, Mercenac faisait partie de l'ex-canton de Saint-Lizier) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Bas-Couserans.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11]. En 2018, la commune comptait 359 habitants[Note 3], en diminution de 4,27 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[14] | 1975[14] | 1982[14] | 1990[14] | 1999[14] | 2006[15] | 2009[16] | 2013[17] |
Rang de la commune dans le département | 92 | 114 | 133 | 109 | 107 | 100 | 88 | 84 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie[modifier | modifier le code]
- Établissement médico-social dont l'objectif est l'insertion sociale et professionnelle d'adultes handicapés, l'ESAT accueille 48 travailleurs au sein d'ateliers "Espaces verts'", "Pépinière - Horticulture", "Maraîchage" et "Cuisine pour collectivités". Cet établissement est administré par l'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) dont le siège est à Foix.
- Chambres et table d'hôtes à Nérou.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Mercenac a une école primaire publique et fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Comité des fêtes "Les Festaires de Mercenac".
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Cyclisme, pêche, chasse, randonnée pédestre...
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La déchetterie intercommunale se trouve au lieudit Casséjoul, situé sur la commune.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Un chrisme au-dessus d'une stèle
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- G. Géraud Parracha, Histoire du Pays de Couserans, , 232 pages p. (ISBN 2-84149-015-7)
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 17 septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).