Melogold

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Melogold sur l'arbre en janvier (Portugal littoral)

Melogold, désigne un agrume hybride triploïde (3N chromosomes) de pamplemoussier Siamese Sweet [1] 2N sans acidité (Citrus maxima (Burm.) Merr.) et le pomélo Marsh 4N (Citrus × paradisi Macfad.) développé à University of California Riverside par Robert K. Soost et James W. Cameronen en 1958 et commercialisé en 1986 lors d'une campagne qui vit également naitre Oroblanco[2].

Description[modifier | modifier le code]

L'arbre est vigoureux et à croissance rapide, son rendement est meilleur qu'Orobranco[2].

Le fruit est de la taille d'un pamplemousse (Citrus maxima (Burm.) Merr.) moyen, aplati à la base, nettement plus gros qu'Oroblanco. Sa peau est d'un jaune lumineux. Sa pulpe est légèrement jaune et claire, spécialement douce à maturité, c'est-à-dire fin janvier. Une légère amertume, plus sensible au début et à la fin de la saison (qui va de décembre à mars), est due à de faible quantités des flavonoïdes amers y compris la naringine, la néohespéridine et la poncerine (495 ppm contre 440 ppm dans le jus d'Oroblanco)[3].

Oroblanco (à gauche) et son frère Melogold (à droite)

Melogold a toujours été préféré dans les tests gustatifs à Marsh, et très proche d'Oroblanco[2].

Protection juridique[modifier | modifier le code]

Ce cultivar a été protégé lors de sa mise sur le marché, cette protection s'est achevée en 2005 [4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « siamesesweet », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  2. a b et c « melogold », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  3. (en) Wan-Jean Hsu, Mark Berhow, George H. Robertson et Shin Hasegawa, « Limonoids and Flavonoids in Juices of Oroblanco and Melogold Grapefruit Hybrids », Journal of Food Science, vol. 63, no 1,‎ , p. 57–60 (ISSN 1750-3841, DOI 10.1111/j.1365-2621.1998.tb15675.x, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Grapefruit hybrid named Melogold, (lire en ligne)