Meinhard de Goritz

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Meinhard de Goritz
Illustration du XVIIIe siècle.
Fonction
Landeshauptmann de Carinthie
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Tombe autrichienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Meinhard IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Maison de Gorizia (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Adélaïde de Tyrol (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Albert Ier de Gorizia (en)
Adélaïde de Gortz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Élisabeth de Bavière (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Élisabeth de Tyrol
Henri de Görtz
Othon de Goritz
Agnès de Tyrol (d)
Lluís de Gorízia-Tirol (d)
Albert II de Gorízia-Tirol (d)
Albrecht von Hohenstaufen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Meinhard, né vers l'an 1239 et mort vers le à Greifenburg, fut comte de Goritz (en tant que Meinhard IV) et comte de Tyrol (en tant que Meinhard II) de 1258 à sa mort. En 1286, il est également nommé duc de Carinthie et margrave de Carniole.

Biographie

Il est le fils du comte Meinhard III de Goritz († 1258) et d'Adélaïde de Tyrol († 1275). Du droit de son épouse, Meinhard III régnait sur le comté de Tyrol (comme Meinhard Ier) après la mort de son beau-père en 1253.

Pendant tout son règne, Meinhard III était un défenseur de la maison impériale des Hohenstaufen ; toutefois, il essaya en vain d'obtenir le duché de Carinthie contre les forces unies du duc Bernard de Sponheim et de son fils l'archevêque Philippe de Salzbourg. Adolescents, Meinhard IV et son frère cadet Albert († 1304) étaient détenus en otage au château de Hohenwerfen en Salzbourg, après qu'un conflit armé se soit achevé par la défaite de leur père.

En 1259, Meinhard est libéré et recueille le héritage du comté paternel. Le de la même année, il épouse Élisabeth de Bavière qui a au moins dix ans de plus que lui, la veuve du roi Conrad IV de Hohenstaufen. De ce fait il devient le beau-père de Conradin, duc de Souabe et prétendant au royaume de Sicile, qui, après sa défaite à la bataille de Tagliacozzo, est exécuté sur ordre de Charles d'Anjou à Naples en 1268.

Albert, le frère cadet de Meinhard fut libéré en 1261. Le , les deux ont conclu un accord d'indivision qui perpétuera la séparation de la lignée cadette d'Albert régnant à Gorizia en Frioul et dans le val Pusteria jusqu'à Lienz. En échange, Meinhard reçoit le comté de Tyrol, le patrimoine de sa mère.

Dans les années à suivre, Meinhard II de Tyrol soutint le nouveau roi Rodolphe Ier de Habsbourg dans le conflit avec Ottokar II de Bohême qui a été finalement vaincu et tué à la bataille de Marchfeld en 1278. Comme récompense, Rodolphe lui a cédé de duché de Carinthie avec la marche de Carniole en 1286. Au rang d'un prince du Saint-Empire, Meinhard pouvait organiser les mariages de sa fille Élisabeth de Tyrol avec le fils de Rodolphe, Albert Ier, duc d'Autriche et futur roi des Romains.

Meinhard était un dirigeant capable qui a acquis des territoires étendus et pouvait asseoir son contrôle sur les principauté épiscopales de Trente et Bressanone. À sa mort, après le décès prématuré en 1292 de son fils Albert, son patrimoine est gouverné en conjointement par ses trois fils survivants : Othon, Louis et Henri de Goritz, futur roi de Bohême.

Meinhard fut inhumé à côté de son épouse dans le caveau de famille à l'abbaye de Stams, fondée en 1273 sous la protection de son épouse Élisabeth de Bavière.

Union et postérité

Le , Meinhard épouse Élisabeth (1227-1273), la fille du duc Othon II de Bavière. Le couple laisse les enfants suivants :

Source

  • Anthony Stokvis, Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les États du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, préf. H. F. Wijnman, éditions Brill à Leyde 1889, réédition 1966, volume II, chapitre VI C 1. , et tableau généalogique n° 11 « Généalogie des comtes de Goritz et de Tyrol ».