Najac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Mazerolles (Aveyron))

Najac
Najac
Blason de Najac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Ouest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Gilbert Blanc
2020-2026
Code postal 12270
Code commune 12167
Démographie
Gentilé Najacois
Population
municipale
699 hab. (2021 en diminution de 0,43 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 11″ nord, 1° 58′ 43″ est
Altitude Min. 158 m
Max. 507 m
Superficie 53,88 km2
Élections
Départementales Canton d'Aveyron et Tarn
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Najac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Najac
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Najac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Najac

Najac est une commune française située dans l'ouest du département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Fontaine, classée en 1910, l'église Saint-Jean, classée en 1924, le château, classé en 1925, la Porte de ville, inscrite en 1928, la maison du Sénéchal, inscrite en 1979, et le pont Saint-Blaise, classé en 1987.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont La Fouillade, Monteils, Saint-André-de-Najac, Castanet, Ginals, Laguépie, Varen et Verfeil.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5 388 hectares ; son altitude varie entre 158 et 507 mètres[2].

Le territoire de la commune matérialise une fraction sud du Massif central. Il s'étend sur une partie des gorges de l'Aveyron, à l'extrémité Sud de la grande faille de Villefranche-de-Rouergue (Sud-Sud-Ouest, Nord-Nord-Est) qui oriente le cours de l'Aveyron.

Les roches affleurantes sont réparties en compartiments délimités par la faille de Villefranche et une seconde moins étendue qui lui est parallèle. On trouve perpendiculairement aux failles (de l'Est vers l'Ouest) des terrains imperméables[3] :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 943 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Monteils à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, la part des résidences secondaires (42,2%) était supérieure à la part des résidences principales (40,4%)[I 1].

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 18 315, alors qu'il était de 15 122 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 87,9 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 10,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 45,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,7 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 37,4 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (29,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 17,0 % contre 18,8 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 721 à 705[a 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le bourg, chef-lieu de la commune est l'une des cinq bastides du Rouergue.

Najac était le siège d'une viguerie qui fut par la suite transformée en tribunal d'appeaux et siège d'un bailliage dont dépendaient trente-neuf paroisses. Le siège de la justice du Rouergue qui se trouvait primitivement à Najac et qui relevait du comté de Toulouse fut transféré à Villefranche-de-Rouergue après sa fondation par le Sénéchal de Rouergue en 1252. La justice de Najac était exercée au civil par un viguier et juge, assisté de deux lieutenants et d'un procureur du roi ; au criminel par ledit viguier et les consuls de la ville. Ceux-ci étaient seuls maîtres et juges de la police[10].

En 1252[11], Jean d'Arcis[Note 1], il fait exécuter, à Najac, le consul Hugues Paraire après lui avoir confisqué ses biens ainsi qu'à d'autres habitants. cette péripétie a pour origine, le refus des seigneurs locaux de faire allégeance au nouveau comte Alphonse, qui récupérait le Rouergue grâce à son mariage avec Jeanne de Toulouse, fille unique de Raymond VII. Une petite révolte à Najac et dans le bailliage, les seigneurs entraînant leurs affidés et les habitants en contestant le nouveau comte, frère du Roi. ils cherchaient à préserver leurs fiefs malmenés sous Raymond VII. le Sénéchal mal reçu, entama des représailles, la plupart des responsables firent allégeance au Comte donc au Roi Louis IX mais ce sont les consuls qui avaient été avec la population entraînés dasn cette malencontreuse affaire, subirent l'Inquisition (on accusa les najacois d'hérésie cathare, un prétexte) et Uc Parator (Hugues Paraire) fut roué vif et exécuté. des punitions furent prononcées (notamment des obligations de pèlerinage) ainsi que la confiscation des biens permettant selon les inquisiteurs de financer la construction d'une nouvelle église (Saint-Jean) en 7 ans, les pèlerinages étant transformés en corvées pour la plupart d'entre eux. l'église fur érigée entre 1253 et 1269. soit 16 ans au lieu de 7 car les bourgeois najacois, contestèrent longtemps la confiscation de leurs biens pour financer l'église. Najac en Rouergue. Notes historiques et archéologiques , par Auguste et Émile Molinier 1851-1904)

En 1255[11], le comte Alphonse engage la reconstruction du Château de Najac pour en faire une forteresse royale et il confirme une charte de coutumes concédées précédemment aux habitants par le comte Raymond. Un acte, daté de 1243[11], avec le sceau de la communauté, fait déjà mention de consuls. En 1260 il fait engager la construction du Pont Saint-Blaise (le premier pont sur l'Aveyron entre Najac et Saint-Antonin et lepont de la Frégère qui remplace l'ancien gué par lequel passaient les visiteurs et les pèlerins.

À la suite du décès du comte et de sa femme Jeanne, Najac avec le comté Toulousain est érigé en châtellenie royale en 1271[11].

En 1307, les templiers du Rouergue sont enfermés dans la forteresse.

En 1329[11], il est fait mention d'un viguier royal établi dans le bourg. Ce dernier remplace rapidement le baile

En 1368, le duc d'Anjou frère du Roi renouvelle les privilèges accordés à la cité de Najac, ils seront renouvelés jusqu'au XVIIe siècle (par Charles VI et Charles VII, Louis XIV les renouvela faisant apposer son sceau dans toute la ville et en exonérant Najac du logement des gens de guerre).

Seigneurie de Najac[modifier | modifier le code]

Il a existé jusqu'au XIIe siècle une famille de Najac :

Époque moderne[modifier | modifier le code]

De grands soldats furent capitaines de la forteresse de Najac. En 1440, Poton de Xaintrailles, un des pricinpaux commandants de l'armeée de Jeanne d'Arc devint capitaine. et en 1525, Galiot de Genouillac, maître de l'artillerie de François Ier et un des vainqueurs de Marignan fut aussi capitaine avant de devenir Gouverneur du Languedoc.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Najac dans les années 1900.

À noter que le , Najac fusionne avec Villevayre.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[12].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1953 Georges Bories    
1953 1965 Jean Laroussinie    
1965 2008 Hubert Bouyssière RI puis UDF
puis DVD
Agriculteur
Conseiller général de Najac (1957 → 1998)
Vice-président du conseil général
Maire de Villevayre (1947 → 1965)
2008 2020 Raymond Rébellac SE Retraité
2020 En cours Gilbert Blanc SE Retraité

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Najac relève du tribunal d'instance de Rodez, du tribunal de grande instance de Rodez, de la cour d'appel de Montpellier, du tribunal pour enfants de Rodez, du conseil de prud'hommes de Rodez, du tribunal de commerce de Rodez, du tribunal administratif de Toulouse et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[15].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Najac n'est jumelée avec aucune commune[16].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 699 habitants[Note 2], en diminution de 0,43 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0292 1812 1572 2512 4172 2012 0702 1302 189
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3882 4062 4152 4552 2662 0402 0291 8701 771
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6601 6231 5151 2461 2071 1381 098996825
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7671 029928818766744751752720
2018 2021 - - - - - - -
697699-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au début du XXe siècle, la commune comptait 1 660 habitants[21]. Elle absorbe la commune de Villevayre en 1965.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Najac est située dans l'académie de Toulouse.

Elle administre une seule et unique école primaire communale (école maternelle + école élémentaire) baptisée "École Publique Jean Bouyssou" (du nom d'un ancien instituteur). Cette école comptait 40 élèves en 2012-2013[22] et ne compte plus que 20 élèves en 2016-2017 (classe unique depuis la rentrée scolaire 2016), malgré la fermeture de l'école primaire privée avec laquelle elle a longtemps co-existé.

Les collèges (public et privé) les plus proches sont situés à La Fouillade. Les lycées (public et privé) les plus proches sont situés à Villefranche de Rouergue et Monteils (Lycée François Marty).

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête votive de la commune a lieu l'avant dernier week-end d'août : « Fête de Saint-Barthélemy et de la fouace » (Nota : le nom de la Fête de Najac n'a rien à voir avec les drames de la Nuit parisienne du même nom. Elle correspond à la fin des moissons). Outre concours de pétanque, concerts, bals traditionnels, tombola, retraite aux flambeaux, embrasement de la Forteresse et animation du marché, le clou de la Fête se déroule le dimanche après-midi dans les rues du village où sont promenées deux fouaces géantes (2 m de longueur chacune). Ces dernières sont ensuite dégustées le dimanche soir et le lundi après-midi.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Lacroux Joëlle championne de France du 100 mètres sur pente de plus de 25%.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 353 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 665 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 300 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 7,3 % 12,5 % 9 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 387 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (66,4 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 287 emplois en 2018, contre 255 en 2013 et 290 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 266, soit un indicateur de concentration d'emploi de 108 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,5 %[I 8].

Sur ces 266 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 178 travaillent dans la commune, soit 67 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 60,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

115 établissements[Note 5] sont implantés à Najac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 115 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
22 19,1 % (17,7 %)
Construction 17 14,8 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
35 30,4 % (27,5 %)
Information et communication 2 1,7 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 0,9 % (3,4 %)
Activités immobilières 6 5,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 12,2 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 7,8 % (12,7 %)
Autres activités de services 9 7,8 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (35 sur les 115 entreprises implantées à Najac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[23] :

  • L'officine, débits de boissons (109 k€)
  • Rouergue Energies Renouvelables, production d'électricité (34 k€)
  • Rudis, édition de livres (4 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[24]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 79 54 46 33
SAU[Note 8] (ha) 2 252 2 367 2 360 2 062

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 79 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 54 en 2000 puis à 46 en 2010[26] et enfin à 33 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[27],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 252 ha en 1988 à 2 062 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 62 ha[26].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune contient six monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et aucun lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[28].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Porte de la Pique[modifier | modifier le code]

La Porte de la Pique faisait partie de l'une des enceintes de la ville. Cette porte est inscrite depuis le [29].

Ponts sur l'Aveyron[modifier | modifier le code]

Le pont de la Frégère originel remonte à 1288. Le pont actuel date de 1899[30].

Le pont Saint-Blaise enjambe la rivière Aveyron. Il fut construit entre 1259 et 1274 et restauré en 1404. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [31].

Maison du Gouverneur[modifier | modifier le code]

La maison du Gouverneur, construite aux XIIIe et XVe siècles, a été restaurée entre 2017 et 2019 afin d'accueillir le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine des bastides du Rouergue.

Maison du Sénéchal[modifier | modifier le code]

La maison du Sénéchal construite à partir du XIVe siècle, dont les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le [32]. Ce bâtiment servait de logement au Sénéchal lorsque Najac était le siège de la sénéchaussée du Rouergue.

Fontaine monolithe[modifier | modifier le code]

La fontaine publique, datée de 1350, est constituée d'une cuve octogonale creusée dans un seul monolithe de granit de plus de 2 m de diamètre. Elle est classée depuis le [33]. Elle est aussi appelée fontaine du Bourguet.

Forteresse[modifier | modifier le code]

Les vestiges du château et sa deuxième enceinte se composent d'un château primitif (construit par les seigneurs locaux et renforcé par les comtes de Toulouse) et de la forteresse royale du XIIIe siècle. Le donjon est un modèle de l'architecture francilienne. L'ensemble est classé depuis le [34].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'intérieur de l'église contient dix objets classés à l'inventaire des monuments historiques[36] :

    • deux « plats de quête » en cuivre martelé daté du XVIe siècle, classés depuis le [37],[38] ;
    • un « encensoir » en bronze doré et argent repoussé daté du XVIIIe siècle, classé depuis le [39] ;
    • un « reliquaire-monstrance » en bronze doré daté du XVIIe siècle, classé depuis le [40] ;
    • une statue représentant la Vierge à l'enfant, en bois polychrome, datée du XVIe siècle, classée depuis le [41] ;
    • une statue représentant saint Jean, en bois peint, datée du XVIe siècle, classée depuis le [42] ;
    • un ensemble de deux verrières datées du XVe siècle et classées depuis le [43] ;
    • une statue représentant le Christ en croix, en bois peint doré, datée du XVIe siècle, classée depuis le [44] ;
    • un chandelier en fer forgé, daté du XIIIe siècle, classé depuis le [45] ;
    • une croix-reliquaire, croix de procession, en bois peint, datée du XIIIe siècle ou du XIVe siècle, classée depuis le [46].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Outre les monuments répertoriés à l’inventaire des monuments historiques, on peut citer les maisons suivantes :

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Labels[modifier | modifier le code]

Najac est reconnu et distingué par quatre labels [réf. nécessaire]:

  • Un des Plus Beaux Villages de France.
  • Grand Site de Midi-Pyrénées (en association avec Villefranche-de-Rouergue).
  • Pays et Villes d'Art et d'Histoire.
  • Station Verte.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La spécialité culinaire est l'Astet najacois et, comme partout en Aveyron, la fouace.

Najac et les arts[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Films tournés à Najac[modifier | modifier le code]
Films partiellement tournés à Najac[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la commune de Najac

Les armes de la commune de Najac se blasonnent ainsi :
De gueules à la tour d'argent, au chef cousu d'azur à trois fleurs de lis d'or.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Jean d'Arcis, chevalier, est en 1247 châtelain royal de Cabrières. Il est ensuite sénéchal du Rouergue pour Alphonse de Poitiers, du 5 juillet 1251 jusqu'en 1253 ; sa charge ayant pris fin entre l'Ascension et la Toussaint. En 1252, il fonde la bastide de Villefranche-de-Rouergue et lance la construction du château neuf en 1253.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[25].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
  3. Hydrogéologie du département du Lot et des Causses du Quercy - Carte au 1/100000e avec fond topographique de l'IGN - Dressée par J.C. Soulé, J. Astruc et R. Vernet - Éditions BRGM
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Najac et Monteils », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Monteils » (commune de Monteils) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Monteils » (commune de Monteils) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. Henri Affre, Inventaire sommaire des Archives départementales de l'Aveyron, volume II, p. 162.
  11. a b c d et e Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, 167e session, Monuments de l'Aveyron, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, (ISBN 978-2-901837-40-4), p. 230.
  12. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  13. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  15. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur cncd.fr (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Le Lot partie Centres d'excursions p. 260-261 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - (ISBN 2-7455-0049-X)
  22. « Aveyron (12) > Najac > École », sur education.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Entreprises à Najac », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  24. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  25. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  26. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Najac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
  28. « Najac (Monuments) », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. « Restes de la porte de Ville », notice no PA00094086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Pont de la Frégère à Najac - 1288.
  31. « Pont Saint-Blaise », notice no PA00094085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. « Maison du Sénéchal », notice no PA00094084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  33. « Fontaine publique », notice no PA00094083, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. « Vestiges du château et sa deuxième enceinte », notice no PA00094081, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. « Église Saint-Jean », notice no PA00094082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. « Najac (Objets) », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  37. « Plat de quête », notice no PM12000820, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  38. « Plat de quête », notice no PM12000819, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. « Encensoir », notice no PM12000818, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. « Reliquaire-monstrance », notice no PM12000817, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  41. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM12000383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. « Statue : saint Jean », notice no PM12000382, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. « Verrières », notice no PM12000381, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. « Statue : Christ en croix », notice no PM12000380, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. « Chandelier », notice no PM12000379, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  46. « Croix-reliquaire, croix de procession », notice no PM12000378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J.-P. Burg, M. Guillaume, B. Alabouvette, G. Astruc, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Najac, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1989 (ISBN 2-7159-1906-9) (lire en ligne)
  • Marcel Gauchy, Najac en Rouergue, 1000 ans d'histoire et de vie économique, 4e trimestre 1982.
  • Élodie Cassan, Le bourg castral de Najac au Moyen Âge : formation et évolution d'un paysage urbain en Rouergue occidental, Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue, 2006.
  • Jean ALEGRE " Najac le Génie des lieux", biographie d'un village français - Editions Causse et diège, 2018
  • Marc Thibout, Najac - Église, p. 203-212, dans Congrès archéologique de France. Figeac, Cahors et Rodez. 100e session. 1937, Société française d'archéologie, Paris, 1938.
  • Geneviève Rigal-Saurel (photogr. Michel Lombard), Au pays de Najac : de clocher en clocher, Portet-sur-Garonne, Éditions Loubatières, , 126 p., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-86266-222-4, BNF 37069083).
  • Geneviève Rigal-Saurel (préf. Jean Delmas), Autrefois, au pays des Serènes, Rodez, Rémy & Canitrot, , 291 p., ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm (BNF 35762533).
  • Jean-Jacques Jouffreau et Marcel Gauchy, En descendant le Barriou : Najac en Rouergue et son canton au début du siècle, 1900-1925, Villefranche-de-Rouergue, Salingardes, , 120 p., ill., couv. ill. ; 29 cm (BNF 34685430).
  • (oc) Ferdinand Déléris, Memòris : camins, pensaments e dolors d'un enfant de Bòrs / Ferran Delèris, Puylaurens, IEO éd., , 244 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 2-85910-323-6, BNF 38925847).
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Vidal), Najac : La Folhada, Lunac, Montelhs, Sant-Vensa, Sent-Andriu, Vòrs e Bar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Najac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 389 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-46-7, ISSN 1151-8375, BNF 38977008).

Études sur le bailliage de Najac[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Dega, Une contribution à l’étude de l’habitat rural et de l’onomastique dans le bailliage de Najac à la fin du XVe siècle dans Actes du colloque « Terre et paysannerie en Rouergue » organisé à Rodez le 4 et par la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron et la Société centrale d’agriculture de l’Aveyron, p. 79-95
  • Jean-Louis Dega, L’évolution des habitats ruraux et le repeuplement du bas-Rouergue méridional (XIVe et XVe siècles), Colloque CTHS « Terres et hommes du Sud », Université Toulouse-Le Mirail, , publié dans « Habitats et territoires du Sud », CTHS, 2004, p. 215-233.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]