Mary Flahive

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Mary Flahive
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Alan C. Woods (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mary Elizabeth Flahive (née en 1948)[1] est une mathématicienne américaine, professeure de mathématiques à l'université d'État de l'Oregon. Ses intérêts de recherche portent sur la théorie des nombres [2] ; elle est l'auteure de deux livres sur les équations aux différences[3] et l'approximation diophantienne [4] et s'intéresse également à la géométrie des nombres et à la théorie du codage algébrique[2].

Éducation[modifier | modifier le code]

Flahive est diplômée du St. Joseph's College de New York en 1969[5]. Elle a terminé son doctorat à l'université d'État de l'Ohio en 1976. Sa thèse, intitulée On The Minima Of Indefinite Binary Quadratic Forms, est supervisée par Alan C. Woods[6], et cite le mentorat d'un autre mathématicien de l'OhioSU, Jill Yaqub. Elle l'a publié sous le nom de Mary Flahive Gbur[1] et certains de ses articles de journal de cette période utilisent le nom de Mary E. Gbur.

Publications[modifier | modifier le code]

Flahive est l'auteure du livre The Markoff and Lagrange Spectra, sur des sujets liés à l'approximation diophantienne (avec Thomas W. Cusick, Mathematical Surveys and Monographs (en) 30, American Mathematical Society, 1989)[4]. Elle est également l'auteure d'un manuel de premier cycle sur les équations aux différences, Difference Equations: From Rabbits to Chaos (en) (avec Paul Cull et Robby Robson, Undergraduate Texts in Mathematics (en), Springer, 2005)[3]. Son nombre d'Erdős est 2.

Engagements institutionnels[modifier | modifier le code]

Flahive a également été active dans la promotion des femmes en mathématiques. Elle a servi un mandat de cinq ans au Comité mixte sur les femmes dans les sciences mathématiques de 1996 à 2000[7]. Avec Marie A. Vitulli, elle a écrit une étude influente sur les modèles d'offres d'emploi pour les femmes avec de nouveaux doctorats américains en 1997, et a mis à jour l'étude en 2010. Les principales différences que les deux études ont constatées étaient que, dans les établissements universitaires dont le plus haut diplôme en mathématiques est un bachelor, les femmes étaient initialement employées à un taux sensiblement plus élevé que les hommes, et dans les affaires et l'industrie les hommes étaient initialement employés à un taux considérablement plus élevé que les femmes. Leur étude a révélé de petites différences dans l'embauche dans les établissements de doctorat entre les hommes et les femmes, ce qui indique que d'autres points de la carrière sont plus critiques pour expliquer l'écart entre les hommes et les femmes en mathématiques[8],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Flahive » (voir la liste des auteurs).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Mary Flahive Gbur, « On the minima of indefinite binary quadratic forms », Ohio State University | OhioLINK Electronic Theses and Dissertations Center, (consulté le ).
  2. a et b (en) « Mary E. Flahive », Oregon State University (consulté le ).
  3. a et b Recensions de Difference Equations: From Rabbits to Chaos:
    • (en) Henry Ricardo, « Difference Equations: From Rabbits to Chaos », MAA Reviews,‎ (lire en ligne).
    • (en) « Review », Journal of Difference Equations and Applications, vol. 11, no 15,‎ , p. 1307–1308 (DOI 10.1080/10236190500438316).
    • (en) Shandelle M. Henson, « Review », Mathematical Reviews,‎ (MR 2131908).
    • (en) Allan Peterson, « Review », SIAM Review, vol. 48, no 1,‎ , p. 194 (JSTOR 20453784).
    • (en) Tony Crilly, « Review », The Mathematical Gazette, vol. 91, no 521,‎ , p. 373–374 (DOI 10.1017/s0025557200181938, JSTOR 40378382).
  4. a et b Recensions de The Markoff and Lagrange Spectra:
  5. (en) « St. Joseph's College President's Report and Honor Roll of Donors », 1972–1973, p. 20.
  6. (en) « Mary Flahive », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  7. (en) « Joint Committee On Women In the Mathematical Sciences Past Members » (consulté le ).
  8. Bettye Anne Case et Anne M. Leggett, Complexities : Women in Mathematics, Princeton University Press, , 456 p. (ISBN 978-1-4008-8016-4, lire en ligne).
  9. (en) Willie Jr. Pearson, Lisa M. Frehill et Connie L. McNeely, Advancing Women in Science : An International Perspective, Cham, Springer, (ISBN 978-3-319-08629-3, lire en ligne), p. 183.

Liens externes[modifier | modifier le code]