Martin Kok

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Martin Kok
Description de l'image Martin_kok-1508180634.PNG.
Alias
De Stotteraar
Naissance
Edam
(Pays-Bas)
Décès (à 49 ans)
Laren (Hollande-Septentrionale)
(Pays-Bas)
Nationalité Drapeau des Pays-Bas Néerlandais
Pays de résidence Pays-Bas
Profession
Activité principale
criminel repenti
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de la sépulture

Martin Kok, né le à Edam (Pays-Bas), est un criminel repenti, chroniqueur et journaliste en affaires criminelles assassiné le à Laren (Hollande-Septentrionale)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Natif des Pays-Bas, Martin Kok est passionné de la criminalité, s'inspirant de Pablo Escobar. Etant adolescent, il commence son parcours criminel en devenant trafiquant de cocaïne. Le , il est lié dans une bagarre contre Peter Giesbergen dans un café. Un jour plus tard, le jeune homme de 21 ans décède à l'hôpital[2]. Martin Kok purge alors une peine de cinq ans d'emprisonnement. Dès sa sortie de prison, il découvre que sa copine a eu un nouvel ami pendant qu'il purgeait sa peine d'emprisonnement. Martin Kok abat son nouvel ami à l'aide d'un fusil. Il purge de nouveau une peine de 14 ans d'emprisonnement.

Dans sa cellule en prison, il installe un bureau et crée son propre site web intitulé Vlinders Escort, évoquant tous les affaires criminelles qui ont lieu aux Pays-Bas. Son site web connait un réel succès aux Pays-Bas[3]. Selon Quote, son site web est même classé parmi le meilleur site évoquant les affaires criminelles aux Pays-Bas, à tel point qu'il demande une somme de huit milles euros pour des publicités[4]. Dans son site, il évoque les noms exacts des criminels et leurs activités dans la Mocro Maffia[5]. À la suite de cela, en 2015, sa voiture et son domicile sont victimes d'une fusillade. En 2016, une bombe en dessous de son véhicule est déjoué par les services de démineurs.

En total, Martin Kok échappe à deux tentatives d'assassinats[6], dont une filmée en direct par une caméra de surveillance à Amsterdam, relayée par le quotidien De Telegraaf.

Assassinat[modifier | modifier le code]

Le , il est abattu au bord de sa voiture dans le parking du sexclub Boccaccio à Laren[7]. Le ministère public accuse l'organisation de Ridouan Taghi d'être derrière l'assassinat[8]. En , un auteur présumé de son assassinat est arrêté à Turin en Italie à la suite d'enquêtes des autorités écossaises[9].

Ses funérailles ont lieu à Volendam, avant d'être enterré dans le cimetière Vredenhof à Amsterdam[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (nl) Paul Vugts, « Martin Kok: van misdadiger tot misdaadjournalist », sur Het Parool, (consulté le )
  2. (nl) « Gevonden in Delpher - De Telegraaf », sur www.delpher.nl (consulté le )
  3. (nl) Van onze verslaggeefsters, « Moordenaar zet details daden op internet », sur Trouw, (consulté le )
  4. (nl) Door Mark Koster, « Zo verdient ex-crimineel Martin Kok tonnen per jaar », sur Quote, (consulté le )
  5. (nl) « ‘Kopstuk Mocro-maffia gaf opdracht om misdaadjournalist Martin Kok te vermoorden’ », sur WNL, (consulté le )
  6. (nl) Joseph Cox, « Hoe de moord op Martin Kok is terug te leiden naar een louche telefoonbedrijf », sur Vice, (consulté le )
  7. (nl) Paul Vugts en Maarten van Dun, « Ex-crimineel Martin Kok geliquideerd », sur Het Parool, (consulté le )
  8. (nl) Maarten van Dun en Paul Vugts, « Crimineel: 'Ridouan Taghi gaf opdracht moord Martin Kok' », sur Het Parool, (consulté le )
  9. (nl) « Verdachte opgepakt voor moord op Martin Kok », sur NU, (consulté le )
  10. « Champagne, playmates et pétards pour les funérailles de l'ex criminel Martin Kok », sur 7sur7.be (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]