Marius Viple

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Marius Viple
Illustration.
Erich Salomon: Marius Viple et Albert Thomas
Fonctions
Sénateur des Français résidant à l'étranger

(2 ans, 8 mois et 25 jours)
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 57 ans)
Nationalité Française

Marius Viple, né le et mort le , est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Benoît Marius Viple naît à Chapdes-Beaufort le . Il était le cousin de la grande actrice Arletty.

Tenté par la politique et le journalisme d'avant-guerre, il fréquente les milieux socialistes et entre au Rappel sous les auspices d'Alexandre Varenne puis devient l'un des collaborateurs de Jean Jaurès à la rédaction de L'Humanité.

Ses débuts politiques sont précoces : Marius Viple est nommé chef de cabinet de Jules Guesde, ministre d'Etat, en 1914, d'Albert Thomas, ministre de l'armement, en 1916, et d'Alexandre Ribot, président du conseil, en 1917.

Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, il ne renouvelle pas cette première expérience des milieux politiques et entame alors une carrière à Genève dans le sillage d'Albert Thomas, dont il est le disciple au Bureau international du Travail de 1920 à 1932, et remplace, par la suite, Andrien Tixier au poste de sous-directeur général de l'organisation internationale.

Durant ce temps, il ne cesse de militer activement à la Fédération Socialiste du Puy-de-Dôme. Sa grande maîtrise des questions internationales et sociales conduit tout naturellement l'Assemblée nationale à l'envoyer siéger, le et le , au Conseil de la République pour y représenter les Français d'Europe et d'Afrique puis de l'étranger.

1940-1958 Conseiller de la République, puis sénateur, élu par l'Assemblée Nationale représentant les Français d'Europe et d'Afrique de 1947 à 1948 et les citoyens français résidant à l'étranger de 1948 à 1949

Inscrit au groupe du Parti Socialiste SFIO, Marius Viple fait d'abord partie de la Commission du Travail puis il rejoint, en , celles des Affaires Economiques et des Affaires Etrangères. Il dépose une proposition de résolution, en , concernant l'aide aux sinistrés français résidant à l'étranger.

C'est là son seul texte parlementaire puisque la maladie finit par l'emporter le  ; le vice-président du Conseil de la République René Coty prononcera quelques jours après son éloge funèbre.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]