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Mario Bava

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Mario Bava
Description de cette image, également commentée ci-après
Mario Bava en 1975
Naissance
Sanremo, Ligurie
Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Décès (à 65 ans)
Rome, Latium
Italie
Profession Réalisateur, scénariste
Films notables Le Masque du démon
Six femmes pour l'assassin
Danger : Diabolik !

Mario Bava [ˈmaːrjo ˈbava][1], né le à Sanremo, et mort le à Rome, est un réalisateur, scénariste, chef opérateur ainsi qu'un créateur d'effets spéciaux italien.

Il est considéré comme un maître du cinéma d'horreur italien. Malgré le fait qu'il disposait souvent de budgets très faibles, d'un temps de tournage limité et d'acteurs pas toujours à la hauteur, il a réussi à réaliser des films devenus cultes, qui ont donné vie à des genres cinématographiques jusque-là inédits.

Le danger vient de l'espace (1958) est le premier drame de science-fiction italien, annonçant le genre apocalyptique ; Les Vampires (1957) et Le Masque du démon (1960) ont été les films fondateurs de l'épouvante gothique italienne ; avec La Fille qui en savait trop (1963) il a inventé le giallo ; Roy Colt et Winchester Jack (1970) a été l'un des premiers westerns spaghetti parodiques, et Les Chiens enragés est un poliziottesco précurseur du cinéma pulp, tandis que La Baie sanglante (1971) et Six femmes pour l'assassin (1964) ont inspiré le slasher. Bava est également devenu célèbre pour avoir créé des effets spéciaux et des trucages simples et ingénieux à une époque où les effets numériques n'existaient pas encore.

Son fils Lamberto est également devenu un réalisateur réputé de films d'épouvante et fantastiques.

Une scène du film de propagande Le Navire blanc, photographiée par Giuseppe Caracciolo et Mario Bava.

Les débuts

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Mario Bava est né en 1914 à Sanremo en Ligurie d'un père sculpteur[2]. Il a été attiré par le cinéma tout comme son père. Celui-ci est entré dans le monde du cinéma en 1906 en sculptant le portail d'un tombeau pour une production Pathé. Il sera par la suite chef-opérateur sur des productions italiennes. Cependant la première vocation de Mario Bava est la peinture qu'il apprend aux Beaux Arts. Bava est entré dans le monde du cinéma à un jeune âge et a immédiatement collaboré avec de grands réalisateurs, grâce à son talent pour construire des effets spéciaux et des systèmes d'éclairage, appris de son père. Son goût prononcé pour la peinture a également contribué à sa mise en scène ; il a d'ailleurs été défini par le réalisateur américain Raoul Walsh comme un véritable maître des pinceaux[3].

Bava a commencé sa carrière en tant que créateur d'effets spéciaux. Les particularités de son travail dans ce domaine étaient l'éclairage et la manipulation des images[3]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bava travaille pour l'Istituto Luce, manipulant des films de propagande sur de fausses victoires de l'armée italienne, notamment une attaque inexistante sur l'île de Malte[3].

Chef opérateur

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À l'âge de vingt ans, il se marie et commence à créer les génériques de versions italiennes de films américains. Le premier film auquel Bava participe en tant que chef opérateur est Il socio invisibile (it) (1939), réalisé par Roberto Roberti, alias Vincenzo Leone, père de Sergio Leone[4]. Toujours en 1939, Bava entame une collaboration avec Roberto Rossellini. En effet, il a dirigé la photographie de deux courts métrages réalisés par le maître du néoréalisme italien : Le Dindon insolent[5] et La vispa Teresa. En 1941, il rencontre Francesco De Robertis, qu'il considère comme un maître[4].

Entre 1941 et 1943, il est chef opérateur pour de nombreux films de De Robertis, comme Le Navire blanc (coréalisé par Roberto Rossellini), S.O.S. 103, Requins d'acier et Uomini e cieli, dont il dirige également la photographie avec Carlo Bellerio. En 1943, il dirige la photographie du long métrage L'avventura di Annabella, réalisé par Leo Menardi. Plus tard, il s'est occupé de la photographie pour des films de réalisateurs tels que Mario Monicelli (Dans les coulisses, Gendarmes et Voleurs, coréalisé avec Steno) et Luigi Comencini.

Premières réalisations

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Gianna Maria Canale dans Les Vampires.

En 1946, Bava fait ses débuts de réalisateur avec le court-métrage L'orecchio (it). Cinq autres courts métrages et documentaires ont suivi, et il a été engagé par Lux, une célèbre société de production cinématographique italienne dirigée à l'époque par Carlo Ponti. Il a travaillé comme chef opérateur avec des réalisateurs tels que Mario Soldati et Aldo Fabrizi.

En 1957, il dirige la photographie de Les Vampires, réalisé par Riccardo Freda, un film qui est considéré comme l'initiateur de l'horreur italienne[6] Bava a également supervisé les effets spéciaux (le vieillissement de Gianna Maria Canale est devenu célèbre, réalisé sans coupes de montage, grâce à l'aide de lumières colorées et de maquillage), supervisé le montage et achevé le tournage, bien qu'il ne soit pas crédité. Il travaille encore deux fois avec Freda : en 1958 pour La Charge des Cosaques et en 1959 pour Caltiki, le monstre immortel. Pour ce film également, Bava a dirigé la photographie et achevé le tournage mais n'a pas été crédité[6]. Il a également supervisé les effets spéciaux, utilisant des tripes pour réaliser le monstre vedette du film, inspiré du Blob du film Danger planétaire. En 1959, il est également chef opérateur pour Hercule et la reine de Lydie. Il a également travaillé sur Esther et le Roi de Raoul Walsh.

Le Masque du démon, le premier succès

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Barbara Steele dans Le Masque du démon.

Toujours en 1959, Bava achève le tournage de La Bataille de Marathon, initialement réalisé par Jacques Tourneur et Bruno Vailati. Pour les remercier, les producteurs du film ont décidé de laisser Bava faire ses débuts dans la réalisation de longs métrages. On lui confie Le Masque du démon, en 1960.

C'est le plus important film d'horreur gothique italien[6]. Bava s'éloigne des codes du film de vampire et réussit un film expressionniste, poétique, effrayant, adapté du conte fantastique russe Vij de Nicolas Gogol. Il a rapporté peu à sa sortie (environ 139 millions de lires[6]), mais il est rapidement devenu un classique et il a fait accéder son réalisateur à une renommée mondiale. Bava s'est également occupé de l'élégante photographie et des effets spéciaux artisanaux mais efficaces. Il a en outre lancé la carrière de Barbara Steele, dont le visage expressif a marqué les esprits.

Années 1960

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L'œuvre suivante de Bava est Hercule contre les vampires (1961), un péplum fantastique contaminé par l'horreur, jugé comme l'un des meilleurs péplums italiens. Le film a rapporté 398 millions de lires[6] et a connu un grand succès à l'étranger. Toujours en 1961, Bava réalise La Ruée des Vikings, un autre film d'aventure, et termine le tournage de Mille et Une Nuits, un film commencé par Henry Levin.

En 1962, Bava réalise son premier thriller, La Fille qui en savait trop dans lequel il commence à jeter les bases de ce que sera le giallo. Le scénariste italien Luigi Cozzi a déclaré que le scénario original était plutôt une comédie romantique, mais que le film est devenu un giallo au fur et à mesure de sa production[7]. Alors que Bava voulait intituler son film Incubo, un titre faisant allusion au démon incube, les distributeurs lui ont imposé leur titre décalqué de L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock. L'œuvre fera néanmoins date et certaines séquences du film seront imitées et reprises par bien d'autres réalisateurs, comme Dario Argento.

Le tueur sans visage dans Six femmes pour l'assassin (1964), l'œuvre qui établit tous les codes du genre.

Il renoue ensuite avec l'univers gothique et sadique de ses débuts dans Le Corps et le Fouet (1963). Sous le pseudonyme de John M. Old, il met en scène la relation sadomasochiste entre une femme et son amant[6], interprétés par Daliah Lavi et Christopher Lee. Le film, victime de la censure, n'a pas été très rentable, rapportant seulement 72 millions de lires[6].

Toujours en 1963, le film à sketches Les Trois Visages de la peur est sorti. Dans les derniers plans du film où Boris Karloff chevauche un cheval, la caméra fait un zoom arrière pour montrer au spectateur le décor, révélant ainsi la fiction du film. Cette technique peut être considérée comme relevant du métacinéma[6]. Le film a également inspiré le nom de l'un des groupes de rock les plus importants de l'histoire, Black Sabbath, considéré par certains comme l'initiateur du genre heavy metal. C'est le bassiste Geezer Butler qui a proposé le nom au groupe, en le reprenant du film qui, dans les pays anglophones, portait le titre « Black Sabbath ».

En 1964, il réalise Six femmes pour l'assassin. Le film montre plusieurs meurtres, tous différents les uns des autres, et présente également pour la première fois un tueur au visage masqué portant un imperméable mackintosh et une paire de gants. Avec ce film, qui est souvent considéré comme son chef-d'œuvre, où culmine son goût pour les lumières et les couleurs flamboyantes et les décors surchargés, Bava signe l'acte fondateur du giallo qui établit tous les codes du genre[6].

En 1965, il réalise son seul film de science-fiction, La Planète des vampires, qui contient également des nombreux ingrédients du film d'épouvante. Le film est considéré comme un exemple significatif dans ce domaine[6] et inspirera le film Alien de Ridley Scott[4]. Il a été réalisé avec peu de moyens et des décors minimalistes. Bava a raconté qu'il ne disposait que de deux gros rochers, qu'il déplaçait sur le plateau entre chaque prise[4]. Le film a connu un succès discret aux États-Unis, où il a été distribué par American International Pictures, célèbre fournisseur de ciné-parcs[4].

Eva Kant (Marisa Mell) et Diabolik (John Phillip Law) dans Danger : Diabolik !, inspiré du célèbre fumetti.

Mais, à cette époque, en Italie, c'est le western qui a les faveurs du public. Bava s'y essaye, sans réussite, avec Arizona Bill. Il réitère avec le western parodique Roy Colt et Winchester Jack. Il a également co-réalisé, sans être crédité, avec Antonio Román Les Dollars du Nebraska (1966).

En 1966, Bava revient au style gothique en réalisant Opération peur, un film plein d'inventions visuelles. En 1967 survient le décès de son père, Eugenio Bava. L'année suivante, Mario réalise une version très pop de Danger : Diabolik !, basée sur le célèbre fumetti Diabolik. Le film a été produit par Dino De Laurentiis, grâce auquel Bava a eu le plus gros budget de sa carrière : 200 millions de lires[4]. Le réalisateur a réussi à ne pas dépenser tout l'argent disponible[4], mais il n'était pas très satisfait du film, se plaignant que De Laurentiis l'avait obligé à ne pas tourner de scènes trop violentes par crainte de la censure[4]. De Laurentiis propose à Bava de réaliser une suite, mais le réalisateur refuse catégoriquement[4]. En 1969, il tourne en Espagne Une hache pour la lune de miel, un giallo sarcastique.

Bava a toujours été très critique envers ses films[6], les dénigrant souvent ouvertement. Par exemple, L'Espion qui venait du surgelé (1966), une comédie d'espionnage avec Franco et Ciccio, ainsi que la comédie érotique Une nuit mouvementée ou le giallo érotique L'Île de l'épouvante alias Cinq Filles dans une nuit chaude d'été ont été a posteriori dédaignés par leur réalisateur[6].

Également dénigré par la critique, L'Espion qui venait du surgelé est pourtant le plus grand succès de Bava en Italie avec au moins 1 520 833 entrées, pour des recettes qui s'élèvent à 365 millions de lires[8].

Années 1970

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La Baie sanglante (1971) a ouvert la voie à la création d'un autre genre, le slasher[6], et a inspiré la série Vendredi 13[6]. C'est un film particulièrement pessimiste, dans lequel Bava montre tout son mépris pour des êtres humains[6] qui éliminent leurs prochains et veulent détruire leur environnement en installant un parc d'attraction dans une magnifique baie. Le film est également connu pour ses nombreuses expérimentations, notamment l'utilisation occasionnelle du flou artistique.

L'un des nombreux meurtres spectaculaires de La Baie sanglante.

En 1972, c'est au tour de Lisa et le Diable, qui a connu de nombreux problèmes de production et a connu deux versions. La seconde version, remontée par le producteur Alfred Leone qui y ajoute quelques scènes d'exorcisme et la renomme La Maison de l'exorcisme a toujours été rejetée par le réalisateur, qui en refuse la paternité[6].

La même année, Bava tourne Baron vampire, un hommage à l'horreur gothique à une époque où l'horreur italienne prend une autre direction sous l'impulsion de Dario Argento.

Mais ce qui est considéré par certains comme le véritable chef-d'œuvre du réalisateur n'est pas un film d'horreur, mais un poliziottesco : Les Chiens enragés. C'est le film maudit de Bava[6], réalisé en 1973 et jamais sorti en salles car bloqué par la faillite de la société de production. Ce n'est qu'en 1995 qu'il a été récupéré et distribué en DVD en Italie, sous le titre Semaforo rosso.

Après Les Chiens enragés, Bava a réalisé deux autres films. Les Démons de la nuit (1977) est un film d'horreur psychologique avec Daria Nicolodi dans le rôle principal. Certaines séquences ont été réalisées par son fils Lamberto Bava, qui faisait ainsi ses débuts derrière la caméra. La Vénus d'Ille est un téléfilm co-réalisé avec son fils Lamberto.

En 1980, Bava réalise quelques effets spéciaux sur Inferno, réalisé par Dario Argento. Il a notamment créé la séquence dans laquelle la Mater Tenebrarum se transforme en Mort ainsi que quelques maquettes de gratte-ciel de New York.

Bava meurt d'un infarctus du myocarde le , peu avant de commencer le tournage d'un nouveau film intitulé Star Express, qui devait marquer son retour à la science-fiction[9]. Son corps est enterré dans le cimetière Flaminio à Rome.

Esthétique et style

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Mario Bava est surtout connu pour son utilisation expressionniste de la couleur. Des films tels que Six femmes pour l'assassin et La Planète des vampires donnent à voir des couleurs intenses et fortes qui agressent et hypnotisent presque le spectateur[6].

Les décors constituent également une part importante de l'œuvre de Bava, notamment dans ses films d'horreur gothiques tels que Opération peur, Les Trois Visages de la peur et Le Masque du démon. Les décors pop de Danger : Diabolik ! sont également un jalon dans le domaine.

Son procédé stylistique le plus célèbre est le zoom, un dispositif largement utilisé dans les films de genre italiens des années 1960 et 1970. Bava a été l'un des premiers réalisateurs italiens à l'utiliser, et il l'a utilisé dans ses films souvent d'une manière jugée exagérée par certains critiques (comme dans L'Île de l'épouvante ou La Planète des vampires)[6].

Grâce également à son ingéniosité et à ses techniques personnelles, il a pu métamorphoser des lieux de tournage en extérieurs avec très peu de moyens. À plusieurs reprises, Bava reçoit des invitations émanant des États-Unis lui proposant de venir travailler à Hollywood. Ce à quoi il oppose une fin de non recevoir : « Je déteste l’Amérique, je suis casanier ». Bava aime à se moquer des Américains et de leurs superproductions. Il raconte un jour qu’il avait demandé à un homme, durant un tournage, de remuer à la main les branches d’un arbre pour la scène d’un film, avant d’ajouter : « Si tu demandes un truc pareil à un Américain, il refusera d’emblée et te réclamera une machine »[10].

Bava en 1962.

Mario Bava est admiré et imité par de nombreux réalisateurs italiens et américains. Martin Scorsese, Tim Burton, Joe Dante, John Landis et Quentin Tarantino ont déclaré à plusieurs reprises qu'il était pour eux une source d'inspiration[6].

« Son génie, et l'héritage qu'il laisse à ceux qui viendront après lui, réside dans le fait que, quels que soient les moyens dont on dispose, il est toujours possible d'accomplir un excellent travail. »

— Roger Corman

Les critiques italiens ont toujours considéré Bava comme un petit réalisateur de série B. Les seuls éloges concernaient les effets spéciaux de ses films[11]. Ce n'est qu'après sa mort qu'une réévaluation de son œuvre a commencé[11]. Au contraire, aux États-Unis et en France, il a été immédiatement considéré comme un maître de l'horreur[11]. Une rétrospective lui est consacrée à la Cinémathèque française en [13].

Filmographie

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Réalisateur

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Court-métrages

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  • 1946 : L'orecchio (it) (documentaire)
  • 1947 : Santa notte (documentaire)
  • 1947 : Legenda sinfonica (documentaire)
  • 1947 : Anfiteatro Flavio (documentaire)
  • 1949 : Variazioni sinfoniche (documentaire)
  • 1950 : Capriccio musicale

Long-métrages

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Chef opérateur

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Effets spéciaux

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Notes et références

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  1. Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
  2. « BAVA MARIO », sur universalis.fr (consulté le ).
  3. a b et c Lucas 2007.
  4. a b c d e f g h et i (it) Gabriele Acerbo et Roberto Pisoni, Kill, Baby, Kill! Il cinema di Mario Bava, Rome, unmondoaparte, (ISBN 978-88-89481-13-4)
  5. « Le Dindon insolent », sur cinematheque.fr
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u (it) Alberto Pezzotta, Mario Bava, Editrice Il Castoro, Il Castoro Cinema, (ISBN 88-8033-042-X)
  7. (it)  All About the girl [Blu ray (Disque 1)], Luigi Cozzi, Arrow Films, la scène se produit à 0:00:50
  8. Lucas 2007, p. 707.
  9. (it) « Mario Bava » (consulté le )
  10. « (Re)découvrir Mario Bava en 2019 », sur films-horreur.com, (consulté le )
  11. a b c et d (it) Luigi Cozzi, Mario Bava : I mille volti della paura, Rome, Mondo Ignoto, (ISBN 88-89084-04-9)
  12. (it) Giona A. Nazzaro, « I fantasmi borghesi della Bella e la Bestia », sur ilmanifesto.it, (consulté le )
  13. Rétrospective Mario Bava, du 3 au sur le site de la Cinémathèque française

Bibliographie

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  • Mario Bava, un désir d'ambiguïté, Alberto Pezzotta, La Tour Verte, 2018
  • (it) Alberto Pezzotta, Mario Bava, Editrice Il Castoro, (ISBN 88-8033-042-X)
  • (it) Luigi Cozzi, Mario Bava. I mille volti della paura, Rome, Mondo Ignoto, (ISBN 88-89084-04-9)
  • (it) Gabriele Acerbo et Roberto Pisoni, Kill, Baby, Kill! Il cinema di Mario Bava, Rome, unmondoaparte, (ISBN 978-88-89481-13-4)
  • (en) Tim Lucas, Mario Bava. All The Colors Of Dark, Cincinnati, Video Watchdog,
  • (it) Plusieurs auteurs, Genealogia del delitto. Guida al cinema di Mario & Lamberto Bava, Dossier Nocturno, , chap. 24
  • Roberto Curti, Fantasmi d'amore. Il gotico italiano tra cinema, letteratura e tv, Lindau, 2011 (ISBN 978-88-7180-959-5).
  • Manuel Cavenaghi, Cripte e incubi. Dizionario dei film horror italiani, Bloodbuster edizioni, Milano 2011 (ISBN 9788890208751).
  • José Abad, Mario Bava. El cine de las tinieblas, Madrid, T&B, 2014 (ISBN 9788415405863).

Liens externes

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