Marie Jacq

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Marie Jacq
Fonctions
Députée française

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 4e du Finistère
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Arnaud Cazin

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Finistère
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 4e du Finistère
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Pierre Lelong
Successeur Proportionnelle par département
Maire d'Henvic

(24 ans)
Prédécesseur François Caroff
Successeur Paul Caroff
Biographie
Nom de naissance Marie Kerrien
Date de naissance
Lieu de naissance Henvic
Date de décès (à 94 ans)
Lieu de décès Morlaix
Résidence Finistère

Marie Jacq
Maires d'Henvic

Marie Jacq est une femme politique française, née le à Henvic (Finistère) dont elle fut longtemps la maire, décédée le à Morlaix[1].

Députée socialiste du Finistère de 1978 à 1993. Elle est vice-présidente de l'Assemblée nationale de 1981 à 1982. Elle est à l'origine de la première « Loi des conjoints collaborateurs destinée principalement aux femmes d'artisans et de commerçants ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Marie Kerrien naît le 28 juillet 1919 à Henvic dans le Finistère. Son père, Adrien Kerrien, travaille dans la marine marchande. Sa mère, Jeanne Marie, gérante de laiterie, milite à la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO) au Havre, où ses parents se sont installés, tout en conservant leur maison familiale en Bretagne.

Marie Kerrien suit ses études à l’École primaire supérieure des Gobelins au Havre, où elle obtient le brevet d’études supérieures. Elle se destine à devenir institutrice mais n'obtient pas d’exeat. Elle change de projet professionnel après ses fiançailles avec Marcel Jacq[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière comme secrétaire dans une entreprise familiale du bâtiment[3]. À l'âge de 16 ans, elle entre aux Jeunesse socialistes[4].

Après la Libération, Marie Jacq adhère à la SFIO dans le Finistère. Elle occupe les fonctions de secrétaire de la section de Henvic. Elle siège au bureau fédéral à l’issue des congrès de Quimper en et Landerneau en . Elle est membre de la commission féminine nationale de la SFIO entre 1950 et 1960[2].

Aux élections législatives de juin 1951, elle est 4e sur la liste de la SFIO dans le Finistère conduite par Tanguy Prigent. Elle rejoint ce dernier, dont elle est proche, au Parti socialiste unifié (PSU) en [3].

Elle est élue maire d'Henvic en 1965, fonction qu'elle occupe jusqu'en 1989.

Elle est élue députée de la 4e circonscription du Finistère lors des élections législatives de 1978. Marylise Lebranchu est son assistante parlementaire. Après l'élection de François Mitterrand en 1981, elle est pressentie pour occuper un poste de ministre mais refuse d'intégrer le gouvernement[1].

Elle est réélue dans sa circonscription en 1981, 1986 et 1988. Elle est vice-présidente de l'Assemblée nationale, de 1981 à 1982[5].

Elle se retire de la vie politique en 1993 à l'âge de 74 ans[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle épouse Marcel Jacq, également militant de la SFIO, en à Henvic. Elle est mère de deux enfants[3].

Détail des mandats[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Parti socialiste : l'ancienne députée Marie Jacq s'est éteinte, letelegramme.fr, consulté le 24 juin 2014.
  2. a et b « Marie Jacq - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. a b et c Christian Bougeard, « JACQ Marie [née KERRIEN Marie] » Accès libre, sur Le Maîtron, (consulté le ).
  4. a et b « Finistère : l'ancienne députée Marie Jacq est décédée », sur France 3 Bretagne (consulté le ).
  5. a et b Béatrice Chot-Plassot, « Henvic. « Une grande dame » : Marie Jacq, la figure politique de la commune », Ouest France,‎ (lire en ligne Accès libre).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]