Marie-Pauline Laurent

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Marie-Pauline Laurent
Marie-Pauline Laurent Par Jean Alaux dit le Romain.jpg
Jean Alaux dit le Romain, Portrait de Marie-Pauline Laurent (XIXe siècle), huile sur toile, Bordeaux, musée des Arts décoratifs et du Design.
Biographie
Naissance
Décès
Autres noms
Pauline Laurent
Nationalité
Activité
Autres informations
Maître

Marie-Pauline Laurent, née Marie-Pauline Jullien à Paris le et morte dans la même ville le , est une peintre miniaturiste sur porcelaine et sur émail.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d' Antoine André Jullien et d'Eustrasie Marie Gabrielle Devillers, Marie-Pauline Jullien épouse le à Paris Thermidor Laurent. Élève de Jean Alaux dit le Romain, elle expose au Salon de Paris de 1831 à 1853. Elle est récompensée par des médailles de deuxième et troisième classe à trois reprises (1835, 1838, 1848). Conjointement à sa carrière de peintre pour la manufacture de Sèvres (1836/38-1860), Marie-Pauline Laurent expose à la Royal Academy de Londres de 1839 à 1852. L'œuvre de Marie-Pauline Laurent est, avec celle de Nicolas-Marie Moriot, d'une grande importance dans l'art de la miniature sur porcelaine[1] (voir aussi Marie-Victoire Jaquotot).

Œuvres[modifier | modifier le code]

Portrait d'une mère et son enfant (1831), aquarelle et gouache sur ivoire, Bordeaux, musée des Arts décoratifs et du Design.
Le musée conserve de nombreuses miniatures de cette artiste ou lui étant attribuées, dont un certain nombre représente des membres de la famille Roubeau et Larréguy. Elles sont toutes issues de la collection du bordelais Raymond Jeanvrot, qui était lointainement apparenté à l'artiste par son père. Le Portrait d'une mère et son enfant (1831) est la seule œuvre sur ivoire signée de la collection[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Un tableau par Jacques Barraband (1768-1809) sur plaque de porcelaine en mode portrait (dimensions 59,5 × 49,3 cm, 76 × 66 cm avec le cadre), représentant un faisan doré de la Chine, deux perruches Ara Garouba (originaires de Guyanne et Brésil) et un amazone de Cuba (originaire de Cuba, Bahamas, Cayman) sur une terrasse et troncs d'arbre. L'oeuvre est signée sur un rocher en bas à droite : « Baraband an 6 » (22 septembre 1797-21 septembre 1798) et « M.f.ture Dihl & Guerhard ».
    Elle a été exposée au Salon du 1er Thermidor an VI au muséum central des Arts (19 juillet 1798, musée du Louvre) ; et dans « Jacques Barraband (1767-1809) », exposition au musée d'art et d'archéologie de Guéret, 17 juin - 18 septembre 2011[5].
Références
  1. Bernd Pappe, Portraits des maisons royales et impériales de France et d'Europe, Somogy éditions d'art, 2007.
  2. L'âge d'or du petit portrait (catalogue d'exposition au musée des arts décoratifs de Bordeaux, 12 mai - 21 août 1995), Paris, Réunion des musées nationaux, , 125 p. (ISBN 2-7118-3231-7).
  3. « Portrait de la reine Marie-Amélie », notice no 00000105412, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. « Sèvres, porcelaine dure, circa 1847. Exceptionnelle plaque rectangulaire représentant la reine Marie Amélie », sur fraysse.net (consulté en ).
  5. « Jacques Barraband (1768-1809) et manufacture de Dihl et Guerhard à Paris. Peinture sur céramique », sur auction.fr (consulté en ).
  6. « Tableau Le retour des moissonneurs, d'après Léopold Robert », sur collection.mobiliernational.culture.gouv.fr (consulté en ).].
  7. « École française du XIXe siècle : Marie-Pauline Laurent (1805-1860). François d'Orléans (1818-1900), prince de Joinville », sur alaintruong.com (consulté en ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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