Marie-Catherine d'Aulnoy

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Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy
Portrait de Marie-Catherine Le Jumel de Barneville par Pierre-François Basan d’après Élisabeth-Sophie Chéron.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Marie-Catherine d’Aulnoy
Nom de naissance
Marie-Catherine Le Jumel de Barneville
Pseudonyme
Madame D***, Madame D****
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Mouvement
Genre artistique
Œuvres principales

Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy, née à Barneville-la-Bertran vers et baptisée dans cette même paroisse le [1], et morte à Paris le , est une femme de lettres française.

Elle est l’un des auteurs à l’origine du genre écrit du conte merveilleux. A la différence d’auteurs comme Charles Perrault, qui ont tâché de polir la matière littéraire qu’ils élaboraient, elle a insufflé un esprit subversif en usant d’allégories et de satires[2]. Son travail de création littéraire est souvent rapproché de celui de Jean de La Fontaine pour sa critique masquée de la cour et de la société française du XVIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et mariage[modifier | modifier le code]

Ses parents sont Claude Le Jumel et Judith Angélique Le Coustelier, petite-nièce de la savante Marie Bruneau des Loges[3],[4]. Marie-Catherine Le Jumel de Barneville appartient à la petite noblesse normande. Son père, allié aux grandes familles de la Normandie, avait longtemps servi dans les armées de Louis XIV et comptait au nombre de ses parents les d’Estouteville[3]. Comme il était d’usage à l’époque, sa famille arrange son mariage et le , âgée de 13 ans, elle épouse François de La Motte, baron d’Aulnoy en Brie, fils de Jean de La Motte de Lucière et de Clémence Badon[5]:9, valet de pied de César de Vendôme, « qui cherchait d’avoir de beaux hommes à son service[6]. » De plus de vingt ans son aîné[5]:9,[7], possédant une réputation de grand buveur et de coureur impénitent, la conduite de ce « triste personnage[8]:34-5 » et les voies par lesquelles il s’était élevé lui ayant fait perdre et consumer la plus grande partie de son bien, il fut réduit, pour subsister, à se faire contrôleur de la maison de S. A. Monseigneur le prince[9]. Elle aura quatre enfants de lui[10].

Séparation rocambolesque[modifier | modifier le code]

Trois ans plus tard, en 1669, décidée à se débarrasser d’un mari honni, Marie-Catherine, sa mère et trois complices (trois gentilshommes, dont l’un est probablement son amant et un autre celui de sa mère), profitent des soupçons de malversation qui accablent son mari pour monter une machination l’accusant ouvertement du crime de lèse-majesté[8]:34 passible de la peine de mort à l’époque. Arrêté le [11]:261 et enfermé à la Bastille, sur l’ordre de Colbert, il finira par être relâché[12].

Il n’aura d’ailleurs guère le loisir de profiter de sa liberté. A peine était-il sorti blanchi des calomnies avancées contre lui que Colbert le fit ramener à la Bastille jusqu’à ce qu’il s’acquitte[12] à restituer au Roi ce qu'il avait détourné, comme il en avait été condamné par les juges de Fouquet. Son ordre de mise en liberté définitive date du [12], tandis que les « amis » de sa femme sont condamnés à la décapitation pour calomnie. Le complot éventé, la baronne doit son salut à une fuite dans des circonstances rocambolesques, fuyant par un escalier dérobé et se réfugiant sous le catafalque d’une église[12].

Une chose est certaine : César de Vendôme, employeur et probable amant de Monsieur d'Aulnoy, est connu pour avoir passé une bonne partie de sa vie à cabaler[13],[14]. Cela ne suffit pas à innocenter Madame d'Aulnoy, mais si la thèse du complot est avérée, elle n'a pu manquer d'en tirer du grain à moudre. Contrainte à l’exil pour échapper à la condamnation qui la menaçait, elle aurait voyagé à travers l’Europe, notamment en Flandre en 1672-1673, puis en Angleterre en 1675.

Tour des Cours européennes[modifier | modifier le code]

De retour à Paris vers 1676-1677, elle gagne l’Espagne[15], en [8]:37 où sa mère, la comtesse de Gudanne, bénéficie des faveurs de Philippe IV et de Charles II[3],[9]. Elle y réside jusqu’à son retour en France en , après avoir gagné la reconnaissance de Louis XIV pour « services rendus à la cour »[16]. En 1682, Madame d'Aulnoy fait un nouveau séjour en Angleterre, avant de rentrer définitivement en France en 1685[11]:261, avec des renseignements qu’elle communique au gouvernement qui lui donne la permission de rentrer en France[12]:341. Le , François de La Motte dont elle vivait séparée depuis longtemps meurt, après avoir dissipé sa propre fortune et entamé celle de sa femme, et l’avoir au préalable, déshéritée[9]. Un billet de condoléances envoyé, à cette occasion, par Saint-Évremond, le , livre une indication sur la position de fortune qu’elle devait conserver :

« Ma consolation est que vous aurez toujours assez de bien pour vous passer de celui qu’il vous devait[17]. »

Le salon de Madame d'Aulnoy[modifier | modifier le code]

En 1690, la baronne d’Aulnoy s’installe à Paris dans le faubourg Saint-Germain[18], où, tout en menant une vie assez retirée[3], elle ouvre un salon littéraire, où se succèdent Antoinette Des Houlières et sa fille Antoinette-Thérèse, Henriette-Julie de Castelnau de Murat, Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon, la princesse de Conti[11]:61, les dames de Bretonvilliers, et d’autres femmes à la renommée brillante[3],[19]. Contemporaine de Madame de La Fayette et de la marquise de Sévigné, liée d’amitié avec Saint-Évremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Henriette-Julie de Murat et Marie-Jeanne L’Héritier, Marie-Catherine d’Aulnoy publie, dès , ses premiers récits : les Mémoires sur la cour d’Espagne, l’Histoire d’Hippolyte, comte de Douglas ou la Relation du voyage d’Espagne (), les Mémoires des aventures de la cour de France (), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (). Ses écrits sont estimés, qu'il s'agisse de récits de voyages (réels ou inspirés, prenant l'apparence de longues lettres à une cousine curieuse) ou des contes qui ont assuré sa notoriété.

Contes de fées[modifier | modifier le code]

L’Île de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France[20]. Inséré dans son roman Histoire d’Hypolite, comte de Duglas, il lance la mode des contes de fées[11]. Après le succès des Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault en , elle fait paraître les quatre volumes des Contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en et , qui lui valent la célébrité, jusqu’à surpasser Perrault selon certains[11]. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d’œuvre de la littérature féerique, ses contes allient romanesque et merveilleux[11] L’Oiseau bleu, La Belle aux cheveux d’or, Gracieuse et Percinet, Le Prince lutin, La Biche au bois, La Chatte blanche, Le Rameau d’or, Finette Cendron, Le Nain jaune, La Grenouille bienfaisante, reflètent l’évolution d’un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l’influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent excès de préciosité (notamment son goût prononcé, comme La Fontaine, pour les néologismes[11]) naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Son vécu se manifeste également dans son écriture lorsqu’elle se sert de l’allégorie pour dénoncer sans ambages, l’épreuve du mariage forcé qu’elle a dû subir[11]:261.

Elle est également la septième femme admise à l’Académie des Ricovrati de Padoue, sous les surnoms « l’éloquente » et « Clio », la muse de l’Histoire. Un de ses éditeurs et biographes, Mathurin de Lescure, dit des deux portraits qui subsistent de cette conteuse, qu’ils laissent « l’image d’une sémillante et plantureuse beauté[21] ».

Descendance[modifier | modifier le code]

  • Madame d'Aulnoy eut six enfants, dont deux filles nées après sa séparation d’avec son mari, quoiqu’elles portent son nom :
    • Marie-Angélique, (26 janvier 1667, morte jeune, probablement avant novembre 1669[22])
    • Dominique-César, son fils unique (22 novembre 1667, mort jeune)
    • Marie-Anne, Dame de Barneville (27 octobre 1668[5]:11- avant 1726[5]:106.), épousa, le 29 novembre 1685, Claude-Denis de Héère de Vaudois (30 octobre 1658-avant juin 1711[5]:106), dont :
      • Jacques-Denis-Augustin de Héère (1698- ?), épousa le 2 novembre 1734 Geneviève Françoise de La Fauche. Sans descendance
      • Marguerite de Héère, Dame de Vaudoy.
      • Denise-Lucrèce de Héère (?- après 1772).
      • Marguerite-Françoise de Héère (?- après juin 1738), épouse Jacques-François Tardieu, comte de Malissy.
      • Marie-Anne de Héère (6 août 1701 - 3 janvier 1737), épouse le 24 septembre 1735 Jean-Pierre de Fontanges, dont elle eut un fils :
        • François-Alexandre de Fontanges (28 décembre 1736-1754).
    • Judith-Henriette (14 novembre 1669-1735[23]), épousa à Madrid le 4 décembre 1704[5]:108 Giulio Orazio Pucci, fils d’Orazio Roberto Pucci (it) et deuxième marquis de Barsento[24] (1671-1732), dont elle eut au moins deux enfants :
      • Antonio Pucci (né à Madrid en 1705)[5]:109.
      • Luisa Maria Pucci, première épouse de Francesco Guicciardini.
    • Thérèse-Aimée (13 octobre 1676- après 1728), épousa Edmé II de Préaux d’Antigny (12 avril 1664- v. 2 octobre 1719), dont elle eut une fille :
      • Edmée-Angélique de Préaux d’Antigny (née le 18 novembre 1704), mariée à Pierre Joseph Vermale, mariage annulé.
    • Françoise-Angélique-Maxime (v. 1677-17 novembre 1727), célibataire et sans descendance.

Publications[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Dans la préface de son dernier roman, Le Comte de Warwick, le seul de ses livres à ne pas être publié de façon anonyme, Madame d'Aulnoy expliqua son choix :

« Mais on me donne tant de Livres que je n’ay point faits, & cela est si aisé en mettant un D avec des étoiles, que j’aime mieux convenir que le Comte de Warwick, est à moi, que de me laisser attribuer des Livres qui ne m’appartiennent point. »

Elle fit précéder cette déclaration d'une liste des livres qu’elle avait écrits auparavant :

Belle-belle.
Finette Cendron.
Le Nain jaune.
La Princesse Carpillon.

Œuvres faussement attribuées à Marie-Catherine d’Aulnoy[modifier | modifier le code]

  • Les illustres fées, contes galans, Paris, M.-M. Brunet, , in-12, 338 p. ill.
  • Mémoires secrets de Mr L.D.D.O. ou Les Avantures comiques de plusieurs grands princes de la cour de France, Paris, Bredou, 1696.
  • Mémoires des avantures singulières de la cour de France, La Haye, Alberts, 1692, puis sur la cour d’Angleterre, 1695.
  • Recueil de Barbin.

Bibliographie critique[modifier | modifier le code]

  • Anne Defrance, Les contes de fées et les nouvelles de Madame d’Aulnoy, 1690-1698 : l’imaginaire féminin à rebours de la tradition, Genève, Droz, , 361 p., 23 cm (ISBN 978-2-600-00278-3, OCLC 499270413, lire en ligne), p. 47.
  • Nadine Jasmin, Naissance du conte féminin, Mots et merveilles, Les contes de fées de Madame d’Aulnoy, 1690-1698, Paris, Champion,
  • Jean Mainil, Mme d’Aulnoy et le rire des fées : essai sur la subversion féerique et le merveilleux comique sous l’Ancien régime, Paris, Kimé,

Mises en scène[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. D'après de nouveaux documents trouvés par Volker Schröder en 2019. (en) Volker Schröder, « The birth and beginnings of Madame d’Aulnoy », Anecdote,‎ (lire en ligne Accès libre). Les précédentes recherches d'Émile Gérard-Gailly indiquaient 1651 : Émile Gérard-Gailly, Promenade sur le Mont Canisy : Bénerville, Tourgéville, Deauville, Saint-Arnoult, Bruxelles, La Renaissance du livre, , 161 p., 8 dessins originaux de Jean Bureau (OCLC 18789500, lire en ligne), p. 12

    « Mme d’Aulnoy est née à Barneville-la-Bertran, en 1651, et non en 1650 comme on l’a toujours dit. »

  2. Nieres-Chevrel, Isabelle, 1941- ... et Perrot, Jean, 1937- ..., Dictionnaire du livre de jeunesse : la littérature d'enfance et de jeunesse en France, Paris, Electre-Ed. du Cercle de la Librairie, dl 2013, 989 p. (ISBN 978-2-7654-1401-8 et 2765414017, OCLC 862208705, lire en ligne), p. 52
  3. a b c d et e Édouard Charton, Le Magasin pittoresque, t. 38, Paris, Jouvet & Cie, , 414 p. (lire en ligne), p. 67.
  4. Judith-Angélique Le Coustelier était la petite-fille de Pierre de Beringhen et de Madeleine Bruneau, sœur de Marie Bruneau des Loges.
  5. a b c d e f et g Raymond Foulché-Delbosc, Revue Hispanique, vol. 69, 1926.
  6. Jean Mainil, « D’une « chimère » à l’autre (1706-1867) Renaissance du premier conte de fées littéraire au XIXe siècle », Féeries, no 10,‎ 2013, mis en ligne le 20 mars 2015 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Contrairement à ce que certaines sources indiquent, François de La Motte d'Aulnoy n'était pas né en 1620 mais au moins cinq ans plus tard : ses parents s'étaient en effet mariés le 8 octobre 1624.
  8. a b et c Gaston Ducaunnès-Duval, « Comment on voyageait au XVIIe siècle », Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest, Bordeaux, Société philomathique,‎ , p. 34-39.
  9. a b et c Adolphe de Lescure (dir.) (préf. Adolphe de Lescure), Les contes des fées, ou les Fées à la mode : contes choisis publiés en deux volumes, t. 1, Paris, Librairie des bibliophiles, , 199 p., 2 vol. ; in-16 (lire en ligne), v-vi.
  10. Sur les six enfants de Madame d'Aulnoy, les deux dernières sont illégitimes.
  11. a b c d e f g et h Sophie Raynard, La Seconde Préciosité : floraison des conteuses de 1690 à 1756, Tübingen, Gunter Narr Verlag, , 512 p. (ISBN 978-3-8233-5542-7, lire en ligne), p. 63.
  12. a b c d et e François Ravaisson, Archives de la Bastille : documents inédits recueillis & publiés, t. 7, Paris, A. Durand & Pedone-Lauriel,, , 503 p. (lire en ligne), p. 336.
  13. Contre Marie de Médicis, contre son demi-frère Louis XIII, puis contre Mazarin, notamment dans la cabale des Importants.
  14. Encyclopédie des gens du monde : répertoire universel des sciences, des lettres et des arts avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivants, t. 22, Paris, Treuttel et Würtz, (lire en ligne), p. 494.
  15. Jeanne Roche-Mazon, « Madame d’Aulnoy n’aurait-elle pas été en Espagne ? », Revue de Littérature Comparée, no 7,‎ , p. 724-736.
  16. Philippe Nourry, Histoire de l’Espagne : des origines à nos jours, Paris, Tallandier, , 800 p. (ISBN 979-10-210-0283-8, lire en ligne).
  17. Anne Defrance, Les contes de fées et les nouvelles de Madame d’Aulnoy, 1690-1698 : l’imaginaire féminin à rebours de la tradition, Genève, Droz, , 361 p., 23 cm (ISBN 978-2-600-00278-3, OCLC 499270413, lire en ligne), p. 47.
  18. À proximité de la vieille église de Saint-Sulpice.
  19. Une autre habituée de son salon était Angélique-Nicole Carlier-Tiquet, une femme d’une rare beauté accueillie avec empressement dans toutes les sociétés de la ville, qui eut la tête tranchée sur l’échafaud, le 19 juin 1699, accusée d'avoir à trois reprises, tenté d’assassiner son mari. Voir Mélanges historiques satiriques et anecdotiques de M. de B ... Jourdain [Bois-Jourdain], écuyer de la grande écurie du roi (Louis XV) : contenant des détails ignorés ou peu connus sur les événemens et les personnes marquantes de la fin du règne de Louis XIV, des premières années de celui de Louis XV, et de la Régence, t. 3, Paris, Chèvre et Chanson, , 485 p., 3 vol. in-8° (OCLC 690751194, lire en ligne), p. 302-8.
  20. « L’Île de la Félicité de Mme d’Aulnoy : Le premier conte de fées littéraire français. Du roman Histoire d’Hypolite, comte de Duglas (1690) », Merveilles & contes, Wayne State University Press, vol. 10, no 1,‎ , p. 87, 89-116 (lire en ligne, consulté le ).
  21. Élisabeth Lemirre (dir.), Le cabinet des fées, t. 1, Paris, Philippe Picquier, , 317 p. (ISBN 978-2-87730-006-3, lire en ligne), p. 18.
  22. Jeanne Roche-Mazon, Autour des contes de fées : recueil d'études de Jeanne Roche-Mazon, accompagnées de pièces complémentaires, Paris, Didier, coll. « Études de littérature étrangère et comparée, 55 », , 179 p., 24 cm (OCLC 460163512), p. 8.
    Recueil composé en majeure partie d’articles de l’auteur publiés de 1927 à 1932 et rassemblés par André Mazon, ainsi que de deux études d’Émile Magne et de Gustave Cohen.
  23. Jeanne Roche-Mazon, « En marge de “l’Oiseau bleu” », Cahiers de la Quinzaine, no 17,‎ , p. 7-140.
  24. Judith-Henriette est appelée Marquise de Bargente, mais il s’agit en réalité de Barsento.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Vie et œuvre[modifier | modifier le code]

Œuvres en ligne[modifier | modifier le code]