Maria de Lourdes Pintasilgo
Maria de Lourdes Pintasilgo | |
![]() Maria de Lourdes Pintasilgo en 1986. | |
Fonctions | |
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Première ministre de Portugal | |
– (5 mois et 2 jours) |
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Président | Ramalho Eanes |
Gouvernement | Ve constitutionnel |
Législature | Ire |
Prédécesseur | Mota Pinto |
Successeur | Sà Carneiro |
Biographie | |
Nom de naissance | Maria de Lourdes Ruivo da Silva Matos Pintasilgo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Abrantes (Portugal) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lisbonne (Portugal] |
Nationalité | Portugaise |
Parti politique | Parti socialiste |
Profession | Ingénieur en chimie industrielle |
Religion | Catholicisme |
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Premiers ministres de Portugal | |
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Maria de Lourdes Pintasilgo, née le à Abrantes et morte le à Lisbonne, est une femme politique portugaise.
Premier ministre du Ve gouvernement constitutionnel après l'approbation de la Constitution, elle reste à ce jour la seule femme à avoir exercé cette fonction au Portugal.
Jeunesse[modifier | modifier le code]
Née en 1930 à Abrantes[1],[2], ingénieure en chimie industrielle[1], diplômée de l'Instituto Superior Técnico en 1953, elle devient présidente de la jeunesse universitaire catholique féminine[2] de 1952 à 1956. À partir de cette date, elle dirige aussi Pax Romana (Movimento Internacional dos Estudantes Católicos)[1], jusqu'en 1958.
Maria de Lourdes Pintasilgo fait partie d'une petite minorité catholique qui, durant les années de dictature, milite pour la démocratie alors que la hiérarchie dé l'église est largement compromise avec les gouvernants de l'Estado Novo[2].
En 1974, elle participe activement à la révolution des Œillets. Après la révolution, elle est nommée secrétaire d'État puis ministre des Affaires sociales dans les trois premiers gouvernements qui se succèdent. Proche des socialistes, elle est nommée, d'août 1979 à janvier 1980, Premier ministre, un rôle de transition pour préparer des élections législatives dans le pays[1]. Ces élections législatives sont remportées par la coalition de droite dirigée par Francisco Sá Carneiro. Elle démissionne alors pour permettre la formation d'un nouveau gouvernement[3].
Elle est l'auteur de plusieurs articles et ouvrages sur l'Église catholique, la démocratie et le droit des femmes. Elle succombe à un malaise cardiaque en 2004[2].
Ses ouvrages[modifier | modifier le code]
- Sulcos do nosso querer comum (1980)
- Les nouveaux féminismes, Edition du Cerf (1980)
- Os Novos Feminismos: Interrogação para os Cristãos (1981)
Références[modifier | modifier le code]
- José Rebelo, « Le chef de l'État a chargé Mme Pintassilgo de former le gouvernement de gestion. Une catholique de gauche », Le Monde, (lire en ligne).
- Nada Auzary-Schmaltz, « Pintasilgo, Maria de Lourdes [Abrantes 1930 - Lisbonne 2004] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3457-3458.
- « Mme Pintasilgo a remis sa démission », Le Monde, (lire en ligne).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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